Assarid Ag Imbarcawane, 2e Vice-président de l’Assemblée Nationale : «Il n’y a pas de problème touareg au Mali»

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Dans l’interview qu’il nous accordée, le 2e Vice-président de l’Assemblée nationale, Assarid Ag Imbarcawane, nous livre ses impressions sur la rébellion touarègue. Il démonte également les fausses affirmations du MNLA, qui fait croire à une discrimination des populations touarègues au Mali.

Honorable Assarid Imbarcaoune, député de Gao.
Honorable Assarid Imbarcaoune, député de Gao.

22 Septembre: Monsieur le Président, actualité oblige, il y a eu un affrontement entre différents corps des forces armées malienne, il y a eu des morts et des blessés graves. Quelle est votre réaction à chaud?

Assarid Ag Imbarcawane: Ce qui s’est passé ce matin au Camp Para entre des composantes de notre armée et des services de sécurité de notre pays, est tout à fait regrettable. Je pense personnellement que ce n’est pas le moment. Le moment est venu, en réalité pour nous, qu’il y ait l’unité de nos armées et de nos forces de sécurité, qu’elles se mettent toutes ensemble pour faire face à la situation qui prévaut dans le nord de notre pays. Au niveau de l’Assemblée nationale, le Président a été saisi du dossier. Nous avons rencontré la Commission Défense, le Président de l’Assemblée et moi-même. Et nous lui avons confié ce dossier, pour voir dans quelle mesure assurer un rapprochement, probable, possible, entre les différentes composantes de notre armée nationale. Voilà ce que je pense de cette affaire.

Est-ce à dire qu’on va vers une loi d’amnistie des évènements du 30 avril?

Vous savez, les lois d’amnistie sont du ressort du Président de la République. Ce n’est pas du ressort de l’Assemblée nationale. Je crois que, constitutionnellement, il n’y a que le Président de la République seul qui peut proposer une loi d’amnistie à l’Assemblée nationale. Elle-même ne peut pas la proposer. Si le Président de la République estime que c’est nécessaire, c’est à lui d’apprécier. Mais, en ce qui nous concerne, nous n’avons pas le pouvoir de  proposer une loi d’amnistie. Donc, il faut que cela soit clair dans l’esprit de tout le monde.

Parlons du nord maintenant. Est-ce qu’il existe au Mali ce que les média étrangers appellent la question touarègue?

Je crois que mon point de vue sur cette question a toujours été le même, depuis les années 1990 jusqu’à nos jours. A mon avis, il n’y a pas de problème touareg au Mali. Ce sont les discours, la communauté internationale, qui font qu’on pense qu’il y a un profond problème touareg. On passe tout son temps à parler de rébellion touarègue, à parler de problèmes qui existent entre les Touaregs et les populations du Sud ou entre les populations du Nord et du Sud. Je pense que tout ça c’est mal comprendre tout ce qui se passe au nord. Ce qui se passe au Nord n’a pas commencé aujourd’hui, mais bien avant l’indépendance. Après, en 1962, il y a eu une première agitation, qu’on ne peut même pas appeler rébellion, dans la région de Kidal. Dans les années 1990, il y a eu une véritable rébellion, à laquelle ont participé beaucoup de jeunes qui appartiennent à toutes les régions du Nord du Mali. Et puis, cette rébellion, qui est une invasion islamiste. Pour revenir à la question touarègue, je vais vous dire simplement que les Touaregs ne sont pas des rebelles. Et qu’il n’y a pas de problèmes fondamentaux entre les Touaregs et la République du Mali, entre les Touaregs et les populations du Nord et du Sud. Il faut que cela soit très clair pour tout le monde. Je pense qu’il faut situer les choses dans leur contexte. Il y a un petit groupe, qui, à chaque fois qu’il est mécontent, prend les armes et prétend parler au nom des Touaregs. Et, à travers la communauté internationale, parce qu’ils ont des lobbys très forts, ils essaient de relayer leurs messages et de dire que ce sont tous les Touaregs qui sont en révolte. Ce n’est pas vrai, nous ne sommes pas en révolte. Allez faire vos investigations.

Pourtant, pour la communauté internationale, les Touaregs sont discriminés. Pouvez-vous nous parler de ce que l’Etat a fait pour vous et dans les régions du Nord?

Ecoutez, je pense que le phénomène des discriminations, ou subir des pressions ou d’être opprimés par les populations du Sud, ce sont des faits qui sont dépassés. Ils ont avancé cet argument lors de la rébellion de 1990. Ils avaient dit que les populations du Nord étaient sous développées et qu’elles ne bénéficiaient pas des mêmes avantages que les populations du Sud. C’est la raison pour laquelle nous avons signé un Pacte national. Le Pacte du 11 avril 1992 dit tout. Il donne toute la possibilité de mettre en œuvre une discrimination positive des populations du Nord. C’est ce qui a été fait.

Quelle est cette discrimination positive?

La discrimination positive c’est que nous avons intégré 3 500 jeunes dans l’armée, dans les services de sécurité, dans la fonction publique, sans faire de concours. Ce qui n’a jamais été fait nulle part dans le monde. Nous avons intégré les jeunes dans les grades de Commandant, de Capitaine, de Lieutenant, de Sous-officiers et de cadres dans les fonctions de responsabilité. Je parle de l’Etat malien, ce n’est pas moi. C’est cela la discrimination positive en faveur des Touaregs. Finalement, c’est en faveur même de toutes les populations du Nord. Parce qu’il y a certaines populations qui en ont bénéficié. Les intégrations et tout ça, tout le monde en a bénéficié. Et, en matière de développement, je vous assure que, de 1992 à nos jours, tous les gouvernements successifs ont essayé de corriger le déséquilibre entre le Nord et le Sud. Ça, je vous le dis. Que ce soit dans la région de Tombouctou, de Gao, de Kidal, ils ont essayé de corriger le déséquilibre en matière de développement. D’ailleurs, c’est pour cela que vous voyez dans la presse qu’on parle de 1 400 milliards qui ont été investis dans le Nord. Donc, le problème n’est pas un problème de développement.

Pourtant, Président, les signes de ce développement ne sont pas visibles à Tombouctou, que je connais bien…

La région de Tombouctou a d’ailleurs été la première à bénéficier d’un véritable développement, à travers les Allemands, depuis 1993, 1994. C’est à Tombouctou que les Allemands ont commencé à faire des écoles, des dispensaires en dur, des points d’eaux et beaucoup d’autres choses, notamment des périmètres irrigués pour les populations. Elle a été la première région à bénéficier d’une subvention de la KFW (GTZ). La rébellion actuelle a arrêté un projet important dans la Région de Tombouctou. Il s’agit de la construction de la route Gomacoura -Tombouctou, de 500 km, goudronnée, pour essayer de désenclaver la région. Parce qu’aujourd’hui la région de Tombouctou est enclavée. On ne peut aller directement à Tombouctou sans passer par Douentza ou sans emprunter des pistes. Et ils ont détruit les engins. Les gens qui pensent qu’ils n’ont pas bénéficié du pays ne détruisent pas les outils de développement qu’ils trouvent sur le terrain. Les gens qui sont venus à Tombouctou ont tout détruit. Ils sont venus à Niafunké, où il y a avait la base – vie des constructeurs de cette route, ils ont tout détruit. Donc, je pense que cet argument, on ne peut plus l’avancer. Et c’est la même chose qu’ils ont faite à Gao. A Gao, la capitale de l’Empire Songhoy, où les populations ont toujours réservé un accueil chaleureux aux gens qui viennent. Ils ne peuvent pas venir dans la capitale de l’Empire Songhoy et casser tout ce qui existe. Les bâtiments de l’Etat, les écoles, les banques, les hôpitaux, les dispensaires. C’est inacceptable, c’est dramatique. Parce que cela ne doit pas arriver entre nous.

Alors comment expliquer que Tombouctou et Gao soient pillées et Kidal épargnée?

Mais c’est cela toute la question. Le jour où on aura l’occasion de leur poser la question, on va le faire. Mais je crois que chacun doit comprendre. C’est parce que, simplement, les chefs de cette affaire sont de Kidal. Ils sont venus à Kidal et ils l’ont protégée. Mais ils n’ont pas protégé les autres villes. Je pense que c’est très facile à comprendre. Alors que, si ce sont des gens qui marchent avec une idéologie véritable, ils doivent pouvoir protéger l’ensemble de ces régions. Mais cela n’a pas été fait. Aucune des villes, en dehors de Kidal, n’a été protégée. Ansongo n’a pas été protégée, Bourem, Diré, Ménaka, Goundam, Niafunké, non plus. Les outils de développement ont été purement et simplement détruits dans ces villes. Je pense que cela est très grave.

La France a sauvé le Mali d’une invasion islamiste avec l’Opération Serval. Aujourd’hui l’opération n’est pas finie, mais elle veut rentrer. Quelle est votre analyse de cette situation?  

Je ne comprends absolument rien de ce que la France dit. Parce que des gens qui ont juste commencé une opération, qui est juste à ses débuts, commencent à parler de retrait. Je ne peux pas comprendre ça. Parce que, ce que je vais vous dire, c’est que le Nord n’est pas récupéré, qu’il n’est pas sécurisé. Et l’armée malienne et l’armée française sont rentrées à Tombouctou, elles sont rentrées à Gao. L’armée française est entrée toute seule à Kidal, pas plus. Les environs de Gao et ses communes et celles de Tombouctou ne sont pas sécurisés. C’est la raison pour laquelle le MUJAO circule dans la zone. On lui a donné tout le temps de circuler et de poser des mines, de faire des attentats, de combattre des gens qui sont sur la route. Donc, je crois qu’il y a un travail profond à faire sur le plan de la sécurité de ces régions, avant de parler de retrait ou avant même de parler de Casques bleus. Je pense que le travail pour lequel la France et la MISMA sont venues, il faut d’abord qu’elles le fassent sur le terrain. Il faut qu’on sécurise ces régions avant de parler de quoi que ce soit.

Est-ce à dire que vous êtes opposés au départ des Français?

Je suis opposé au départ de toute force susceptible de nous aider à assurer la paix et la sécurité dans ces régions. Je pense que, de nos jours, les Français sont ceux-là qui nous ont sauvés  de la catastrophe. Donc ils ne doivent pas partir. Je pense que le moment n’est pas venu pour qu’ils partent aussi rapidement comme ça. Je fais confiance à la MISMA, hein!

Monsieur le Président, on parle également de dialogue politique avec le MNLA. Partagez-vous cet avis?

Le Président de la République n’a pas dit systématiquement qu’on peut dialoguer avec le Mnla. Il faut  remettre les choses dans leur contexte. Il a dit clairement que le MNLA est probablement fréquentable, dans la mesure où il accepte de déposer les armes, d’affirmer que le Mali est une République Une et Indivisible et qu’il accepte la laïcité de notre pays. A ce moment, on peut commencer à se dire bonjour. Voilà ce que le Président a dit. Il n’a pas dit plus que ça. Il ne va pas dialoguer un MNLA armé, qui est en train de cohabiter avec les Français à Kidal et qui occupe Ménaka.

Comment comprenez-vous la cohabitation de la France, venue nous libérer, avec nos agresseurs du MNLA?

Cette cohabitation est purement politique. Je n’y comprends rien. Parce que je ne suis pas à la base. Aucun parlementaire n’est à la base. C’est au niveau de l’Exécutif, en rapport avec les forces armées françaises qui sont venus nous aider. Je sais que la France a un très grand problème, que nous partageons avec elle. C’est le problème des otages. Elle a ses otages dans cette zone. Nous souhaitons qu’ils soient libérés, en bonne santé et tous en vie. Ce qui s’est passé à Kidal est purement politique. Je ne pense pas que ce soit la position de la France que de laisser le MNLA graviter autour de l’Etat malien. La position de la France est très claire, il faut parvenir à la restauration de l’intégrité territoriale totale de la République du Mali, à la laïcité de notre pays et à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles. Voilà sa position si elle n’a pas varié.

Croyez-vous à l’échéance du 31 juillet indiquée par le Président de la République?

Le débat a eu lieu ici à l’Assemblée nationale et nous avons émis un certain nombre de réserves. Nous avons évoqué un certain nombre de préalables, avant d’aller aux élections. Maintenant, c’est le Président lui-même qui a avancé la date du 31 juillet. Nous ne pouvons que respecter ce qu’il a dit. C’est lui qui tient le Gouvernement. Ils vont tout faire pour respecter ce délai. Si cela n’est pas possible, si les conditions ne sont pas réunies, c’est tout le monde qui va s’asseoir et reconnaître que toutes les conditions ne sont pas bonnes, nous-mêmes, au Mali, et la communauté internationale, et reculer la date. Dans tous les cas, la seule chose que je dis c’est d’éviter d’organiser des élections bâclées. Tel que cela a été dit par le Premier ministre ici à l’Assemblée nationale.

Pour revenir aux négociations, si le MNLA accepte les préalables, qu’est-ce qu’on peut négocier avec lui? Est-ce qu’il s’agit de les recruter dans les différents corps de l’armée et  de la fonction publique?

Je dois vous avouer que je n’y ai pas réfléchi. Parce que tout ce que vous indiquez a déjà été fait. Est-ce qu’il faut recommencer les mêmes choses? Je ne le pense pas. Car je pense qu’on a eu le temps de se connaître, de savoir qui est qui, et de connaître le comportement de nos camarades vis-à-vis de l’Etat malien. Je crois que la République et les populations maliennes ont fait des efforts. Je crois qu’on a essayé d’instaurer un climat de confiance entre tous les fils du Mali. Et, à chaque fois, la République du Mali a été l’objet de trahison de la part de ces gens, dans tous les domaines. Vous savez, j’ai lu une interview d’un des responsables du MNLA, un certain Moussa Ag Acharatmoun, un jeune. Il dit très clairement, «ceux qui sont venus de la Libye pour attaquer le Mali, c’est 700 jeunes. Tout le reste, ce sont les anciens combattants qui ont été intégrés dans l’armée malienne et qui ont déserté pour rejoindre le MNLA». C’est vous dire qu’il y a beaucoup de choses à faire avant même de savoir quels vont être les contours de la négociation. Cela va être extrêmement compliqué. Et ce n’est pas ce qui m’inquiète personnellement. C’est un peu la réconciliation entre les jeunes du MNLA et (je ne dis pas entre les populations du Nord, il n’y a aucun problème entre nous) ces populations, entre Ançar Eddine, le MUJAO et ces populations. Cela va être difficile. Voilà ce que je voulais dire.

Réalisée par Chahana Takiou et Youssouf Diallo

 

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22 COMMENTAIRES

  1. Je continue pour la suite :
    Certes les Touareg étaient pourvoyeurs du marché d’esclaves depuis si longtemps et même jusqu’à aujourd’hui les mêmes pratiques se renouvellent,surtout dans le domaine de servantes ( jeunes filles noires au service du maître )
    D’ailleurs , si l’application de la charia est d’actualité , c’est pour tirer avantage dans le coté sexuel là où le riche peut avoir quatre femmes et s’acheter un nombre important de servantes pour le besoin domestique et sans oublier l’essentiel le sexe .
    Je ne cache pas mon découragement en vers le pouvoir malien que je trouve flégmatique et nonchalant et même incapable de constituer un état de droit , vu les règlements de comptes entre les militaires en tregardant que leurs interets personnels sans se soucier des problèmes du peuple .
    Les Touareg , leur erreur c’est d’associer des énergumènes étrangers surtout des islamistes obscurantistes dans leur rang .La communauté Européenne ,Américaine les reconnaissent dans leur revendicat

  2. Et bien , mes chers Maliens , les berets rouges et verts démontrent que votre pays n’est pas mure et surtout n’est meme pas reconnaissant aux sauveurs qui combattent sur les fronts du nord pour sauver l’intégrité territoriale du pays .
    Les Touareg ,cette entité à ne pas négliger avec une culture enracinée depuis meme avant celle des bombara et consorts ,c’est un peuple connu au nom de Berbère ( Amazigh ) , historiquement peuple blanc venant d’Europe après dislocation de la planète ,s’installant en ce continent ,dont le nom Afrique leur revient en appelant ce peuple Averken en berbère ,qui veut dire le noire .
    Certes les Touareg étaient pouvoyeur du ma

    • @Vivox, cherches un autre site pour ta propaagande berbere et autres!
      Comme tu y es, je te rappelle que les Touaregs dont tu parles ont trouvé d’autres populations au Sahel! Ce peuple c’est le Songhoi, le Peulh, le Mandigue, etc…Tes verifications te permettent de decouvrir que tous ces peuples cités ont eu des gds Empires dont l’histoire est etudiée partout dans le monde!
      Moi personnellement tu me fais pas une leçon de Berbere, si je veux je peux m’en prevaloir! Pour tes histoires d’esclavage et autres, gardes les pour toi! Si vous etes un peuple esclavzagiste, tes lecteurs appricieront si c’est un vice ou une vertu! Salam!

      • Ecoute Monsieur Adrawi ; si je m’explique de la sorte c’est que l’histoire nous a toujours appris à chercher meme dans les roches les moindres traces laissée par les anciens peuple occupant telle région .
        Si on visite la région sud de l’Algérie c’est à dire le Tassili et l’Ahaggar ,on constate sur des roches tout un art rupestre est gravé qui datait depuis des millénaires .
        Y’a autres chose qui tapent aux yeux et au nez : les noms des villes , villages ,cites etc… portent les noms berbères .

      • avec seulement un peu de bon sens, et surtout de toponymie (la science qui étudie les noms de lieux, et qui consiste à rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés), tu sauras et surtout tu finiras sans aucun doute par admettre la berbérité de l’Azawad, faudrait-il néanmoins faire un autre effort non pas d’apprendre à parler le tamasheq mais au moins à comprendre la signification des mots. Tu vois il suffit d’un brin de volition, là encore faudrait-il avoir un tout petit peu d’honnêteté intellectuelle.

        • Merci à moi c moi de faire comprendre à Adrawi que l’Azawed est berbère ,son peuple est berbère son sol et ses montagnes aussi sont berbères .
          Le Tifinagh = le Tamashek = Tamazight ,ça englobe la culture nord-africaine ,c’est à dire le nord-malien (l’AZAWED) fait partie de cette partie du monde , la preuve nous partageons la même culture et nous sommes de même souche ethnique.

    • ton cul ouai tu parle d’histoire ton peuple que dit berberè tu les croient pouvoir dirigé meme un hamo.nous enseignons de toi a moi quels histoire faissant reference aux berbère dans cette region du nord de l’afrique.espèce de macrocephale si vous èes venus d’europe retournez y.alors tu la boucle Toi vivox

  3. AU DELà de la question touareg ,il faut mtenant parler d la situation des regions du nord!!il ya reellement un probleme de developpement qui se pose et d’absence de l’Etat dans toutes les parties du nord!j pense que ces rebelles qui sont rentrés au mali par l’algerie n’avaient rencontré personne du Mali à la frontière qui puisse leur dire deposer les armes si vous voulez rentrer chez vous au Mali.c’est c que le niger a fait et il ya plus aussi bcp d touareg labas.donc, j dis dabord il ya une faiblesse d l’appareil d’etat!A cela il faut ajouter le developpement,on parle d milliards investis au nord, mais personne n montrer un investissemnt important à kidal qui permet d developper la region!!aussi de douentza à kidal y compris les cercle d youwarou et tenenkou doivent etr reellment developpés!les milliards sont restés à bko, qu’on dise la verité aux citoyens maliens!!c’est vrai q nous n’aimons pas ces gens, mais il fo desormais q l’attention soit attirée vers ces localité

  4. 1. Félicitations au Gouvernement pour avoir lancé enfin les mandats d’arrêt nationaux et internationaux contre le MNLA/ MIA/ ANESARDINE / MUJAO. Reste maintenant le suivi de l’application des mandats. Il reste tout aussi à arrêter nos voyous militaires insouciants, inconscients de Bamako qui se croient pires que dans la jungle. Même dans la jungle, les animaux font front commun contre un danger commun. A moins que les bérets verts de Bamako ne soient du même bord que les terroristes, ce qui ne serait guère surprenant vu la similitude de leurs actes (les uns terrorisant au nord, les autres au sud). Si vous voulez reprocher quelque chose aux bérets rouges en ville, vous leur envoyez des gendarmes au lieu d’aller tirer sur eux et leurs familles, les étrangers nous ayant sauvés d’une colonisation certaine étant au front. Après les multiples interventions de l’ensemble des sages de Bamako, Mr Django perd son temps à discuter avec ces voyous. Un âne, un incorrigible, un obsédé sexuel ne connaissent que le bâton ou la castration. Il ne s’agit ni plus ni moins que de les mettre aux arrêts ou de les radier pour qu’ils aillent officiellement grossir le rang des MUJAO/ANESARDINE, leur vraie place en réalité. Et, il faudrait assez rapidement constituer des unités mixtes et envoyer le maximum de combattants issus du Nord au Sud, et vice versa, pour que les soldats du Sud s’aguerrissent dans le combat au Nord. D’ailleurs, pratiquement tous les militaires du Mali devraient être positionnés sur la ligne de front de Kayes à Kidal : il n’y a aucune raison de garder des militaires à Bamako ou à Sikasso. ET TOUTE LA GESTION DE L’ARMEE NE DEVRAIT PLUS ETRE UN SECRET DEFENSE POUR L’ASSEMBLEE NATIONALE, LE VERIFICATEUR GENERAL ET LES DIFFERENTES STRUCTURES DE CONTROLE, LES MINISTERES DES FINANCES, DU BUDGET OU DE LA JUSTICE… CE SUPPOSE SECRET DEFENSE EST A LA SOURCE DE TOUS LES RECRUTEMENTS NEPOTIQUES, DETOURNEMENTS ET MALVERSATIONS EN TOUT GENRE DANS L’ARMEE MALIENNE.
    2. Mettre en place et pérenniser un système de renseignement de l’armée /gendarmerie /police en milieu nomade surtout où se déplacent la majorité des terroristes (en ne confondant pas renseignement et délation) : retour de l’administration, rencontres régulières lors des foires hebdomadaires, convocations des chefs de fraction par l’administration dans les 3 chefs lieux de Région du Nord en vue de la désignation de leurs représentants au dialogue national, tournées aériennes et terrestres de troupes solidement armées en milieu nomade pour rassurer les nomades livrés aux représailles des terroristes.
    3. Systématiser et pérenniser le système de brigades d’autodéfense encadrées par l’armée dans le maximum de villages et de villes de la ligne de front, etc. Ces brigadiers bénévoles, discrets, encadrés par l’armée, efficaces dans le renseignement, faisant un cercle autour de la ville la nuit avec leur chef de groupe, viennent en complément de l’armée qui les a utilisés avec succès par le passé.

  5. MERCI MON DÉPUTÉ QUE DIEU VOUS BÉNISSE VOUS UN VRAI RESPONSABLE LE MEILLEUR MALIEN FIER D ÊTRE MALIEN UN INDIVIDU QU OI QU IL FASSE QUOI Q IL DISE IL A TOUJOURS DES ENNEMIS

  6. l action diplomatique de mr AG IMBARCAOUANE a ete determinante pour demonter les mensonges du mn.., le mali vous est reconnaissant de votre action et de votre patriotisme

  7. Ce qui est sure et certain est que tous les Occidentaux qui parlent de la question Touareg le font uniquement dans le but de soutirer des FONDS de leurs gouvernements respectifs pour des faits de CORRUPTIONS avec leurs acolites Touaregs.
    Les Gouvernements Occidentaux et les Multilateraux doivent ouvrir grand les yeux pour ne pas tomber dans cette arnaque dont des experts en manupulations financieres vehiculent en Europe.
    Ce que les deux precedents gouvernements d’Alpha et ATT ont fais pour le Nord au detriment des autres regions sont faits historiques quantifiables et indegnables.
    Les MENSONGES sur les negligences du Nord doivent arrete surtout ces meme fils du Nord ont ouvert la porte aux terroristes fanatiques a la DESTRUCTION des infrastructures realisees pendant 20 ans de constructions.
    STOP! 🙁 😈

  8. Mon frere Moussa,
    Je vous donne la fomule de KATI.
    KATI=CAUSES+EFFETS+CONCEQUENCES.
    Aller revise l’histoire du Politique Malien depuis 1968 et revien.
    Laisse les conors

  9. Voici des vrais gens que france 24, RFI en quelque sorte les chaine francaise douvent interroger ecouter et publier mais helas se sont les menteurs de MNLA qu’ils interrogent ,
    En fin de compt MNLA =France

  10. PLUS BRAVE QUE LA PLUS PART DE CE PAYS… EN PARTICULIER LES GUEULARDS DE KATI ET DE LA RUE COPAM….

    Moussa Ag,…sans autre commentaire …

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