Bilal Ag Acherif sur RFI: «Aqmi ne constitue pas une organisation avec qui on peut négocier»

34
Bilal Ag Achérif, chef de la rébellion touarègue du MNLA, reçu à Paris, le 23 novembre 2012.
AFP

Malgré plusieurs défaites militaires dans le nord du Mali, les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad, le MNLA, croient toujours en leur étoile. Quel rôle peuvent-ils jouer face aux islamistes ? Leur chef, Bilal Ag Acherif, est à Paris, où il vient d’être reçu par plusieurs diplomates français. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Quelle est votre position par rapport à al-Qaïda au Maghreb islamique ?

Bilal Ag Acherif : Aqmi ne constitue pas une organisation avec qui on peut négocier de quoi que ce soit, parce que c’est une organisation étrangère, constituée d’étrangers, qui est venue d’ailleurs. Donc, il s’agit des négociations entre le MNLA et les Azawadiens et le Mali.

Vous connaissez bien Iyad Ag Ghali. Pour vous, c’est un frère ou c’est un ennemi ?

La question ne se pose pas en termes de frère ou d’ennemi. Nous avons été clairs et nous continuons à le réaffirmer, dans toutes les rencontres qu’on a eues avec Ansar Dine, il est urgent qu’Ansar Dine se démarque des groupes terroristes. Et cela, nous allons continuer à le réaffirmer, parce que c’est la base de notre échange et d’un aboutissement des négociations que nous avons entamées avec eux.

Chacun sait que Iyad Ag Ghali et Ansar Dine sont soutenus, voire équipés et financés par les islamistes d’Aqmi et du Mujao. Est-ce que demain, Iyad Ag Ghali et Ansar Dine peuvent prendre le risque de s’éloigner de leurs alliés islamistes ?

Il s’agit aujourd’hui d’une nécessité, voire même d’une urgence, pour Ansar Dine, de se démarquer de ces groupes, parce qu’Ansar Dine est censé parler aussi pour les intérêts d’une partie du peuple de l’Azawad, parce qu’ils sont issus du peuple de l’Azawad. Donc, ils doivent choisir d’être les alliés du peuple de l’Azawad et de répondre aux aspirations du peuple de l’Azawad, et non de répondre aux attentes d’un quelconque allié. Et nous avons remarqué, de manière positive, qu’Ansar Dine a commencé à aller dans ce sens, à travers une série de déclarations et d’actes qu’ils ont commencé à poser dans ce sens-là.

Si Ansar Dine ne vous écoute pas et refuse de se démarquer d’Aqmi et du Mujao, si jamais il y a la guerre, dans quel camp serez-vous ?

Pour le moment, d’abord ce qui est clair, c’est que Aqmi et Mujao ne constituent pas des organisations que nous reconnaissons, et ne constituent pas des organisations avec lesquelles il ne peut avoir une possibilité de rapprochement quelconque. Maintenant, nous avons suivi aussi la démarche de la Cédéao, dans le cadre de cette intervention militaire. Il y a beaucoup de points d’ombre, il y a beaucoup d’éléments que nous ne parvenons pas encore à comprendre, en tout cas, avec lesquels on n’est pas d’accord. Donc, notre position dans ce conflit sera aux côtés du peuple de l’Azawad.

Donc, pour l’instant, vous restez neutre ?

Je n’ai jamais dit que le MNLA ne va pas prendre position dans la lutte contre le terrorisme. Mais nous disons qu’il s’agit de prioriser une solution politique entre nous et le Mali. Une fois que le statut de l’Azawad est connu dans un cadre de négociations politiques, à ce moment-là, bien sûr que les Azawadiens peuvent prendre en charge la sécurité de leur territoire dans un cadre global, qui implique effectivement, la Cédéao et la communauté internationale.

Et dans ce cas, le MNLA pourrait apporter son concours à une force malienne et Cédéao, contre Aqmi et le Mujao ?

Nous allons voir à ce moment, parce que aujourd’hui, de la même manière que la communauté internationale est en train d’aider la Cédéao pour renforcer son armée, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans l’Azawad, de cette même manière, il est urgent et nécessaire de renforcer la capacité des forces militaires du MNLA, de leur donner les moyens pour être à la hauteur des enjeux sécuritaires dans la région.

Et à ce moment, nous verrons si en plus des Azawadiens et de la force militaire du MNLA, si on aura encore besoin de la Cédéao. Parce que si l’objectif est vraiment de chasser les groupes étrangers terroristes de l’Azawad, la solution ne peut passer que par la population de l’Azawad et le peuple de l’Azawad.

Depuis six mois, vous avez subi plusieurs défaites militaires à Gao, à Ménaka. Est-ce qu’il vous reste encore des hommes sur le terrain, ou est-ce que votre dernière arme c’est le micro ?

Le MNLA c’est le peuple de l’Azawad. Le peuple de l’Azawad existe, le MNLA existe. Il y a un acharnement contre le MNLA et contre le peuple de l’Azawad, au point où même les victoires du NLA sont transformées en défaite dans les médias. Par exemple, tous les affrontements qui nous ont opposés au Mujao ces derniers temps, c’est le Mujao qui a subi d’énormes défaites. Mais, malheureusement, c’est le contraire qu’on fait entendre. Donc, le MNLA existe sur le terrain, l’état-major militaire du MNLA existe et le peuple de l’Azawad continuera à exister.

Les propos de Bilal Ag Achérif en tamachek étaient traduits par Mossa Ag Ataher, un autre membre du MNLA.

RFI / vendredi 30 novembre 2012

 

Commentaires via Facebook :

34 COMMENTAIRES

  1. POUR LA NON IMPUNITÉ, LA JUSTICE ET LA NÉGOCIATION POUR LUTTER CONTRE LES AMALGAMES, LE RACISME, LA HAINE ET LE TERRORISME ET POUR UNIR

    Bonjour,
    Les problèmes de RACISME et DISCRIMINATION invoqués souvent par le MNLA ne sont pas exacts et ne sont pas autorisés au Mali seulement compte-tenu de l’aspect cyclique de la rébellion Touareg, certains Maliens commencent à en « avoir marre », ce qui, en plus des amalgames, peut expliquer le “sentiment” de rejet des Touaregs par ces derniers et la haine induite chez certains Touaregs.

    Ce n’est qu’un sentiment, en vérité le Mali est vraiment un pays multiethnique sans racisme et sans discrimination.

    Certains disent que cette haine est amplifiée par l’accès inégal au travail et par des problèmes non résolus liés au sous-développement malgré les programmes mis en œuvre dans les zones du Nord Mali dans le cadre du pacte national. Ce dernier n’a pas bénéficié à tous.

    Or, ces problèmes sont communs à d’autres communautés vivant dans d’autres zones ou régions du Mali.

    Alors, faut-il pour autant que les autres communautés touchées par le même problème se rebellent ?

    NON, il y a d’autres façons de revendiquer (à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative) autres que la rébellion ou la force.

    Pour apporter une solution durable et pour éviter de nouvelles révoltes, les concertations nationales et les négociations sont incontournables.

    Voir ma proposition de sortie de la crise, se référer à la lettre ouverte au président du Mali et aux Maliens que j’ai publiée sur maliweb.

    Ces concertations et ces négociations permettront de faire le bilan du futur souhaité par toutes les parties prenantes (tous les maliens n’acceptant pas le terrorisme, TOUTES LES COMMUNAUTÉS du Mali, les groupes armés MNLA et Ansar Dine acceptant les principes et conditions à fixer.

    Pour être admis à négocier, des principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et des conditions (dépôt des armes, intégrité du Mali et laïcité) sont à accepter par tous les groupes (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) intégrant des Maliens.

    Il faut donc avoir une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.

    J’ai proposé un cadre et une plateforme de ce type au Président et aux Maliens à travers la lettre ouverte précédente.

    Les négociations sont incontournables pour que les différentes parties prenantes, comme elles doivent toutes accepter la condition d’intégrité du Mali, puissent comprendre leurs différends, réfléchir au futur souhaité et s’entendre sur les problèmes consensuels et éventuellement les grandes lignes des solutions à y apporter.

    Par exemple, comme développé dans ma proposition de sortie de crise, pourront être consensuelles des problématiques liées à la bonne gouvernance de la décentralisation, au développement équitable et l’intégration équitable des communautés dans un environnement démocratique, décentralisé et sécurisé.

    En fait, lors de la négociation portant sur le devenir du Mali, il s’agit pour les parties prenantes d’établir ce consensus sur des problématiques à traiter et plus tard disposer de mécanismes de contrôle et de surveillance.

    Les Maliens doivent ensemble réfléchir sur le futur souhaité et construire durablement le pays dans l’unité en négociant l’organisation de ce processus de construction.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

  2. de toute les façons tu es un sale fils de pute et tu seras tue comme un cafard car c,est vous les ivraies du mnla qui se sont associe a aqmi pour envahir lle nord mali….

  3. Les resconsables du n’ont auccune strategie de com. Les medias occidentaux les fond parler qui du coup s’instale une sorte de souspit° et de psycose entre eux et les autres groupes sur le terrain. Ils accusent aqmi alors que ce sont eux qui ont fait tout le W à part la première attaque d’Angelhoc qui a été un échec.

  4. Dr. AG RHISSA, vous ecrivez, “C’EST POURQUOI, POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET DE REPRÉSENTATIVITÉ,TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU NORD MALI ET TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME ET ACCEPTANT L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, DOIVENT ÊTRE REPRÉSENTÉES LORS DES NÉGOCIATIONS ET DES CONCERTATIONS NATIONALES”, pourriez-vous me preciser de quelle negociation vous parlez?
    Car pour moi, les communautes (a travers ses representants choisis parmis ses enfants du pays profond) maliennes n’ont besoin que de se parler, car a ce que je sache, elles ne se rejettent pas les unes les autres malgre les petits conflits inerants a toute societe. Mais, ce sont certains groupes de certaines communautes qui ne veullent pas vivre avec les autres. La solution a ce probleme n’est pas de negocier. S’ils ne veullent pas vivre avec les autres, la terre est assez grande, ils peuvent aller vivre ailleurs.

    • Walaï ! 🙁

      Ces individus ne veulent pas vivre avec les autres… vous allez négocier quoi ?

    • Bonsoir,
      Lors des négociations, les communautés n’acceptant pas le terrorisme ont besoin de se parler et de définir ensemble le futur souhaité pour leurs régions et pour le Mali.

      Les groupes MNLA et Ansar Dine ne peuvent pas les représenter, donc, il faut qu’elles soient représentées pour présenter les problématiques auxquelles elles sont confrontées et leurs besoins.

      Le fait qu’elles ne se rejettent pas ne veut pas dire qu’elles ne doivent pas s’entendre sur leurs besoins communs.

      Quant aux groupes, ils négocieront aussi sur certaines problématiques, sur des besoins à couvrir et leurs revendications.

      Si certains citoyens et certains groupes ne veulent pas accepter les consensus qui seront retenus lors des négociations, ils prendront leurs responsabilités: suivre la majorité ou, comme vous le dites, aller vivre ailleurs. C’est à eux de décider librement.

      Concernant les crimes commis par certains groupes ou par quiconque, la non impunité doit être exigée.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC et Gouvernance
      E-mail: Webanassane@yahoo.com

      • MAIS CES NEGOTIATIONS AVEC “les communautés n’acceptant pas le terrorisme ont besoin de se parler et de définir ensemble le futur souhaité pour leurs régions et pour le Mali” NE PEUT SE FAIRE ACTUELLEMENT PUISQUE CES COMMUNAUTES SONT DISPERSEES DANS LES PAYS ENVIRONS ET OU VIVENT SOUS LE JOUG DES “REBELLES ET ENVAHISSEURS.
        Il nous faut donc faire cette guerre (que nous faisons semblant ou pensons ne pas etre la notre), oui il faut faire cette guerre, toutes communautes maliennes ensemble et ensuite, s’etant assure que tout le monde est rentre, nous allons organiser une ” RENCONTRE DES COMMUNAUTES NATIONALES” pour nous parler, approfondir notre “union” et prendre ensemble une DIRECTION vers laquelle nous nous engageront ensemble.
        Une rencontre (concertation nationale ou rencontre communautaire) a l’Etat actuel ne serait qu’un pansement, pas une cure.

        • OPTER POUR LA SÉCURISATION DE TOUTES LES RÉGIONS DU MALI PAR LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI AVEC LE RENFORT, PLUS TARD, PAR LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU.

          Accepter la tenue des NÉGOCIATIONS peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre et, en plus, elles permettent de la préparer psychologiquement.

          En cas d’échec, la guerre sera incontournable, donc, pourquoi se priver d’organiser ces négociations ?

          Bonjour,
          Merci T.Sankara de votre commentaire.

          Les négociations avec les communautés Maliennes n’acceptant pas le terrorisme peuvent se faire maintenant en SÉCURISANT les régions et les populations, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie de crise.

          MALGRÉ L’OCCUPATION DES RÉGIONS DU NORD MALI ET LA DISPERSION D’UNE PARTIE DES COMMUNAUTÉS DU NORD, DES DÉLÉGUÉS DE CES DERNIÈRES POURRONT ÊTRE CHOISIS, POUR LES REPRÉSENTER.

          Ces communautés, quelque soit l’endroit où elles se trouvent, au Mali ou à l’extérieur, sont soucieuses de leur devenir et de celui de leur pays, donc, elles choisiront, si officiellement on le leur demande, des délégués représentatifs.

          La sécurité est INDISPENSABLE pour garantir le bon déroulement des conférences de compromis dédiées à ces négociations inclusives.

          La sécurité est un élément important, qui conditionne tout le reste.

          Le danger peut se trouver partout, en témoigne le dernier enlèvement d’un français dans la région de Kayes.

          Dans ma proposition de sortie de crise, intégrée dans la lettre ouverte en ligne au Président du Mali et aux Maliens, j’ai indiqué qu’il fallait d’abord opter pour une SÉCURISATION DE TOUTES LES RÉGIONS DU MALI y compris celles qui ne sont pas occupées par les terroristes et en parallèle mener les concertations nationales et régionales et les conférences de compromis dédiées aux négociations.

          Cette sécurisation doit être assurée par les forces de défense et sécurité du Mali AVEC LE RENFORT PLUS TARD PAR LE CONTINGENT DE LA CEDAO/UA/ONU.

          Le guide et la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise Malienne adressée sous forme de lettre ouverte, entre autres, au Président du Mali et aux Maliens, s’appuie sur ma proposition de sortie de crise.

          Accepter la tenue de ces NÉGOCIATIONS peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre et, en plus, elles permettent de la préparer psychologiquement.

          En cas d’échec, la guerre sera incontournable, donc, pourquoi se priver d’organiser ces négociations ?

          Une guerre sans l’appui de tous les Maliens peut faire que certaines populations du Nord se retournent contre le Mali et, en plus, elle rendra difficile la réconciliation nationale.

          De plus, une guerre contre le terrorisme se prépare et pour la gagner, il faut la participation de tous, les Maliens (en front uni) tout comme les pays de la sous-région et les partenaires au niveau international.

          Pour ce faire, j’ai proposé une guerre stratégique de renseignements sur le terrorisme, qui demande la participation et l’engagement de tous les Maliens en front uni (TOUS LES MALIENS CONTRE LE TERRORISME).

          Cette dernière, appelée guerre informationnelle ou guerre stratégique d’intelligence collective, est plus efficace et plus précise que la guerre classique aux conséquences dévastatrices et aux énormes dégâts collatéraux.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          Expert TIC et Gouvernance
          E-mail: Webanassane@yahoo.com

  5. Je remercie beaucoup DR AG RHISSA de vos propos aimables. Vous êtes un vrai fils du Mali. Comme vous il faut que les autres touaregs qui ne se reconnaissent pas des revendications du MNLA se signalent pour faire comprendre à la communauté internationale que AZAWAD n’est pas une cause touareg mais personnelle de la part de ses assassins du MNLA.

  6. Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise

    MANIFESTE POUR LA NATION
    Le Mali traverse une double crise sécuritaire et politique, la plus grave de son histoire, depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012. Les deux – tiers du pays sont sous occupation par des groupes rebelles, terroristes et djihadistes d’origine essentiellement étrangère. Le Mali vit aujourd’hui sous un régime de Transition sous forte influence de la communauté internationale et se trouve confronté aux quatre (4) menaces principales suivantes analytiquement distinctes mais enchevêtrées dans la pratique et nécessitant donc un traitement global :
     le péril sécessionniste, remettant en cause l’intégrité nationale territoriale et l’unité nationale ;
     la menace intégriste, sapant la laïcité de l’Etat et les fondements de la République ;
     la menace sur la démocratie ; et enfin,
     la menace terroriste.
    Conscients de leur devoir de génération et déterminés à réunir toutes les conditions idoines pour créer l’unité de pensée et d’action la plus large possible au sein de la classe politique et des acteurs sociaux, les regroupements politiques et organisations de la société civile du Mali ci-dessous désignés ont, le 1er décembre 2012 à Bamako, tenu une Table Ronde autour des thématiques relatives notamment à la Plateforme politique du MNLA, au calendrier des prochaines élections présidentielle et législatives, aux conditions de libération du Nord du Mali et à la médiation de la CEDEAO.
    Au terme d’échanges et de discussions approfondis, Nous, regroupements politiques et organisations de la société civile, avons approuvé le présent Manifeste pour la Nation, articulé autour de quatre engagements cardinaux et destiné à servir de source d’inspiration tant pour les pouvoirs publics maliens que pour la communauté internationale:
    1. Rejeter la Plateforme politique d’autonomie du MNLA. Il ne s’agit que d’ une déclaration déguisée d’indépendance sur fond de racisme par une minorité non élue menée par des dignitaires de cette République qu’ils ont trahie et de déserteurs de l’Armée nationale dont le sort doit être réglé par le code de justice militaire.
    Nous sommes pour l’approfondissement de la décentralisation conformément au principe de libre administration des collectivités tel que prévu à l’article 70 de la Constitution, à l’exclusion de toute formule de Fédération ou de Confédération car, il n’y aucune demande légitime interne en faveur de la remise en cause de la forme unitaire de l’Etat.
    Un approfondissement du processus de décentralisation permet de prendre en charge les préoccupations de toutes les communautés maliennes.
    2. Refuser toute proposition visant à organiser des élections avant la libération totale des régions du Nord et le retour de l’Administration et de l’Armée malienne.
    Organiser les élections uniquement dans les régions sud du pays reviendrait à consacrer en droit la partition du pays, à renforcer l’enracinement des forces d’occupation, à prolonger le martyre des populations du Nord ainsi qu’à alimenter la campagne pernicieuse de discrédit de la classe politique.
    Toutefois, les préparatifs des élections se poursuivront avant la libération totale des régions du nord. En tout état de cause, il n’y a pas de précédent dans le monde où un Etat aurait organisé des élections générales alors que la majeure partie de son territoire est sous occupation étrangère.
    En outre, les pouvoirs publics doivent faire preuve d’efficacité dans l’accomplissement de leurs missions afin que la Transition soit la plus courte possible.
    3. Refuser toute négociation et tout dialogue avec le MNLA et Ançardine : ce sont des mouvements tribalistes, esclavagistes, terroristes, intégristes et racistes qui ont fait alliance avec AQMI, MUJAO et autres narcotrafiquants. Ils ne sont pas représentatifs des Touaregs du Nord du Mali et les Touaregs eux-mêmes sont minoritaires au sein des populations du Nord.
    Nous demandons aux pouvoirs publics de lancer sans délai des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour s’être rendus coupables de graves violations des droits humains, de violences indicibles surtout contre les femmes, les enfants et les personnes âgées ainsi que de crimes de guerre contre l’humanité dans les régions du Nord.
    La nécessaire élimination de la menace terroriste sur la sécurité nationale, régionale et internationale ne doit en aucun cas se traduire par une remise en selle des groupes rebelles sécessionnistes ou jihadistes sous le prétexte fallacieux qu’il s’agit de groupes de nationalité malienne. En outre, l’indispensable appui multiforme international aux efforts militaires internes de libération du nord ne doit en aucun cas échapper au contrôle politique des autorités nationales légitimes.
    Après la libération des régions du Nord, les autorités maliennes engageront une dynamique de réconciliation et de progrès , respectueuse à la fois des droits et des intérêts de la minorité et de la majorité, qui consistera d’une part, à instaurer un dialogue intra – communautaire et intercommunautaire entre les populations du Nord et à offrir à la jeunesse des perspectives crédibles qui l’éloignent des narco –trafiquants et des terroristes et, d’autre part, à démocratiser les sociétés traditionnelles qui souffrent du féodalisme, de l’esclavagisme et du racisme dans le Nord.

    4. Récuser le médiateur de la CEDEAO en la personne de Son Excellence Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso et recadrer les termes de référence du médiateur.
    L’actuel médiateur applique une approche contraire aux intérêts du Mali et de la sous -région car consistant à travestir la réalité en la présentant comme un conflit entre le Nord et le Sud du Mali. Son attitude partisane en faveur des rebelles et leurs complices terroristes le disqualifie comme médiateur crédible dans le règlement de la crise au Nord. Si la CEDEAO a le droit de désigner un médiateur pour servir de point focal entre elle et le Mali, il reste constant que l’organisation territoriale et les règles régissant la vie publique et civile relèvent de la souveraineté exclusive de l’Etat malien. En outre, un médiateur n’est ni un négociateur ni à plus forte raison un arbitre ou un décideur.
    Nous saluons nos frères et sœurs du Nord qui, dans des conditions absolument effroyables, vivent le calvaire au quotidien et organisent une héroïque résistance à l’occupation.
    Nous saluons la communauté internationale pour sa mobilisation en faveur de notre pays depuis le début de la crise. Toutefois, nous engageons les pouvoirs publics à reprendre sans délai l’initiative politique et diplomatique du processus de sortie de crise et à faire preuve de vigilance et de discernement par rapport aux enjeux réels de cette crise (car les intérêts du Mali ne sont pas toujours coextensifs avec ceux de certains acteurs extérieurs) et aux marchés de dupes qui pourraient être proposés par divers milieux nationaux ou étrangers.
    Le Mali est à la croisée des chemins. Prenant notre Peuple et la communauté internationale à témoin, nous accomplirons notre devoir de génération en réalisant la libération totale du Nord, la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale ainsi que le retour de la concorde nationale dans le cadre d’un Mali laïc, plus fort, plus uni, plus démocratique et offrant des chances égales à tous ses enfants et dans toutes nos régions.
    Vive le Mali uni, unitaire, démocratique, laïc et prospère !
    Fait à Bamako, le 1er décembre 2012
    Ont signé :
    …………………….
    ……………………
    ……………………….
    ……………………….
    ……………………………

    • Tout dit Mr Timbo. Dommage que Dionkounda est incapable de voir les enjeux de ce probleme. Il veut negocier ce faiblard.

    • Bonjour,
      J’ai lu le souhait de l’ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise) de trouver les conditions idoines pour créer l’unité, de pensée et d’action, la plus large possible pour sortir de la crise au Mali.

      Je partage les deux premiers points (rejet de la plateforme d’autodétermination ou de fédéralisme du MNLA et refus des élections avant la libération totale du Nord Mali).

      Concernant les deux autres points (refuser toute négociation et dialogue, avec le MNLA et Ansar Dine, et récuser le médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré), il y a plus d’avantages à les accepter (en continuant le dialogue et la négociation avec le MNLA et Ansar Dine avec la médiation de Blaise Compaoré) qu’à les refuser comme vous le proposez.

      La priorité, comme vous le savez tous, est la libération totale du territoire Malien : la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité.

      Mais, de quelle façon ? EN METTANT EN ŒUVRE QUELLE (S) SOLUTION (S) ?

      INCONVÉNIENTS DE NE PAS RECOURIR AUX NÉGOCIATIONS ET DE CHANGER DE MÉDIATEUR

      Si un autre médiateur remplace Blaise Compaoré, un temps énorme s’écoulera avant d’avoir les premiers résultats. En plus, ce changement divisera les Maliens car certains ne voudront pas qu’il ait lieu, ce qui va encore empirer la crise.

      Faire la guerre contre les groupes, MNLA et Ansar Dine, et ensuite négocier (PARCE QU’IL FAUT DE TOUTE FAçON UN JOUR NÉGOCIER) contribuera à la spirale de violence et d’insécurité et risque d’empêcher la réconciliation nationale et la restauration de l’unité.

      Ce qui rendra difficile la coexistence pacifique entre les différentes communautés, même si elles ont l’habitude de vivre ensemble.

      AVANTAGES DE LA NÉGOCIATION PAR L’INTERMÉDIAIRE DU MÉDIATEUR ACTUEL DE LA CEDEAO

      L’acuité de la crise au Mali et les souffrances qu’elle induit sur les populations exigent d’aller vite pour abréger ces souffrances.

      Comme le médiateur de la CEDEAO pour la crise Malienne, Blaise Compaoré, connait déjà le dossier et venant juste de convoquer une réunion entre le Mali et les groupes armés, MNLA et Ansar Dine, pour les préliminaires de la négociation, s’il continue la médiation, il obtiendra les premiers résultats rapidement.

      Si la médiation se fait de façon partiale, les Maliens auront le temps de le dénoncer dès les premières rencontres entre les parties prenantes pour la négociation.

      Pour le moment, le MNLA et Ansar Dine ont fait savoir qu’ils veulent négocier : Attendons de voir ce qui va se passer.

      Le Mali, à travers sa commission aux négociations, qui est à créer, doit se préparer pour les négociations en apprêtant son socle unificateur (principes et conditions à satisfaire pour négocier).

      Avant d’envisager la guerre, aux conséquences imprévisibles sur le Mali, sur la sous-région et sur le monde, les Maliens ont intérêt à se concerter et à négocier pour une sortie durable de la crise et pour trouver le juste équilibre qui leur permettra de vivre ensemble en garantissant une quiétude, une paix, une sécurité et une unité durables.

      Quoi qu’il en soit la guerre contre le terrorisme se produira un jour et vaut mieux être un front uni.

      Les Maliens doivent à travers, les concertations et les négociations, s’entendre pour restaurer l’intégrité du Mali.

      Accepter la tenue de ces négociations peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC et Gouvernance
      E-mail: Webanassane@yahoo.com

  7. l’armée malienne sait ce qu’elle a faire; ce minable ne parle jamais du mali mais de l’azawad; il passera sousles fourches caudinesde l’armée malienne ; c’est promis

  8. Le MNLA c’est le peuple de l’Azawad? Demandez lui qui sont les peuples de son Azawad??? A ce qu’on sache les ethnies majoritaires que sont les sonhrai, arabe, maure, peulh et dogons ne sont pas dans son MNLA.. Arreter de faire croire que ces gens du MNLA sont encore credible; ca ne pas plus car on a tout compris maintenant!!!

  9. Il pense nous distraire de lui même et de son MNLA en parlant d’AQMI ou de MUJAO. Oumar Ould Hamaha est plus malien que toi. Lui au moins il parle deux langues du Mali en plus du français. Donc MUJAO c’est les bons terroristes et vous les mauvais terroristes. Le choix est vite fait car pour le moment ils vous empêchent de tourner en rond dans votre Azamerde et nous on se marre de vous voir attrapés par vos propres créatures

  10. RFI au lieu de trop parler d’Ancardine parlons du MNLA. Ces bandits armes sont pire que les terroristes pour les populations du nord mali. Le MNLA a pillé le nord les magazins et les etablissments publiques et a violé les femmes a Gao et a massacré les millitaires maliens a Ageulhaoc au sang froid. Je suis ne a Gao je connait personellement ces traitres moi meme je vais me charger a regler leur compte jamais ils remettent leur pied a Gao. Abas ces apatrides sanguinaires. 😈

  11. POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET DE REPRÉSENTATIVITÉ,TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU NORD MALI ET TOUTES CELLES DU MALI N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME ET ACCEPTANT L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, DOIVENT ÊTRE REPRÉSENTÉES, LORS DES NÉGOCIATIONS ET DES CONCERTATIONS NATIONALES, POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.

    Bonjour,
    Il ressort de l’interview, sur RFI, de Bilal Ag Acherif, Responsable du MNLA, que le MNLA représente tous les Touaregs et toutes les communautés du Nord Mali.

    Ce qui n’est pas vrai, en effet ces populations et ces communautés du Nord Mali, qui vivaient paisiblement avant l’embrasement commencé par le MNLA dans ces régions, ne se reconnaissent pas toutes dans ce groupe et n’approuvent pas toutes ce qu’il fait.

    C’est le cas de la majorité des Touaregs, dont des milliers ont désertés le Nord Mali et sont exilés dans les pays voisins ou se sont retrouvés dans les autres régions du Mali, souvent, en abandonnant leurs activités d’origine.

    Ceux qui sont restés dans les brousses et dans les zones rurales du Nord Mali sont perdus, par manque de moyens et à cause de l’insécurité, en ne sachant que faire.

    Ceux qui ont été à l’origine de cette situation, le MNLA et Ansar Dine, ne peuvent pas continuer à croire qu’ils représentent ces communautés qu’ils ont contribuées à disperser et à instrumentaliser par leurs actions.

    Le MNLA et Ansar Dine peuvent négocier avec le Mali à leurs noms propres et non aux noms de tous les Touaregs et de toutes les communautés du Nord Mali.

    C’EST POURQUOI, POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET DE REPRÉSENTATIVITÉ,TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU NORD MALI ET TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME ET ACCEPTANT L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, DOIVENT ÊTRE REPRÉSENTÉES LORS DES NÉGOCIATIONS ET DES CONCERTATIONS NATIONALES.

    Cet engagement responsable consiste à accepter des principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme et coexistence pacifique) et des conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, intégrité territoriale du Mali et laïcité).

    Tout en refusant l’impunité, comme toutes les communautés Maliennes, les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) peuvent tirer PLUSIEURS AVANTAGES DES NÉGOCIATIONS, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie durable de la crise et dans ma lettre ouverte adressée en ligne au Président du Mali et aux Maliens, tels que :

    – l’implication dans la gestion de la décentralisation,
    – le développement durable et équitable du Mali, en particulier des régions du Nord avec possibilité au début de discrimination positive pour ces dernières,
    – l’intégration (économique, sociale, …) équitable de toutes les communautés Maliennes n’acceptant pas le terrorisme et acceptant le socle unificateur, en particulier celles vivant au Nord Mali.
    – une justice sociale et des lois républicaines qui s’appliquent à tous.
    – la paix et la sécurité durables pour tous,
    – l’unité et la réconciliation nationale,
    – éviter la guerre entre Maliens non terroristes,
    – constituer un front uni et solidaire contre le terrorisme.

    TOUT EN ÉVITANT L’IMPUNITÉ, IL Y A D’ÉNORMES AVANTAGES, POUR TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES, EN PARTICULIER CELLES DU NORD MALI, A PARTICIPER AUX NÉGOCIATIONS POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

    • Merci Dr Ag Rhissa,

      Jai lu votre lettre ouverte qui montre que vous etes reellement sage et soucié du Mali. Et surtout, que vous avez une confiance immuable au Mali (son esprit hospitalier, sa culture de tolerence, du dialogue et de reconciliation).

      NOS VICTMES

      Sans aucun doute des milliers de nos freres touaregs ont été victimisés dans ce conflit qui a été declanché par l’aventure du MNLA qui n’a ni base ni benefice quelconques… sauf que quelques mercenaires haineux et vindicatifs du Mali ont saisi l’opportunite (armes et mercenaires comme col.Najim revenant de leur l’aventure immorale en Libye) pour destabiliser le pays. “C’est le cas de la majorité des Touaregs, dont des milliers ont désertés le Nord Mali et sont exilés dans les pays voisins ou se sont retrouvés dans les autres régions du Mali, souvent, en abandonnant leurs activités d’origine.” –Ag Rhissa.
      Cependant, l’espoir reste car beaucoup d’autres braves touaregs comme vous meme qui ne craignent pas la verite sont restés ici a BKO sachant bien que leur compatriotes qu’ils ont toujours connus et crus (vise-versa) ne les voyent jamais de un oeil different… ne les suspectent jamais de quoi que ce soit.

      LE MALI NOUS APPARTIENT TOUS

      Quand on etait petit on entendait le nom du ministre Ag Amany je n’ai jamais une fois en une seconde douté dans mon coeur qu’il est moins malien que GMT ou ATT et non plus jamais imaginer qu’il pourrait un jour lui meme penser au contraire d’etre malien. Et que est ce qui pourrait empecher un homme comme Ag Amany d’etre elu president au Mali? Peut-etre sa capacite politique ou manque de moyen financier… en tous cas pas son fait d’etre touareg. Cest pour dire qu’il y a bien un potentiel de cohesion au Mali qu’il faut exploiter.

      Mr Ag Rhissa, ce que jai plus apprecié dans votre lettre ouverte est que vous semblez parfaitement comprendre que des voeux pieux ne suffiront pas a realiser ce rêve d’un Mali melting pot unifié… qu’il faut au préalable des regles republicaines qui s’appliquent a tout le monde peut-importe leur race, ethnicité et tribu …

      La seule question que j’aimerais de vous poser dans le but de vous faire tourner vers une autre demension humaine sinistre est la suivante: Et s’il existait des gens qui ne veulent pas de “cohesion sociale”, de “harmonie sociale”, de “coexistance”, d'”egalite sociale” d’ “equite”, de “justice sociale”, de “legalite” nulle part???

      MES PROPOSITIONS:

      L’espoir reste dans la main de nos compatriotes touaregs qui ont confiance a leur pays et qui sincerement aiment son bien-etre pour l’avenir de leurs enfants dans Mali prospere et unifie. Plus que tous, cest ceux-ci qui peuvent mettre fin a cette aventure perenne de ces autre touaregs egares. Ils peuvent le faire en isolant les egares, en marginalisant leur voix de haine et surtout en les desavouant publiquement sans complexe de leur maliennete.

      • TROUVER LE JUSTE ÉQUILIBRE POUR VIVRE ENSEMBLE TOUT EN REFUSANT L’IMPUNITÉ ET EN GARANTISSANT UNE QUIÉTUDE, UNE PAIX, UNE SÉCURITÉ ET UNE UNITÉ DURABLES, AINSI QUE LA RÉCONCILIATION NATIONALE.

        Bonjour,
        Merci Vision2013 pour votre contribution objective.

        Merci d’apprécier ma proposition et ma lettre ouverte au Président et aux Maliens et de trouver que mes propos sont sages et que j’ai confiance au Mali.

        Vos propositions sont logiques car les Touaregs, même s’ils sont en désaccord entre eux, peuvent se parler plus aisément, dénoncer les abus des uns et des autres et se dire la vérité. Une prise de conscience de tous s’impose pour que chaque Malien puisse communiquer autour de lui pour dénoncer les amalgames et la haine, qui divisent.

        La priorité pour le Mali est la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité.

        Mais, de quelle façon ? EN METTANT EN ŒUVRE QUELLE (S) SOLUTION (S) ?

        Faire la guerre contre les groupes MNLA, Ansar Dine et Gandakoye et ensuite négocier (PARCE QU’IL FAUT DE TOUTE FAçON UN JOUR NÉGOCIER) contribuera à la spirale de violence et d’insécurité et risque d’empêcher la réconciliation nationale et la restauration de l’unité.

        Ce qui rendra difficile la coexistence pacifique entre les différentes communautés, même si elles ont l’habitude de vivre ensemble, comme vous le dites, Vision2013.

        Si certains Maliens, n’acceptent pas la cohésion nationale, la justice sociale et les conditions et principes qui se trouveront dans le socle unificateur (retenu d’un commun accord par tous) qui doit être proposé par le Mali, ils doivent se plier à la majorité ou aller ailleurs.

        Pour le moment, le MNLA et Ansar Dine ont fait savoir qu’ils veulent négocier : Attendons de voir ce qui va se passer. Le Mali, à travers sa commission aux négociations, qui est à créer, doit se préparer pour les négociations en apprêtant son socle unificateur.

        Avant d’envisager la guerre, aux conséquences imprévisibles sur le Mali, sur la sous-région et sur le monde, les Maliens ont intérêt à se concerter et à négocier pour une sortie durable de la crise et pour trouver le juste équilibre qui leur permettra de vivre ensemble en garantissant une quiétude, une paix, une sécurité et une unité durables.

        Quoi qu’il en soit la guerre contre le terrorisme se produira un jour et vaut mieux être un front uni (la cohésion nationale du Mali est importante : TOUS CONTRE LES TERRORISTES), renforcé par le contingent CEDEAO/UA/ONU, pour mener à bien cette guerre, qui doit être bien préparée avant d’être déclenchée.

        C’est à la justice de juger pour garantir la non impunité en tenant compte des lois de la république. Autrement, des milices privées naîtront, ce qui va générer le désordre, comme ce qu’ont crée le MNLA et Ansar Dine.

        LAISSONS LA JUSTICE RÉPUBLICAINE FAIRE SON TRAVAIL ET FAIRE RÉGNER L’ORDRE EN LIAISON AVEC LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI.

        Elle prendra la décision qui s’impose : tuer ceux qu’elle jugera criminels ou leur infliger des sanctions ou les réhabiliter.

        Les Maliens doivent à travers, les concertations et les négociations, s’entendre pour restaurer l’intégrité territoriale et l’unité.

        Accepter la tenue de ces dernières peut sauver des vies. Elles doivent, donc, être le passage obligé avant de faire la guerre et, en plus, elles permettent de la préparer psychologiquement.

        En cas d’échec, la guerre sera incontournable.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC et Gouvernance
        E-mail: Webanassane@yahoo.com

  12. De quoi parle t- il? Le MNLA est egalement un groupe terroriste composé des mercenaires touaregs qui etaient au service de Kadhafi. Oui le MNLA existe… toujours sur RFI.

    Nos autorite doivent clairement comprendre qu’on ne peut pas negocier avec le MNLA…vu leur langage, on constate ces apatrides continuent de proner l’idee de deux etat egaux a la table de negociation: “AZAWAD” et le MALI…cest clair. S’ils se croyaient maliens on aurait plutot entendu de termes comme “le gouvernement malien…le regime etc..” mais ils ont toujours dit ” Nous et le MALI”. Donc a moins que nos autorites sont prets a negocier la partition du Mali sinon je ne vois comment negocier avec ces independantistes. Chaque malien doit reflechir dessus: le MNLA est un danger mortel pour le Mali… plus que AQMI, MUJAO et Ansar DINE combinés. Ce groupe doit etre elimine par tout les moyens. Le MNLA ne represente rien au Nord du MALI…le “peuple de l’azawad” dont il parle n’a rien a voir avec ces mercenaires professionnels.

  13. N’est-ce pas le MNLA qui a emmene AQMI et le MUJAO se battre a Aguel Hoc. Depuis hier, ce Chef du MNLA rejette et l’independance du Mali et l’Autodetermination ,deux exigences demandees par le Gouvernement Francais et le Conseil de Securite.Si le MNLA presiste dans la meme position a OUAGADOUGOU, les pourparlers devraient prendre fin et l’Armee Malienne devrait sans attendre qui que ca soit,confronter cette bande de menteurs et les reduire au silence complet.Ils sont partis pour entrainer les peulhs,les Sonhrais, et les Arabes dans leur complot,apres avoir menti aupres des Occidentaux.Faute d’agir,nous recolterons les consequences.

  14. Si Ban ne prend pas ses responsabilités Aqmi le trouve chez lui Personne n échappera a ce fléau il est mondial mêmes les états unis auront leur part ils seront les premiers visés

  15. Je Croyais que Le Mouvement n’etait pas Touareg au depart! mais maintenant il l’est. Bien! “Azawad” serait Administré par des Touareg et les autres Etnies seront reduites a l’esclavage comme ils savent le faire!!!???
    Ag Cherif après la Decision du Ministre des affaires Etrangeres voyage-t-il avec un “passeport Azawad” ou ceux du Burkina-faso et de la Mauritanie?
    Ag Cherif, tu n’est politiquement pas mur pour diriger un mouvement rebelle encore moins rassembler “un soit-disant peuple de l’Azawade”; trouve toi un refuge avant qu’il ne soit trop tard. Tu es entrain de detruire la Quietude de Toute une Ethnie.

  16. Nous maliens,nous ne pardonnerons jamais a quiconque voudra negocier ces bandits. priere a l’armee malienne de faire sous peu pour la liberation de l’ensemble du territoire malien (Bamako)si non nous sommes devenus la ruse de tous.

  17. Mr le PM, négocier avec le MNLA c’est :
    reconnaitrel’existence d’un territoire denommé AZAWAD qui couvrirait les régions de Gao, Tombouctou Kidal et en partie Mopti
    reconnaitre imp licitement la légitimité de ce groupe de criminels quin n’a aucune base légale ni populaire
    enteriner la partition de fait du pays
    légitimer l’usage ilégale de la force par un groupe d’individus contre le reste du peuple malien
    c’est donc trahir le peuple malien, très majoritairement opposé à toute partition de son territoire.
    A vous de choisir votre camp et de vous assumer devant le peule!
    Moi, je suis contre toute négociation avec toutes les forces maliennes ou étrangères qui ont agressé le peuple malien et occupé ilégalement son territoire, appauvri davantage les maliens.
    Nous avons les moyens pour recouvrer nos terres, notre liberté et notre dignité avec ou sans l’appui de la France ou les USA.
    Je vous prie donc, au nom de tous ces sans voix maliens de plus accepter d’apposer votre signature sur un document de plus au nom du peuple avec des traitres et indignes fils du Mali.Dites à ceux qui vous demandent de négocier avec ces criminels, que les lois maliennes et droit internationnal ont été violés par le MNLA et ANSARDINE et comme tous les maliens sont égaux devant la loi, les criminels doivent répondre devant la justice malienne et internationnale. Rien , ne peut justifier le comportement du MNLA et d’ANSARDINE donc pas de tolérance avec eux. Tout comme la France ne négocie pas avec les indépendantistes corses.Le Mali, peut vivre sans l’aide étrangère Thomas SANKARA l’a demontré au Burkina qui n’est pas plus riche que le Mali. Nous avons tout pour reussir, seulement nous n’avons jamais un leader patriote et bon gestionnaire pour mener le bateau Mali à bon port. Soyez ce leader la pour le bonheur du peuple malien!

  18. Timbuctu l’armee malienne n’existe pas aujourdhuit , c’etait aux temps du vieux modibo pere de la nation paix a son ame et aussi le GMT malgre tout n’a voulu ceder meme un ( sibiri kele ) , c’est a dire un seule poucet du territoire du Mali .
    Ne parle pas d’armee au mali des gens pas lache seulement mais aussi sans coeur , peine perdue .

  19. BILAL fils D’ ESLAVE TU NA RIEN A DIRE tu est un terroriste comme IYAD le micro reste ton dernier arme grande guelle ferme la bientot l’ armee Malienne va regler tes comptes

  20. MÊME PAS LA PEINE DE LIRE CE TORCHON
    AGZAWAD MON CUL OUE

    QUE L’ARMEE MALIENNE ATTAQUE MERDE ALORS

    ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

  21. Il connait bien AQMI pour avoir fait partie et lui et son organisation terroriste le MNLA ne change jamais au moins AQMI le courage d’exprimer sa position. Mais le MNLA c’est la ruse et après ils vont qu’ils ne se sont jamais séparés du terrorisme

  22. Ce Bilal est un terroriste étranger qui ignore l’histoire du Mali, sinon tous les maliens du nord savent s’exprimer en français et en Sonraï même ceux qui n’ont pas fréquenté l’école.Si la France ne l’expulse pas, bientôt le terrorisme va se developper en France.Le MNLA est un groupe de féneant qui n’aiment pas travailler et qui sont capable de tout quand ils sont dans la galère. Avant de se transformer en MNLA, ils prenaient les occidentaux au Sahel pour les vendre à leur associés du MUJAO et d’AQMI. Ils ont voulu se démarquer d’eux, voilà qu’ils ont subi deux bonnes corrections de la part de leur maître.

  23. “Est-ce que votre dernière arme c’est le micro ?” ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
    😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

Comments are closed.