Le tout nouveau directeur de l’office Babougou Traoré vient de prendre son bâton de pèlerin pour sillonner tout les recoins de l’office. De Tamani en passant par Konodimini, Faroko, Dioro et Sibila, Babougou a rencontré les paysans mais aussi le personnel d’encadrement. Dans l’entretien qui suit, il tire le bilan des 5 jours de rencontre.
Yeko : Dans quel contexte se situe votre tournée?
BT : Cette tournée se situe dans le cadre d’une prise de contact avec les paysans. Après ma nomination courant mars, il était bon pour moi de montrer ma vision par rapport aux objectifs de l’office riz. Pour pouvoir travailler avec des gens, il faudrait que ceux ci aient votre vision des choses pour une compréhension mutuelle. Cela permettra à chacun de jouer pleinement sa partition dans le développement. Chaque partie doit honorer sa partition dans l’accomplissement du contrat plan. Ces visites nous permettront de cerner les problèmes pour mieux avoir des solutions durables profitables à tous.
Yeko : A quand le démarrage des travaux de Tienkounou ?
Par rapport aux travaux de Tienkounou, nous pouvons dire que les choses ont déjà commencé. Quant on parle d’aménagement, l’aspect le plus importent est la présence des engins. Sinon des qu’un projet est lancé on peut dire qu’il est rentré dans sa phase d’exécution. Un bureau d’étude a déjà réalisé tous les études de Tienkounou. C’est tout un processus à suivre et tout est mis en œuvre à niveau pour qu’en novembre prochain les travaux puissent démarrer. En dehors de l’aménagement, il y’à d’autres actions humanitaires qui seront faits en appui aux bénéficiaires. Nous allons sélectionner cinq centres de santé communautaires, CSCOM, en partenariat avec la direction de santé de Ségou en vu de la prise en charge des soins sanitaires des populations. Tienkounou est un projet de développement qui prend en compte tous les aspects intégrés au développement.
Yeko : La nouvelle campagne profile à l’horizon, quels sont vos objectifs ?
Pour cette nouvelle campagne nous envisageons de mettre en valeur les 32 000 hectares. En termes de rendement nous avons prévu au moins un rendement de 2 tonnes par hectare. En tous cas s’est ce qui constitue notre objectif au niveau de la culture du riz. Notre ambition ne s’arrête pas là. Nous voulons réaliser des performances dans le cadre de la culture des céréales sèches. Nous appuierons aussi d’autres activités génératrices de revenus surtout au près des femmes. Pour tout cela il faudrait un encadrement digne de ce nom qui ne fera pas défaut.
Yeko : Quel message avez-vous à l’endroit des paysans ?
Le message fort que je lance à l’endroit des paysans se situe en un certains nombres de points. Le premier point est le respect du calendrier. Savoir à quel moment quoi faire. Car, il faut compter avec la pluie et la crue. Aussi, je les exhorte à utiliser toute les techniques qui leur seront montrée par l’encadrement. Mais le plus important est le payement de la redevance eau car, on est paysan lorsqu’on a des parcelles. La subvention de l’engrais qui est une première au Mali est une initiative à saluer que les paysans doivent profiter. Il faudrait donc que chacun s’acquitte de ses obligations.
Propos recueillis par
Amadou Dembélé