Boukary Sidibé «Kolon», Président du Stade malien de Bamako  rn«Il faut que le Stade malien soit un modèle en Afrique» 

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Dans un entretien exclusif au Prétoire, le Président du Stade malien de Bamako, Boukary Sidibé «Kolon» non moins 1er vice-président de la Fédération Malienne de Football a accepté de faire le point sur l’actualité sportive du Stade. De sa visite aux comités de supporters en passant par sa politique de modernisation du Stade, «Kolon» se veut ambitieux.   
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rnPourquoi vous avez décidé d’aller à la rencontre des supporters et sympathisants du malien de Bamako ?  

rnLe Stade étant une grande famille, nous avons estimé qu’il est important et impérative d’aller à la base et prendre en compte les attentes et préoccupations de nos supporters. Mais surtout, les sensibiliser sur deux aspects : la mobilisation autour du Stade et l’instauration de l’esprit de fair-play. Et, je pense que chacun se sentira concerné dans l’édification du Stade malien.
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rnPeut-on connaitre vos ambitions pour le Stade malien de Bamako que vous admirez tant ?
rnAu Stade, nous avons opté pour la continuité. Si je suis aujourd’hui à la tête du Stade malien, c’est grâce à la volonté de Dieu mais aussi de Mahamadou Samaké «Samdiema» dont j’ai été le vice-président. Depuis 2008, nous avions tracé un schéma directeur qui nous a amené à remporter la Coupe de la Confédération en 2009. C’est vrai, en son temps, l’objectif n’était pas de remporter la Coupe mais une fois qu’on l’a, il faut se maintenir dans la cour des grands. Ce qui fait que nos ambitions ne peuvent pas descendre en deçà de l’échiquier continental. Pour cela, nous mettrons tout en œuvre pour que le Stade soit un modèle et compétitif sur la scène africaine.


rnAvez-vous vraiment les moyens de votre politique ? Quand on sait que le football génère très peu d’argent au Mali !

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rnAu Stade malien, nous avons compris depuis deux, trois ans que la meilleure façon d’apporter une assise financière au club, c’est, effectivement, d’accentuer sur la formation où les ressources générées sur les transferts comblerons ce vide. Nous avons aussi des annonceurs maliens. D’ailleurs, je profite de votre micro pour annoncer que l’un des sympathisants du Stade malien, Jeamille Bittar non moins président du Conseil Economique et Social et PDG d’une grosse société de la place sera le deuxième sponsor du Stade malien de Bamako. Notre objectif, c’était d’aller à la rencontre de certains opérateurs qui comprennent que la meilleure manière de communiquer, c’est à travers des grosses structures. Comme le Stade malien en est une, nous saisissons l’occasion.
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rnQuelle stratégie comptez-vous mettre en place pour inciter les supporters à participer au financement du Stade?
rnLes faire comprendre que le Stade malien est en phase de devenir une société et ça ne peut pas aller sans eux. Les supporters et sympathisants que ce soit au Mali ou à l’extérieur. Je pense qu’un rééquilibrage s’impose pour faire du Stade une véritable entreprise. Incha Allah, avec la bénédiction de tous, nous réussirons.
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rnLa Ligue des Champions reste pour vous, la priorité des priorités. Comment vous préparez la rencontre du 19 mars prochain contre le Raja Athlétique Club du Maroc?     
rnNous l’aborderons comme toutes les autres rencontres. On ne se met pas plus de pression. C’est vrai, le Raja à un nom mais le Stade malien n’est pas une petite équipe. Nous avons les mêmes niveaux footballistique. Nous abordons ce match avec beaucoup de sérénité et nous sommes très confiants pour la suite.
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rnLe Stade malien est sous représenté au niveau de la Ligue de Bamako. Comment comptez-vous remédier à cette situation ?    

rnC’est le problème récurent, aujourd’hui, du Stade et le constat est réel. En un moment donné, le Stade malien a était supporté dans nos maisons et boutiques sans pour autant que les gens soient très actifs. C’est ce qui fait que nous avons été longtemps absents de toutes les instances. Comment pouvez-vous comprendre que le plus grand club du Mali et surtout de la capitale ne siège pas au conseil de la Ligue ? C’est quelque chose au qu’elle, effectivement, on va s’y employer et on y sera dedans.
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rnVous êtes également 1er vice-président de la Fédération Malienne de Football, comment réussissez-vous à concilier les deux postes ? 
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rnDans ma tête, les choses sont très claires. Quand il s’agit de la fédération, il n’y a pas question du Stade ou autre chose. Je ne suis pas dans une logique partisane par rapport à cela. Quand bien même qu’au niveau du Comité Exécutif de la Fédération Malienne de Football, j’ai la chance de jouir pleinement de la confiance du président, Hammadoun Kolado Cissé. Par ailleurs, notre équipe nationale senior est constituée à 99% de joueurs professionnels, donc, le problème ne se pose pas rapport aux joueurs évoluant dans le championnat national. A ce niveau, les choses se passent bien. Avec les débâcles que nous enregistrons avec les équipes nationales, depuis un certain temps, nous sommes entrain de mettre en place un comité de suivi pour que chacun puisse apporter, effectivement, sa contribution parce que, une fédération est jugée sur les résultats des sélections nationales.
rnRéalisée par Mamadou Diallo «Mass»
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