..Bouba Fané, directeur général de l’agence Mali-événement : “Nous ne pouvons qu’être fiers du bilan du Festival Sida-Foot”

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Les organisateurs du Festival Sida-Foot lanceront très bientôt la 8e édition à Paris (France) en marge du match amical Algérie-Mali prévu en fin mai dans le cadre de la prochaine journée Fifa. Initié depuis 2011 par le jeune entrepreneur, Boubacar Soumaoro alias Bouba Fané, Sida-Foot est aujourd’hui le plus grand festival de football qui fait la fierté du Mali sur la scène nationale et internationale de par ses activités sportives et culturelles. En prélude à l’édition 2018, nous nous sommes entretenus avec l’initiateur afin de nous parler, entre autres, de ce Festival, le bilan depuis sa création ainsi l’édition 2018 qui se profile à l’horizon.

Aujourd’hui : Pouvez-vous nous présenter le Festival Sida-Foot ?

Bouba Fané : Le Festival Sida-Foot est un événement sportif que j’ai initié en 2011 à travers l’agence de communication Mali-Evénement dont je suis le directeur général. Il a pour but de sensibiliser et d’inciter les jeunes au dépistage du VIH/Sida. C’est aussi pour permettre au Haut conseil de la lutte contre le Sida et à l’Onusida d’atteindre leur objectif commun. Sida-Foot s’investit également dans le développement du football travers la promotion des jeunes talents et à inciter aussi les joueurs binationaux à porter les couleurs du Mali à travers à travers son match de gala.

Comment est née l’idée de Sida Foot ?

L’idée de Sida Foot est née en 2010 à travers l’événement, le Trophée de l’Espoir qui était parrainé par Michel Sidibé, directeur de l’Onusida. Vu que je suis un passionné du sport et du football en particulier et que je suis dans le domaine de l’événementiel, je me suis dit que je pouvais associer le sport et la culture pour en faire un festival digne de nom car il est rare de voir au Mali un festival de football.

L’édition 2018 sera bientôt lancée, dites-nous comment se passent les préparatifs ?

L’agence de communication Mali-Evénement et ses partenaires ; à savoir : le Haut conseil de la lutte contre le VIH/Sida, le ministre des Sports du Mali, Me Jean-Claude Sidibé, qui a décidé de nous accompagner cette année en tant que parrain de l’évènement, se mobilisent pour sa bonne réussite. A noter que l’édition de cette année se déroulera en deux phases, une première à Paris en France appelé Sida-Foot pour le développement du Mali qui sera le lancement et la seconde au Mali. Nous avons décidé de faire le lancement en France car nous voulons vendre l’image de l’événement à l’international car cela fait maintenant des années qu’on n’organise Sida-Foot seulement qu’au Mali.

Donc pour exporter l’événement au-delà de nos frontières, nous avons décidé d’aller faire le lancement de l’édition 2018 en France pour permettre aux médias français et internationaux de faire davantage connaitre le festival Sida Foot à l’international. L’objectif est d’inciter les différents acteurs du football malien à participer non seulement au développement du football malien mais aussi au développement économique et social de notre pays. C’est pour encourager les jeunes joueurs, notamment les binationaux, à s’intéresser au Mali, voire à accepter de défendre les couleurs du Mali. Nous voulons sensibiliser la nouvelle génération à penser à la préparation de l’après-carrière.

Après le lancement à Paris, qu’avez-vous prévu comme activité à Bamako ?

L’étape de Bamako se fera en deux en phases comme d’habitude. La première partie est une grande soirée qui mettra sur scène plusieurs artistes de renommée internationale. Elle se déroulera à l’hôtel Sheraton de Bamako le 16 juin prochain. Une soirée qui verra la présence de plusieurs stars du football malien et d’autres surprises. Quant à la seconde partie, elle concerne le match de gala qui se disputera le 17 juin au stade Modibo Kéita de Bamako. Ce match opposera les Aigles du Mali à l’équipe Sida-Foot.

Quelles sont les innovations que vous comptez apporter à l’édition de cette année ?

Nous avons décidé de décerner des prix honorifiques à des anciens joueurs binationaux comme Fréderic Oumar Kanouté, Cédric Kanté, Fousseyni Diawara, Sami Traoré et Ibrahim Thiam qui ont honoré les couleurs du Mali. Aussi nous pensons décerner des prix d’encouragement aux deux jeunes joueurs à savoir, Diadié Samassékou et Amadou Haïdara qui ont fait la fierté du Mali dans les grands stades européens en atteignant les demi-finales de l’Europa League avec le club autrichien de Red Bull Salzbourg.

D’autres anciens joueurs comme Seydou Kéita, Cheick Tidiane Diabaté, Adama Tamboura qui, au-delà du football, posent ses actions socio-économiques au Mali, ne seront pas oubliés. C’est à travers ces prix que nous voulons, au nom du peuple malien, exprimer notre reconnaissance pour tout ce qu’ils ont fait et qu’ils sont en train de faire pour le Mali et aussi les encourager dans leurs activités footballistiques et sociales à destination du Mali.

Sida-Foot invite chaque année plusieurs stars africaines du ballon rond, alors, peut-on s’attendre à des surprises cette année ?

Pour l’édition 2018, nous ne faisons pas de l’invitation d’autres stars africaines une priorité. Nous voulons faire de Sida-Foot 2018 un événement 100 % malien. Nous avons décidé de faire la promotion des joueurs maliens qui évoluent à l’extérieur. Nous allons faire venir des grands joueurs maliens qui jouent dans les clubs européens et d’ailleurs.  Il y aura également des binationaux qui n’ont pas encore porté le maillot du Mali. C’est avec eux que nous allons former deux équipes pour le match de gala prévu à Bamako le 17 juin prochain.

Après 8 ans de pratique, quel bilan dressez-vous du Festival Sida-Foot ?

Un bilan positif ! Notre programme a certes été perturbé par le mois ramadan ces deux dernières années mais, dans l’ensemble, notre bilan est positif.

Vu le nombre d’activités que nous réalisons chaque année depuis 2011 non seulement dans la lutte contre le VIH/Sida au Mali mais aussi pour le développement du football et malien, nous ne pouvons qu’être fiers du bilan. Sans oublier également le nombre de stars footballistiques que nous avons pu faire venir à Bamako travers l’événement, je dirais que nous avons un bilan honorable que nous essayerons d’améliorer encore plus lors des prochaines éditions.

                Réalisé par Youssouf Koné

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3 COMMENTAIRES

  1. L’organisation de cette journée de sida foot est la première prébende de bouba fané pour son soutien clan au clan présidentiel dans les réseaux. Ces genres de situation expliquent la démotivation des enfants maliens à prendre les études au sérieux, sachant que le mérite n’est jamais profitable. A peine Bouba fané, sait construire une bonne phrase en français alors qu’il se dit bombardé d’un diplôme universitaire après le bac. Il trouve toujours les moyens de se rapprocher aux familles présidentielles, depuis l’avènement de la démocratie. Il était d’abord très proche de la famille d’ATT; là, il a acquis ses diplômes sans niveau et la faveur de l’organisation de la journée Sida foot. Comme, il sait qu’il s’agit d’une faveur et non un mérite, il a profité de la situation de la malentendu de la reforme constitution pour se rapprocher à la famille d’IBK à visage découvert alors qu’il ne cesse de la vilipender sur son dos.
    Le deuxième cas au Mali comme bouba fané qui correspond au personnage central dénommé “vautrin” du roman intitulé Père Goriot du romancier Français Honoré de BALZAC, est Souleymane Satigui Sidibé, Nouveau président du CNJ. Lui, a évolué dans les réseaux de tous les régimes qui se sont succédé depuis l’avènement de la démocratie. Il doit tous ses succès à ces réseaux sociaux mafieux et non au mérite. L’autre jour, au cours d’une rencontre au palais de koulouba, c’est qui titubait une correspondance pour inviter le président IBK à se présenter à une seconde mandature. L’Ecole malienne enregistre cet état de fait depuis 1991. Zarawana, Issa MARIKO et Moussa TIMBELI et autres sont passés par là. Au lieu de travailler, courageusement pour mériter leur place et avoir une expérience ceux ci ont choisi l’ascenseur et par la bénédiction des différents présidents démocratiquement élus qui se sont succédé ils se sont une bonne place sous les astres. Moralité la jeunesse comprend dès lors que l’avenir n’est pas; avoir la tête bien faite mais la langue bien fourchue pour les injures et les bagabaga, les jarrets robustes d’athlète pour être assidue au déplacement et les bras forts pour manier les coupes coupes. Le Mali s’en sort déficient en cadres et ouvriers qualifiés et fait du sur place. Dans les deux camps : politiques et jeunes qui aiment prendre l’assesseur on pense faire de la politique ou être plus malin que le peuple sans penser que cela conduit à une spirale de violence cyclique.
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  2. L’organisation de cette journée de sida foot est la première prébende de bouba fané pour son soutien clan au clan présidentiel dans les réseaux. Ces genres de situation explication la démotivation des enfants maliens à prendre les études au sérieux, sachant que le mérite n’est jamais profitable. A peine Bouba fané, sait construire une bonne phrase en français alors qu’il se dit bombardé d’un diplôme universitaire après le bac. Il trouve toujours les moyens de se rapprocher aux familles présidentielles depuis l’avènement de la démocratie. Il était d’abord de la famille ATT; là, il a acquis ses diplômes sans niveau et l’octroi de la faveur de l’organisation de la journée Sida foot. Comme, il sait qu’il s’agit d’une faveur et non un mérite, il s’est a profité une situation pour se rapprocher à la famille d’IBK à visage découvert alors qu’il ne cesse de la vilipender à son dos.
    Le deuxième cas au Mali comme bouba fané qui correspond au personnage central dénommé “vautrin” du roman intitulé Père Goriot du romancier Français Honoré de BALZAC, est Souleymane Satigui Sidibé, Nouveau président : Le CNJ. Lui, a évolué dans les réseaux de tous les régimes qui se sont succédé depuis l’avènement de la démocratie. Il doit tous ses succès à ces réseaux sociaux mafieux et non le mérite. L’autre c’est qui titubait une correspondance pour inviter le président IBK à se présenter à une seconde mandature. L’Ecole malienne enregistre cet état de fait depuis 1991. Zarawana, Issa MARIKO et Moussa TIMBELI et autres sont passés par la vie. Au lieu de travailler, courageusement pour mériter leur place et avoir une expérience ceux ci ont choisi l’ascenseur et par la bénédiction des différents présidents démocratiquement élus qui se sont succédé. Moralité la jeunesse comprend dès lors que l’avenir n’est pas avoir la tête bien faite mais la langue bien fourchue pour les injures et les bagabaga, les jarrets robustes d’athlète pour être assidue au déplacement et les bras forts pour manier les coupes coupes. Le Mali s’en sort déficient en cadres et ouvriers qualifiés et fait du sur place. Dans les deux camps : politiques et jeunes qui aiment prendre l’assesseur on pense faire de la politique ou être plus malin que le peuple sans penser que cela conduit à une spirale de violence cyclique.

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