Notre pays est considéré comme le bon élève en matière de protection et de promotion des droits humains. Ces propos sont de M. Badra Alou Coulibaly, Directeur Général adjoint de l’Institut National de Formation Judiciaire ‘’Me Demba Diallo’’ qui se félicite du respect par le Mali des traités et conventions internationaux qu’il a ratifiés. Il s’est confié à l’Observatoire à la faveur de la session de formation organisée à l’intention des journalistes sur l’organisation et les procédures judiciaires à l’INFJ.
L’Observatoire : Qu’entend t on par ‘’Droits humains’’ ?
Badra Alou Coulibaly : les Droits humains par définition sont des droits inhérents à l’être humain. Ce sont des droits prévus par la constitution et protégés par celle-ci (Constitution).
A quel niveau sommes-nous dans la protection des droits humains, notamment des femmes et des enfants considérés comme le maillon faible de la société ?
Au Mali, la protection et la promotion des droits humains sont en bonne voie dans la mesure où notre pays a ratifié la plupart des conventions et traités internationaux relatifs à celle-ci (protection), notamment les femmes et enfants.
En dehors des textes internationaux, il y’a des normes nationales, telles que le code pénal et d’autres textes nationaux protégeant ces deux couches sociales que sont les femmes et les enfants.
Peut-on dire que l’objectif recherché est atteint avec ces trois (03) jours de formation des hommes de média sur l’organisation et les procédures judiciaires ?
La presse est un maillon essentiel de la démocratie. L’objectif recherché dans cette session de formation était de familiariser les hommes de médias aux notions d’organisation judiciaire, mais aussi aux procès devant les juridictions maliennes. Cet objectif est largement atteint avec ces trois (03) jours de formation. Nous nous en réjouissons pour cela.
Comment se porte l’INFJ ?
L’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) se porte bien, car il mène la tâche à elle confiée par les autorités maliennes. Un motif de satisfaction pour le personnel qui y travaille.
Cependant, l’institut connait des petits problèmes qui ne sont pas de nature à entraver à son bon fonctionnement.
Entretien réalisé par Ambaba de Dissongo