Beydi Diakité, candidat à la mairie de la Commune IV : « Je ferai de la Commune IV une terre d’espérance et de prospérité pour ses filles et fils. Je compte œuvrer pour le bien-être de ses habitants ».

Il fait partie de la chair de la Commune IV, ce fils valeureux, qui a ressenti un grand frisson lorsqu’il s’est agi de se battre pour améliorer les conditions de vie des habitants, en acceptant devenir tête de liste BENKAN, une alliance de 3 partis politiques.

1

Il fait partie de la chair de la Commune IV, ce fils valeureux, qui a ressenti un grand frisson lorsqu’il s’est agi de se battre pour améliorer les conditions de vie des habitants, en acceptant devenir tête de liste BENKAN, une alliance de 3 partis politiques. C’est un monsieur très chargé, un jeune manager d’une intrépidité débordante qui a le sens des responsabilités. Candidat à la mairie de la Commune IV, Beydi Diakité s’engage pour sa commune. Pétri de convictions, rien n’est plus beau à ses yeux que le combat qu’il mène depuis plusieurs années déjà pour sa commune, parce qu’il croit en ses électeurs et promet de ne jamais les trahir. Nous lui avons tendu notre micro ce mardi 15 novembre 2016.

Le Pays (L.P) : Comment présente-t-on un jeune homme politique de votre trempe, au parcours riche ?

Beydi Diakité (B.D) : Je remercie votre journal pour l’intérêt porté sur ma personne en tant que tête de liste de la coalition BENKAN en Commune IV. Je suis ingénieur d’Etat en génie informatique de l’université M’hamed Bougera de Boumerdes en Algérie, conseiller élu à la mairie de la Commune IV depuis 2011. J’ai fait mes études primaires et secondaires à l’école de Djicoroni Para Fleuve, ensuite j’ai fait le Lycée technique de Bamako, pour continuer mes études universitaires en Algérie. J’ai également bénéficié d’autres formations en France, en Chine, etc.

En Algérie, j’étais déjà dans l’antichambre de la politique par mon militantisme. Lors de ce cursus universitaire, je fus Président cumulativement des étudiants Maliens de l’université de Boumerdes et de la communauté des Etudiants Etrangers. Successivement, vice-président et secrétaire général des Etudiants Africains en Algérie. J’ai été également le représentant de l’ex-président Amadou Toumani Touré, ATT, auprès de l’ambassade du Mali, en ce qui concerne les activités politiques. Le diplôme d’ingénieur obtenu, j’ai fait mon retour au bercail en 2007 pour m’investir au sein de ma commune afin d’aider les jeunes et les associations de femmes. J’ai pris fonction à l’Autorité pour la recherche  pétrolière  au Mali (AUREP). J’ai été choisi comme candidat aux élections communales de 2009 sur la liste du Mouvement citoyen, ce qui me permettra d’apprendre auprès de gens expérimentés. En 2011, lors des élections communales partielles en Commune IV, j’ai été élu conseiller. Chargé de cours dans les universités privées dont Technolab et ISC business School and Technology. Membre de plusieurs Associations et Secrétaire aux Relations Extérieures et à la coopération internationale du parti PS Yéleen Kura. Je suis Marié, père d’une fille.

LP : Pourquoi êtes-vous candidats pour les élections communales du 20 novembre prochain ?

B.D : Mes motivations ne datent pas d’aujourd’hui, elles se sont façonnées pendant plusieurs années. La Commune IV a besoin d’infrastructures, d’équipements sanitaire sanitaires, de services de santé, d’assainissement, de sécurité. Je voudrais à travers ma modeste personne, mon expérience et ma jeunesse, contribuer un tant soit peu à résoudre efficacement les besoins des habitants de ma commune. Je ferai de la Commune IV une terre d’espérance et de prospérité pour ses filles et fils. Je compte œuvrer pour le bien-être de ses habitants.

L.P : Vous êtes tête de liste d’une coalition de 3 partis politiques dénommée BENKAN. Comment en êtes-vous arrivés à un tel regroupement ? Comment avez-vous été choisi ?

B.D : BENKAN regroupe 3 partis politiques dont PS Yeelen Kura, UFC, CAP. Dans un premier temps, mon parti, le PS Yeelen Kura voulait s’engager seul dans ces élections. Vu l’enjeu de ces élections en Commune IV, nous avons été approchés par d’autres partis (UFC et CAP) pour former une alliance. C’est ainsi que j’ai été investi de la confiance de tous, certains dans notre alliance étant mes aînés, mes papas, pour être leur tête de liste compte tenue de mon expérience durant mon mandat de 5 ans. Au cours de ce mandat, je me suis armé de travail, courage et abnégation pour aider la population dont jeunes, les femmes du marché, etc. Toutes ces raisons ont favorisé mon choix comme tête de liste BENKAN. J’ai des solutions, j’ai des ambitions pour la Commune IV.

L.P : Dans votre programme de société que vous avez baptisé Ma vision pour la Commune IV,  vous évoquez de grands projets. Pouvez-vous en parler davantage ?

B.D : Pour devenir maire, il est impératif d’avoir un programme pour sa commune. Le mien, que j’ai nommé Ma vision pour la Commune IV, s’articule autour de plusieurs axes. En ce qui concerne le volet assainissement, vous n’êtes pas sans savoir que la plus grande décharge publique de Bamako se trouve en Commune IV. C’est aujourd’hui une honte pour tous les enfants de cette commune. Une fois élu, je m’engage à trouver les voies et moyens pour rendre la Commune IV plus belle et se débarrasser de cette décharge publique. Je compte créer des emplois dans ce secteur qu’est l’assainissement en donnant des moyens par le biais de projets partenariat public privé en associant des banques. Les jeunes ont besoins davantage de moyens, par exemple des tricycles, pour résoudre les problèmes d’assainissement, en faisant du porte-en-porte pour ramasser les ordures ménagères. C’est une honte aujourd’hui de constater des ânes tractés des chariots débordant d’ordures, en circulation dans notre commune, qui est le cœur, voire le centre des affaires de Bamako. Je compte moderniser le traitement des ordures en adoptant des méthodes modernes plus sûres, plus efficaces et plus rapides.

Pour ce qui est du volet sécuritaire, certains quartiers périphériques de la Commune IV tels Lassa, Taliko,  Sibiribougou constituent des nids d’insécurité et de banditisme qu’on doit éradiquer. Nous avons trois commissariats dans la commune à savoir le 5ème, 9ème et 14ème arrondissements. Il serait bon de doter ces quartiers périphériques de commissariat ou, tout au moins, de postes de police. J’ai l’ambition de créer une police communale qui sera plus proche des populations.

Afin de protéger nos enfants contre la consommation illicite de stupéfiants, je compte installer des postes de police à proximité des établissements scolaires.

Il est temps d’évaluer les centres de santé communautaires qui ont énormément servi les populations mais qui rencontres des difficultés aujourd’hui. Je m’engage à créer un prix compétitif pour récompenser les centre de santé les plus méritants, à rendre disponibles les médicaments essentiels afin de soulager les malades. Je compte renforcer les capacités du Centre de référence de Lafiabougou, qui a déjà fait l’objet de rénovation pendant notre premier mandat (2011-2016). D’autres initiatives de ce genre suivront concernant d’autres centres de santé notamment l’hôpital du Luxembourg, le centre de traitement de l’Ebola et bien d’autres.

Je compte résorber le problème du chômage par l’insertion des jeunes au sein de grandes entreprises pourvoyeurs d’emplois au sein de la Commune IV.

L.P : Tout cela nécessite des moyens. Comment comptez-vous vous y prendre pour le financement de tels projets ?

B.D : Avoir une ambition est une bonne chose. Mais il est encore meilleur d’avoir les moyens de sa politique. J’ai évoqué des projets entre le secteur privé et le secteur public. A ce niveau, nous allons travailler avec des partenaires. Mon ambition c’est de trouver une solution pour relever le niveau des taxes et des impôts au niveau de la mairie. Cela revient à collecter à temps ces taxes et impôts qui constituent des recettes pour la mairie. Mais le plus important, c’est d’initier de grands projets à travers par exemple un emprunt obligatoire de 500 millions à 1 milliard, avec un taux de 2,5% sur 5 ans, afin de renflouer les caisses de la mairie. J’ai les qualités nécessaires pour mobiliser les moyens pour la Commune IV. Nous trouverons les voies et moyens à travers l’emprunt obligatoire, l’amélioration des recettes, l’aide de l’Etat et des partenaires, les banques etc., pour financer nos projets.

L.P : Depuis 2011, vous êtes élu conseiller communal à la mairie de la Commune IV, par la suite président de la commission litige foncier et membre de la commission jeunesse. En cinq an, quel bilan pouvez-vous dressez au sein de cette commission litige foncier ?

B.D : Ma commission litige foncier est l’une des commissions les plus difficiles de la commune. Ce qui exige abnégation, don de soi, sérénité, sens de l’honneur. Lorsqu’on est amené à trancher entre un riche et un pauvre par exemple, on doit toujours garder à l’esprit qu’on a été élu pour dire la vérité. Durant ces 5 années, j’ai accompli d’innombrables tâches que ce soit à Kalabanbougou ou ailleurs. J’ai aidé les populations à obtenir leurs papiers de parcelles. Pour vous donner une idée, je traitais environ une quarantaine de dossiers litigieux par semaine. Cela donne une moyenne de 160 dossiers mensuels à traiter, 1600 en dix mois, ainsi de suite. La tâche indélébile qui marque ce premier mandat, c’est d’avoir aidé les plus démunis, les populations soif de justice à retrouver leurs terres. J’en suis fier aujourd’hui.

L.P : M. Beydi, quelle est la particularité de votre commune ?

La Commune IV a plus qu’une particularité. Sur six présidents de la République, quatre y sont séjourné. Il s’agit de Moussa Traoré,  Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré et Ibrahim Boubacar Keita. La Commune IV doit être la vitrine de Bamako, du Mali. Le centre des affaires de Bamako, ACI 2000, se trouve dans la commune IV. Nous sommes fiers de notre commune et nous comptons faire de l’ACI 2000 un pool d’excellence. La commune compte également une population très dynamique, engagée, des jeunes qui aiment leur commune et qui en sont fiers.

L.P : Comment se déroule une journée dans la vie de M. Beydi, aussi bien au boulot qu’à la maison ?

B.D : Mes journées sont très chargées, mon temps limité. Le matin, je me rends au service à  l’Autorité de recherche du pétrole (AUREP) où je suis responsable informatique, ou à la mairie, selon le programme du jour, selon les urgences. Entre 7h du matin et 16h de l’après-midi je suis entre la mairie et l’AUREP. Je donne aussi des cours dans les universités privées dont Technolab et ISC business School  and Technology, j’enseigne également en sécurité réseau télécom. Quand je ne suis pas au Mali, je reste engagé pour servir mon pays à l’étranger à travers des forums et rencontres internationales.

L.P : Votre mot de la fin…

B.D : Je remercie mes colistiers et tous les habitants de la Commune IV pour la confiance qu’ils ont placée en moi. J’invite l’ensemble de la population de la Commune IV à sortir pour voter massivement la liste BENKAN, le 20 novembre 2016, afin que nous parachevions ce que nous avons entamé il y a cinq ans. Notre logo est une colombe en position de vol portant une branche dans le bec. Faites-nous confiance pour que nous réalisions, ensemble, Ma vision pour la Commune IV. Choisir BENKAN, c’est choisir le développement, c’est choisir la victoire.

Propos recueillis par O. Roland

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Ne votez pas pour ce pauvre type tu sais ces jeunes ont beaucoup de diplômes dont le poids ne dépasse pas le papier sur lequel est mentionné , un vrai ingénieur n’a pas le temps d’aller mentir dans une mairie plutôt travailler sur les chantiers .

Comments are closed.