Aminata Dramane Traoré : ‘’Ce qui se passe à Kidal conforte ma thèse’’

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Le Général De Gaulle a été clair : la France n’a pas d’amis, mais des intérêts. A nous de confier nos destins à des dirigeants qui savent protéger les nôtres. Apres avoir participé au Forum social mondial Tunis 2013, l’altermondialiste, Aminata Dramane Traoré se confie à l’Enquêteur et fait le point de sa participation à cette grande rencontre internationale. Qui a regroupé plus de 70 mille personnes venant de plus de 130 pays de la planète. 

Aminata Dramane Traoré
Aminata Dramane Traoré

L’Enquêteur : Bonjour Aminata Dramane Traoré. Vous venez de rentrer du Forum social mondial à Tunis, quels sont les enseignements que vous avez tirés ? D’abord au plan de l’organisation ; Et au plan de la qualité des participants ; D’aucuns pensent que des sommités altermondialistes n’y étaient pas. Qu’en dites-vous ?

Aminata : Le Forum Social Mondial (FSM) est toujours un grand moment de rencontre de tous ceux qui plaident pour un ordre mondial plus juste et solidaire. Il a largement contribué à l’émergence de nouvelles formes de résistances et de luttes contre le système néolibéral dont les ravages sont désormais clairs partout, y compris dans les vieux pays industrialisés.

Le choix de Tunis pour abriter l’édition de 2013 n’est nullement un hasard. Ce pays, en tant que symbole des « révolutions arabes » est riche d’enseignements. La dignité, une valeur chère aux peuples, était au cœur du débat.

L’organisation a été globalement satisfaisante. Nous n’avons pas de raison de nous plaindre quand on sait que la Tunisie reste confrontée à d’énormes contraintes financières, politiques et institutionnelles comme les autres pays en quête d’alternatives aux dictatures dont celle du marché.

Quant aux participants, ils sont plus jeunes et confiants en l’avenir du fait de la convergence des luttes des peuples opprimés.

Quelques figures emblématiques du FSM n’ont pas fait le voyage de Tunis pour des raisons que j’ignore. Mais la plupart d’entre elles étaient présentes.

L’Enquêteur : Vous avez, à l’occasion, fait plusieurs communications. D’abord quels sont les thèmes que vous avez abordés ? Et pouvez-vous revenir pour nos lecteurs sur les points saillants de ces communications ?

Aminata : Le Mali, comme vous le savez, était attendu au FSM. Et nous sommes nombreux à avoir contribué aux différentes activités.

J’ai eu le privilège d’intervenir lors de la cérémonie d’ouverture pour rendre compte de ma lecture de la situation dramatique de notre pays. Elle résulte, comme je l’ai souvent souligné, de l’échec lamentable des politiques néolibérales au sud comme au nord et de l’échec tout aussi lamentable de ce que la « communauté internationale » a salué comme une démocratie exemplaire.

J’ai développé cette thématique lors de mes différentes interventions en m’appesantissant sur la question de l’Etat (mis en faillite par les programmes d’ajustement structurel. J’ai insisté sur les fausses promesses de lutte contre la pauvreté, contre le chômage, contre la corruption, contre l’impunité), le chômage endémique des jeunes.

L’Enquêteur : Le Forum s’est tenu à un moment où le Mali traverse une crise militaro-politique sans précédent de son histoire et des remous socio-politiques traversent le continent. Cela ne rend-il pas moins optimiste les résultats escomptés par les initiatives et actions issues du forum social mondial ?

Aminata : Nous ne sommes pas moins optimistes parce que nous sommes conscients de l’énorme difficulté de mise en œuvre des alternatives économiques, sociales, politiques et environnementales qu’exigent l’ampleur et la gravité de la crise systémique. Notre pays, faut-il le rappeler, n’est pas une planète à part, mais une parcelle du monde global et malade du TINA (There Is No Alternative) de Margaret Thatcher. D’une poigne de fer, l’ancienne Premier ministre britannique fait partie de ceux qui ont cru devoir transformer le monde en un marché gigantesque où tout se vend et s’achète. C’est  le capitalisme malien prétendument gagnant qui s’est effondré à force de pousser les gens à bout au nord comme au sud du pays.

Le sous-emploi et le chômage, la paupérisation, les salaires de misère, la sous-administration des régions du nord, l’état de l’armée, la porosité des frontières et l’essor de l’économie souterraine sont autant de situations engendrées ou aggravées par la logique du profit.

Nous nous battrons autrement dans ce pays le jour où une masse critique de citoyens réalisera le lien entre la nature de l’économie mondialisée et nos maux.

L’Enquêteur : De façon plus globale, quels sont les enjeux de l’intervention française au niveau sahel et les conséquences sur les populations vulnérables ?

Aminata : Les enjeux de l’intervention française découlent de l’impérieuse nécessité pour l’ancienne puissance coloniale de relever les défis économiques (croissance, compétitivité, emploi), énergétiques et sécuritaires qui l’interpellent à travers une « diplomatie économique offensive ». Ce dessein revêt aujourd’hui dans notre pays la forme de la militarisation que nos concitoyens, dont je comprends la peur des djihadistes, ont salué et interprété comme une mission de libération.

L’Enquêteur : Quel commentaire faites-vous de l’intervention de l’armée française au Mali et de l’interdiction faite à l’armée malienne de pénétrer à Kidal ?

Aminata : Ce qui se passe à Kidal conforte ma  thèse.

L’Enquêteur : A votre avis, quelles sont les causes fondamentales de la crise qui sévit au Mali et en quoi les élections de Juillet peuvent aider à sortir le pays de ce douloureux cycle ?

Aminata : Nous ne nous donnons pas les moyens de sortir de cette situation dramatique en nous en tenant au discours officiel qui la décline en deux volets : une crise humanitaire et sécuritaire au nord à résoudre par la militarisation et une crise institutionnelle et politique au sud. L’organisation d’élections « transparentes » serait la solution miracle à cette situation. Rien n’est moins certain si on occulte les politiques économiques qui enrichissent une minorité de Maliens au détriment de l’immense majorité. Nous devons changer d’économie de manière à garantir au plus grand nombre, en l’occurrence les jeunes, les femmes, les ruraux, en ville comme à la campagne, la possibilité de vivre dignement de leur travail. Cette perspective requiert un changement de paradigme que les élites politiques et économiques n’osent pas envisager.

L’Enquêteur : Madame, la venue de la gauche française au pouvoir a suscité beaucoup d’espoirs en Afrique. On a même vu flotter des drapeaux africains à l’investiture de François Hollande en France. Aujourd’hui serait-il injuste de dire que l’espérance n’a été qu’une grande désillusion pour le continent ?

Aminata : Je ne crois pas que toute la gauche française approuve les interventions militaires de la France dans nos pays. Le parti socialiste est confronté ici au même dilemme qu’en France : la difficulté de concilier ses idéaux de justice et de respect des droits humains avec la défense des intérêts des multinationales.

Le Général De Gaulle a été clair : la France n’a pas d’amis, mais des intérêts. A nous de confier nos destins à des dirigeants qui savent protéger les nôtres.

L’Enquêteur : Un mot sur la mort de Hugo Chavez ?

Aminata : Le Président Hugo Chavez appartient à cette génération de dirigeants latino-américains qui ont osé revendiquer le droit de leurs peuples de disposer de leurs richesses. L’immense majorité de son peuple lui est reconnaissant, même si de nombreux problèmes demeurent. Je lui rends un vibrant hommage.

L’Enquêteur : Comment structurer la gouvernance mondiale afin de mettre fin à la situation de guerres permanentes que nous vivons?

Aminata : Je me méfie de la notion de gouvernance qui sous-entend que le système est vertueux et qu’il suffit d’en améliorer le fonctionnement pour que le monde soit plus juste. Le ver est dans le fruit. C’est un changement de cap qui s’impose.

 L’Enquêteur : D’aucuns pensent que Le Forum social mondial pourrait permettre la construction d’une autre ONU au service des peuples désireux de vivre dans un monde de paix, de sécurité, de justice et de progrès. Cela ne vous semble-t-il pas trop idéaliste ?

Aminata : Les gagnants de la deuxième guerre mondiale ont mis en place un système qui sert d’abord leurs intérêts. La rapidité et la facilité déconcertantes avec lesquelles les différentes résolutions concernant notre pays ont été adoptées au Conseil de Sécurité en disent long sur le caractère antidémocratique de l’ONU. Sa réforme, qui est à l’ordre du jour, ne se pose pas seulement en termes de représentativité des régions, mais aussi en termes de justice et d’éthique.

Aliou BadaraDiarra

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53 COMMENTAIRES

  1. Nous te soutenons et t’admirons pour tous les combats que tu mènes du côté du peuple malien et de concert avec d’autres patriotes maliens.
    Belle et intelligente, tu es une conscience éclairée pour toute la jeunesse patriotique africaine. N’écoute pas les salauds qui t’insultent; et sache qu’on n’est jamais prophète chez soi. Joseph Ki-Zerbo tout comme Cheick Anta-Diop, le disaient souvent.

    • ….sache qu’on n’est jamais prophète chez soi. Joseph Ki-Zerbo….le disait souvent

      Je vous remercie de ne pas juxtaposer le nom Joseph Ki-Zerbo, qui m’est très cher, à celui de cette grande intellectuelle….un peu fumiste, quand même.

      Et….Yeah….Yeah….Yeah….. Nous ne laisserons pas cette belle dame essayer d’oublier petit à petit ceux qui furent ses amis……

      NON À LA RÉINTÉGRATION DES ASSASSINS DE L’EMIA

      « Le Sphinx » avait décidé, pour la cohésion sociale et l’entente entre tous les militaires, de geler les révélations et témoignages accablants qu’il a pu recueillir auprès des principaux témoins qui ont assisté à l’exécution sommaire de cinq de leurs camarades par leurs ainés de la 3ème année de l’EMIA. Exécution qu’ils ont voulu cacher sous fonds de bizutage ou de « bahutage » comme le disent nos militaires. Mais seulement, depuis quelques moments, une certaine presse a été commanditée, pour lancer des ballons d’essai afin de préparer l’opinion nationale et internationale à la réintégration de ces assassins au sein de notre armée. L’argument fallacieux est tout trouvé : nos spin doctors largement rétribués par certains membres du CNRDRE – devenus multimillionnaires depuis le coup d’Etat du 22 mars, à force de rapine, pillage et chantage- ont pour mission de faire croire à l’opinion que les élèves-officiers d’Active étrangers inculpés dans le meurtre de cinq de leurs cadets ont été réintégrés au sein de leur armée respective et que certains font même partie des contingents de leurs pays, envoyés au Mali, dans le cadre de la MISMA pour aider notre pays à reconquérir son septentrion.

      Pourquoi ces officiers s’agitent-ils aujourd’hui ? Tout simplement, ils veulent être exonérés de toute poursuite parce qu’ils ont « pris » le pouvoir depuis un certain 22 mars 2012.

      Oui parmi les putschistes, il y a quatre lieutenants qui avaient été mis sous mandat de dépôt par le juge d’instruction chargé de l’affaire pour le délit de non assistance à personnes en danger. Ce sont eux avec justement leurs élèves – qu’on avait arrêtés à et inculpés pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort, sans intention de la donner, coups et blessures volontaires avec préméditation, tortures, complicité, à la suite d’une enquête préliminaire minutieusement menée par le Groupement de la Gendarmerie de Koulikoro,- qui sont les auteurs du putsch du 22 mars 2012.

      Ce jour-là, ils ont libéré les élèves-officiers d’active qui étaient incarcérés -disons plutôt en résidence surveillée – à l’école d’application des officiers de Kati, leur ont remis armes et minutions pour descendre sur le Palais présidentiel sis à Koulouba. . Ce sont ses officiers encadreurs à l’EMIA et leurs élèves-officiers d’Active qui devraient être radiés des effectifs de l’armée qui ont perpétré le putsch qui a fait une quinzaine de morts. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles, les putschistes n’ont jamais voulu donné la liste des membres du tristement célèbre Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE ), au risque d’être dès les premiers jours désavoués par les Maliens.

      ATT avait, malheureusement refusé de signer leur décret de radiation sous le prétexte qu’il ne voulait pas affaiblir davantage l’Armée malienne qui était déjà en guerre au Nord . Et il avait même, entre temps rappelé et nommé le colonel-major, Soungalo Coulibaly, directeur de l’EMIA au moment des faits au poste de chef d’Etat major adjoint de l’Armée. Il faut noter cependant que le capitaine Amadou Aya Sanogo, bien qu’étant encadreur à l’Emia au moment des faits n’est, contrairement à certaines allégations, pas du tout concerné par ce dossier pour la simple raison qu’il était, ce jour-là absent de Tientienbougou, où ont eu lieu les assassinats. A son retour le soir à Koulikoro, c’est lui qui est allé demander aux encadreurs et aux élèves de retourner à l’Ecole.

      Flash-back sur des assassinats prémédités

      Cinq jeunes élèves-officiers d’Active sont morts ce triste jour du lundi 3 octobre 2011. Ils ont pour noms : Fatou Seck Gningue venue du Sénégal, Sékou Aw, Cheick Oumar Bouaré, Sidiki Tangara, Thierno S Kéïta, tous jeunes maliens. Une chose est pour le moins sure : il ne s’agit pas d’accident, encore moins d’incident. Un des bourreaux, en l’occurrence Amadou Kaba Diakité, n’avait-il pas promis pendant le week-end mort d’homme aux victimes lors de ladite séance de « bahutage » ? Une tradition très contestée, au cours de laquelle, les aînés ou « affreux » dans le jargon militaire, à savoir ceux de la classe supérieure, manœuvrent quelque peu leurs cadets. Qu’on se le dise tout de suite : la pratique n’est pas réglementaire. Il s’agit à l’origine juste de donner un aperçu des difficultés du parcours au nouvel arrivant dans le compartiment supérieur. Il a pour objectif de developper chez le futur officier le respect de la hiérarchie, le caractère et la personnalité , la résistance et l’endurance aux épreuves physiques et morales et de renforcer la solidarité et la cohésion du grope. Au cours du bizutage, les insultes, les atteintes à l’intégrité physique et autres formes de tortures sont strictement interdit. Aucun contact physique n’est autorisé. Et le phénomène n’est pas propre à l’armée malienne ou à l’Ecole militaire interarmes (EMIA). Il existe au niveau de tous les autres corps( Police, Gendarmerie , Garde nationale, Douanes et mêmes certains établissements scolaires supérieurs). Mais hélas, il a tendance à se transformer en règlement de compte. L’EMIA, pour sa part reste une école de formation plutôt intellectuelle que physique. Créée en 1963, elle était d’abord installée à Kati avant d’être transférée en octobre 1980 à Koulikoro sur le site que l’on baptisera plus tard, Centre d’instruction Boubacar Sada Sy, (paix à son âme) du nom de l’ex-ministre de la Défense des années 94. Ses missions sont connues. Il s’agit de la formation initiale des officiers d’Active, de réserve et surtout, la promotion de la recherche scientifique et technologique. De manière formelle, la formation physique ne constitue pas à l’EMIA une priorité. En tout cas pas pour l’élève de 2ème année, lesquels ont déjà dépassé ce cap lors de la formation de base appelée CI (Centre d’instruction).

      Ce qui s’est réellement passé ce 3 octobre 2011

      Quelques jours avant, les victimes ont reçu des appels téléphoniques de la part de la part de leurs futurs bourreaux les mettant en garde contre ce qui les attendait ce fameux lundi 3 octobre. Les menaces et harcèlements se faisaient tellement insistants au point que certaines prirent peur et sollicitèrent même la protection de certains officiers. Une alerte qui ne servit malheureusement à rien. Ils arrivèrent donc le samedi à l’école la peur au ventre.
      Le lundi 3 octobre donc, ils seront conduits à 4 heures du matin à Tientienbougou , un village à quelques kilomètres de Koulikoro où se trouve le site dévolu aux exercices de l’Ecole. Sans la présence d’instructeurs auxquels les bourreaux avaient acheté plusieurs bouteilles de vin, de gin, de bière, bref des hectolitres d’alcool qu’ils vont siroter loin, à l’ombre des manguiers. Ce fut la fin atroce de cinq d’entre eux et de sévices corporels pour d’autres. Ils étaient au nombre de 57.

      Noyé dans un tonneau, la tête fracassée

      Arrivés sur les lieux, les tortionnaires prirent soin de leur retirer leurs téléphones portables avant de les soumettre à d’intenses manœuvres physiques. Si intenses que les élèves de la 2ème année se rendirent finalement compte que l’exercice dépassait le cadre du bizutage. Elles demandèrent clémence à leurs bourreaux. Sans succès. Pas de pitié. Certains commencèrent à évacuer du sang par les narines. Une situation qui aurait dû affecter n’importe quel humain en état normal. Mais les maîtres du jour n’en ont cure. L’agonie des malheureux les amusait plutôt. Ce qui fera dire à raison qu’ils étaient sous l’effet de l’alcool et/ou des stupéfiants. A notre passage à Tientienbougou, on a ramassé plusieurs mégots de marijuana et de sachets de gin.

      Déjà affaiblis et agonisant, les malheureux ne purent opposer une quelconque résistance à leurs ennemis. Ils se rendirent compte qu’ils étaient tombés dans un guet-apens, dans un véritable traquenard. Des traces de coups étaient visibles sur leurs corps. Leurs visages étaient tuméfiés et boursouflés. Les tortionnaires ne sont tout simplement pas allés avec le dos de la cuillère. Parmi eux figure en bonne place, le nommé Amadou Kaba Diakité, fils d’une grande dame. Il a dit avait dit à ses victimes une semaine à l’avance qu’il était formé pour tuer. Il avait promis de vive voix à Thiermo Seydou Kéïta une des victimes, et ce devant témoin qu’il y aura mort d’homme au cours de cette épreuve de bizutage.

      Selon nos investigations, c’est l’élève –officier d’Active, Cheick Oumar Bouaré qui constituera leur première victime. Il était considéré, à tort, par les bourreaux du jour, comme le petit ami de la Sénégalaise, Fatou Seck Gningue, de la même classe. Elle sera exécutée dans des conditions effroyables que nous évoquerons plus tard. Cheick Oumar Bouaré fut roué de coups de bottes, ceinturons et de bâtons. Quand il tomba, inerte, son camarade Sékou Aw implora l’indulgence des bourreaux. Ce qu’il ne fallait pas, il fut pris à son tour. Ils le rouèrent de coups jusqu’au dernier souffle. Leur ami, Thierno Seydou Kéïta se mit à pleurer. On venait d’exécuter ses deux camarades devant lui. Il subit le même sort. Non sans s’être défendu allayment. Complètement épuisé, il eu le courage d’arracher des mains d’un de ses tortionnaires sa gourde pour boire. Mal lui en prit. Ils tabassèrent copieusement. Il courra vert un baril rempli d’eau de pluie pour boire, ils lui prirent les deux pieds et l’immergèrent dedans jusqu’au dernier soubresaut de corps.

      Comme le radeau de la Méduse

      Mais qui sont les présumés auteurs de ses actes d’un autre siècle ? Toujours selon nos investigations ce sont, outre Ahmadou Kaba Diakité, qui semble être le cerveau, les élèves-officiers Daouda Soukouna, le chef Tonjon, Mahamadou Macalou, Moussa Balla Kanté, Kalifa Camara, Bakary Dramé (hélas) Modibo Diarra, Mohamed Coulibaly, Sekou Fané, Hawa Traoré, Halima Camara, Adiaratou Béré , Fatou Kéïta -oui, il y avait des filles- tous Maliens, Ousseini Karambiri (Burkinabé, Mouzon Banadjuba (Togolais), Mohamedoul M ; N’Diaw (Sénégalais ) , Elvis Diaman Kouakou et Paul Brou (Ivoiriens) et j’en oublie.

      Mais pourquoi s’en prendre à une femme aussi ? Il nous revient queue l’un des bourreaux Ahmadou Kaba Diakité était tombé fou amoureux de la Fatou Seck Gningue qui, comme toute bonne Sénégalaise avait une forme de bouteille Coca-Cola. Elle n’a jamais cédé aux mille et une avances de son soupirant. Voilà le principal mobile de ces crimes perpétrés par les grands-frères qui ne pouvaient pas accepter que leurs cadets sortent avec des filles qu’ ils aiment.

      Après Thierno Kéïta, ce fut donc le tour de leur ami Sidiki Tangara. Il subira le même sort que ces quatre autres camarades de « grin »

      C’est en ce moment que Fatou Seck Gningue comprit que la fin était proche pour elle aussi. Elle courût de toutes ces forces, poursuivie par la meute d’assassins. Elle rencontra un jeune berger de 15 ans autour de la ceinture duquel elle s’accrocha comme le radeau de la Méduse. On l’arracha vivement et la rouèrent de coups. Elle reçut en plein front un coup de ceinture qui lui fut fatal. Le jeune berger que « Le Sphinx » a rencontré à Tientienbougou en tremble encore. Lui et son grand-frère étaient dans les parages, ils en ont vu des choses.

      Fatou est morte pour avoir rejeté l’idylle dont elle ne voulait pas. C’est son seul crime. Thierno Seydou Keîta , Cheick Oumar Bouaré, Sidiki Tangara et Sekou Aw ont été exécutés ; ils sont morts eux-aussi, à la fleur de l’âge. Leur seul crime a été d’être des camarades de classe et amis à la charmante Fatou Seck Gningue. Il faut rappeler qu’ils ne sont pas les seules victimes de la horde sauvage. Il y 9 blessés graves parmi leurs camarades de classe. Ceux qui ont compris tôt qu’il s’agissait d’un traquenard ont vite pris leurs jambes au cou.

      « Le Sphinx » en a rencontré plusieurs élèves de la 2ème année, sous le sceau de l’anonymat. Leurs témoignages donnent froid au dos. Nous y reviendrons.

      Mais où étaient les instructeurs pendant toute cette boucherie ? Eh bien ! A l’ombre des mangueraies en train de prendre du bon temps. Parmi eux, un Capitaine, 5 Lieutenants et 6 Sous- Lieutenants. Ils sont presque tous membres du CNRDRE, la junte militaire qui perpétra le coup d’Etat du 22 Mars 2012.

      Ce qui est gravissime, c’est qu’une certaine presse largement bien payée est en campagne pour que des individus pareils, tous à l’époque sous le coup de mesures disciplinaire et judicaires réintègrent notre armée.
      Décidément, il faut du tout pour faire un monde immonde.

    • DIBI
      “Belle et intelligente”
      Belle…………..?????
      Dibi, non content d’etre c.on, il faut en plus que tu sois myope!

      Certains élus pratiquent honteusement le “cumul des mandats”, toi, tu pratique tristement le “cumul des tares”

  2. Aissata Diallo
    “Les maliens sont trop ignorants”

    C’est exactement la réflexion qu’on se fait quand on lit tes posts!!! 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀

    • MME TRAORE

      VOICI NOTRE MATERIEL

      ON ETAIT SOUS EQUIPEE

      POINT BARRE

      Avant le début du conflit de 2012, on comptait les moyens matériels suivants[réf. nécessaire] :

      21 chars T-34
      18 chars Type 62
      12 chars T-54E/55
      nombre non communiqués de chars PT-76[6]
      30 blindés BTR-40
      20 blindés BRDM-2, 16 remis en état après le déclenchement du conflit[7].
      10 blindés BTR-60, 19 BTR-60PB ont été réceptionnés fin 2012[7].
      10 blindés BTR-152
      5 blindés RG-31 Nyala
      8 pièces d’artillerie tractées D-30 (122 mm)
      6 pièces d’artillerie tractées M-1944 (100 mm) # 6
      6 canons D-44 (85 mm)
      6 pièces d’artillerie antiaérienne M-1939 (37 mm)
      6 pièces d’artillerie antiaérienne S-60 (57

  3. OUI LE TERRORISME EXISTE ET C’EST UN PHENOMENE REEL CONTRE LEQUEL IL FAUT LUTTER!!!! TRANSFORMER TOUT UN PAYS COMME LE MALI EN UNE ARENE DE COMBAT CONTRE LE TERRORISME, EST CRIMINEL! LA METHODE DOIT ETRE INTELLIGENTE CAR NOUS PARLONS DE 14 MILLIONS DE VIES HUMAINES! 14 MILLIONS DE MALIENNES ET DE MALIENS!!!! IL EST EGALEMENT EVIDENT QUE TOUTE UNE INDUSTRIE S’EST DEVELOPPE’E AUTOUR DE CETTE LUTTE CONTRE LE TERRORISME!!!! PLUSIEURS INTERETS FINANCIERS SONT IMPLIQUE’S! CERTAINS DESDITS INTERETS NE VEULENT PAS VOIR UNE FIN A’ CETTE LUTTE POUR DES RAISONS EVIDENTES!
    LE MALI AVAIT CERTES DES “DIRIGEANTS” SANS VISION, CYNIQUES ET MEDIOCRES MAIS IL N’EST PAS TOMBE’ DE LUI MEME! IL Y AVAIT BEL ET BIEN UN COMPLOT INTERNATIONAL CONTRE NOTRE FASO ET PLUSIEURS PAYS AFRICAINS ONT PARTICIPE’ A’ CE COMPLOT! SHAME ON THEM!!!
    AMINATA TRAORE’ DIT PLUSIEURS VERITE’ ET JE SUIS D’ACCORD AVEC PLUSIEURS DES POINTS QU’ELLE EVOQUE MAIS JE LUI CONSEILLE D’ETRE PRAGMAQTIQUE ET REALISTE DANS SES DEMARCHES!

  4. Oui nous avons en face de nous un MONDE DES FINANCES QUI N’A AUCUNE PITIE’ DES PAUVRES!!!!! Ce monde criminel et….invisible qui a fait et qui continue de faire des ravages dans les pays pauvres, est entrain de faire en ce moment meme, les memes betises dans les pays developpe’s. Demandez au President Hollande dans quel etat il a trouve’ la France lorsqu’il est devenu President. QUI IGNORE LES GRAVES PROBLEMES ECONOMIQUES QUE LE PRESIDENT OBAMA A HERITE’S DE GEOERGES W. BUSH?
    LE MONDE DES FINANCES EST UN MONDE CRIMINEL CONSTITUE’ DE MENTEURS ET DE VOLEURS. LES GRAVES CRISES ECONOMIQUES QUI ONT SECOUE’ PRESQUE TOUS LES PAYS DEVELOPPE’S, SONT DES PREUVES QUE CE MONDE VOLEUR A ECHOUE’!!! CE SONT LES PAUVRES CONTRIBUABLES QUI SONT OBLIGE’S DE PAYER LES CONSEQUENCES DES BETISES PARCE QUE CE MONDE CRIMINEL A’ DES COMPAGNIES QU’ON QUALIFIE DE “TOO BIG” TO FAIL!!! LES CITOYENNES ET LES CITOYENS ORDINAIRES FRANCAIS, AMERICAINS, AFRICAINS ET ASIATIQUES…ETC, SONT EXPLOITE’S ET SOUMIS!

  5. Je vous félicite mes amis internautes. Vous au moins vous avez encore le courage de lire les sornettes de cette dame. J’en connais tellement le contenu que je ne lis plus ses écrits. Que quelqu’un me contredise s’il n’a pas les mots et expressions suivantes (ou quelque chose qui y ressemble): “politiques néolibérales”, le “nouvel ordre mondial”, le France, puissance néo-coloniale”, etc. Après le diagnostic, quel est est le traitement? C’est cela la vraie question. C’est tellement facile de participer au système et même d’en tirer des profits personnels et après de crier au loup…

  6. La plus grosse opération militaire française menée depuis 50 ans, l’opération « Serval », entre dans son quatrième mois. Cette semaine, conformément à ce qui avait été dit, la France a retiré ses premières troupes du Mali : une centaine d’hommes sur les 4 000 soldats français engagés. François Hollande avait annoncé un début de retrait des troupes françaises avant la fin avril.

    Le Nord-Mali, considéré comme potentiellement libéré, les jeunes soldats français ont donc commencé à faire leurs baluchons. Toutefois, les opérations militaires se poursuivent, les otages n’ayant pas encore été libérés, et des postes de résistance « djihadistes » s’étant fait remarquer.

    Sans doute est-il encore trop tôt de faire le bilan de l’opération Serval. Pour l’heure, en tout cas, la mission peut être considérée comme accomplie. Les objectifs militaires ont été atteints, l’ennemi ayant été détruit ou sérieusement affaibli. Il sait que désormais, ce type d’agression ne restera pas impunie, et que la communauté internationale agira prestement. Pour mettre fin à la récréation, il aura donc fallu l’intervention inattendue, forte et massive de l’armée française, de même que la hardiesse des troupes tchadiennes. Les soldats de Idriss Déby Itno, venus eux aussi de si loin, ont fait la preuve de leur bravoure, de leur connaissance du Sahel et de leur détermination à sauver des Maliens qui parlaient plus qu’ils n’agissaient. Une belle leçon de solidarité et de fierté qui doit être enseignée dans les casernes et autres écoles de formation.

    Grâce aux troupes françaises et tchadiennes, du matériel de guerre provenant des casernes de l’armée malienne a été récupéré sur l’ennemi défait. Le désert rocailleux gardera donc longtemps un véritable bilan de ce qui aura certainement été un des plus grands désastres du Sahel. Mais l’opération Serval nous aura montré le vrai visage de nos armées : gagnées par la cupidité, ce sont des coquilles vides agitées de temps en temps par quelques fanfarons qui n’ont de faits de guerre pour s’imposer aux hommes du rang, que quelques coups d’Etat généralement mal gérés par la suite. Saurons-nous seulement tirer leçon des mésaventures de la crise malienne ? Autant l’intervention française aura marqué un tournant majeur dans la résolution de cette crise, autant celle-ci aura mis en évidence la faillite de l’Etat et de l’armée en Afrique en général, en Afrique de l’Ouest en particulier.

    Au plan politique, c’est un désastre : querelle de chiffonniers à Bamako, vaines rencontres au sein de la CEDEAO où bureaucratie et manque d’argent ont fini par convaincre les Africains de l’inefficacité des armées et de la faillite des Etats. C’est désormais un secret de polichinelle, les armées africaines sont inefficaces. Quant aux élites dirigeantes, elles ont encore su donner d’elles-mêmes mais au monde entier, le spectacle pitoyable qui est depuis longtemps le leur sous nos chaumières : la fuite des responsabilités sur fond de démagogie. Si la honte pouvait tuer, il est certain que beaucoup de ces leaders africains, auraient rendu l’âme. Surtout au Mali, où il va falloir désormais faire preuve de plus de modestie.

    La crise a montré que non seulement l’Etat africain est en faillite, mais que de véritables clans mafieux se sont substitués à lui. Ces derniers, sans vergogne, ont donc étalé, à la face du monde, leurs intérêts divergents, aux antipodes de ceux des peuples qui attendront encore longtemps qu’on pense à leurs aspirations légitimes. La crise malienne, à l’instar d’autres crises qui ont ébranlé ou fait vaciller des régimes au fil des ans, a ainsi révélé que certains drames auraient pu être évités, si les élites dirigeantes l’avaient voulu. Mais, par leur manque de patriotisme et leur fuite de responsabilité, elles ont donné davantage de courage aux agresseurs. Aujourd’hui, il faut craindre qu’un abattement moral n’envahisse les Africains : ce continent a-t-il des dirigeants vraiment patriotes ? En tout cas, l’opération Serval a montré que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Les pillards qui gèrent péniblement nos ressources ne peuvent même pas s’entendre pour sauver nos vies.

    Il y a de sérieuses leçons à tirer. Car, que se serait-il passé s’il n’y avait pas, ces temps-ci, à l’Elysée, un homme d’Etat responsable et prévenant ? Dans l’urgence, François Hollande, qui assurait depuis des mois que la France n’interviendrait pas directement, avait dû engager l’aviation, puis des éléments français sur le terrain. En un mois, 4 000 soldats ont été déployés et 10 000 tonnes de fret acheminées. Le chef de l’Etat français qui a osé, a donc pris sur lui la responsabilité de sauver de la détresse, des populations abandonnées à leur triste sort. En effet, ces populations étaient prises en otage au Nord, mais aussi au Sud du Mali. Entre des illuminés de « djihadistes » associés à des narcotrafiquants ambitieux, et une clique de dirigeants truffés de mafieux autant que de démagogues jouant aux patriotes à Bamako.

    Malgré les mises en garde et les conseils d’usage, c’était la fuite en avant aux abords du Djoliba. Si bien qu’on ne retiendra de ce triste épisode de l’histoire du Mali de l’après Soundiata Kéïta et autres, que la débandade au niveau des « va-t-en-guerre », et la décrépitude morale au sein de la classe politique malienne toutes tendances confondues. Mais, au fond, que pouvaient-ils vraiment faire, l’ennemi qui semblait bien les connaître, ayant eu loisir à leur dire qu’il était surarmé et que personne ne parviendrait à l’arrêter dans sa marche vers la recolonisation…religieuse d’un gros morceau du territoire ouest-africain ?

    Reste, à présent, à savoir comment se conduiront les troupes africaines de la relève, une fois les soldats français rentrés chez eux. Une éventuelle sortie des troupes françaises, après ces quatre mois d’intervention, exigera de saisir le parlement. D’où l’intérêt de se réorganiser beaucoup plus sérieusement, eu égard aux faits vécus dans un passé récent. Le drame, c’est que l’opération Serval aura au moins confirmé que les dirigeants africains se hâtent toujours…lentement, et que la sempiternelle question de ressources servira encore longtemps de prétexte à la nonchalance et à la démission.

    Certes, l’on peut toujours compter sur le millier de soldats français qui demeureront dans les environs, sans oublier les éléments des bases de Dakar, Abidjan et Libreville. Il y a bien entendu les troupes de Ndjamena, aujourd’hui bien connues pour avoir sauvé le Mali et préservé son honneur. Mais quel autre visage nos armées présenteront-elles en cas d’attaques soudaines des « Fous d’Allah » et de la drogue ?

    Un travail de fond et de fourmi reste à faire, même si l’ennemi a été endommagé jusque dans son repaire rocailleux. A ce qu’on dit, il a de nouvelles ambitions et jamais, il ne renoncera à nuire. Aux armées et aux dirigeants ouest-africains d’assurer donc, très sérieusement, la relève des troupes françaises et de nous épargner une débâcle que personne ne leur pardonnera. Il appartient, en premier lieu, aux Maliens de se regarder dans la glace et de se ressaisir après l’effondrement moral dont toute la planète vient d’être témoin. Parmi les premiers à devoir tirer des leçons, il y a tous ces « prêcheurs en eaux troubles ». Ceux qui savent débiter des thèmes haineux sous forme de sermons se doivent aujourd’hui de faire profil bas. N’ayant pas su défendre leurs causes et celles du peuple devant des « djihadistes » enflammés, ils doivent dorénavant apprendre à militer pour un Mali plus démocratique et laïque. La classe politique, elle, doit avancer et surtout éviter de se compromettre à nouveau, au point de transformer la victoire sur l’ennemi en défaite pour le peuple malien. Ah ! Si Serval n’avait pas existé…

  7. Mme, la Tantie je suis d’accord toi qu’il ait un combat d’idée; mais même le capitaine plus têtu est d’accord pour l’intervention Française au Mali. Personne n’a dénoncé la présence des narco trafiquants: Société civile, parlement, gouvernement. Combien de temps ces bandits ont passé au nord sans qu’aucun de nous ne soulève le petit doigt. Tu étais où quand Sanogo faisait tout pour ne pas aller et décourageait également ceux qui avaient la volonté de le faire ?
    Ne vois-tu pas que tu es complice de l’injustice en suivant Sanogo qu’on met au beurre inutilement.

  8. Les maliens sont trop ignorants ,la France nous aide bien sure puisque nous sommes tres faible et mal motive ,Mais sachons aussi que cette meme France est pour la division de notre pays ,Ce qui croyaient que la France voulait d abord liberer ses otages avant de permetre nos brave soldats d,entrer a Kidal ont eu tord ,

    Je suis malienne née en California ne vous moquez pas de mon francais et je ne veux pas être insulter par la Bamakoise ou mr kissin

    • Je suis entrain de rire!!!! J’espere que Coco et Moussa ag vont lire cet ecrit!
      Aissata, je vous conseille d’eviter certaines generalisations. Les maliens ne sont pas ignorants mais il y a des ignorants parmi eux. Plusieurs “dirigeants” de notre faso sont cyniques et disent merde au Mali.
      Aissata, vous serez insulte’e et ridiculise’e mais continuez a’ apporter votre contribution au debat! JUST REMEMBER THAT SOME OF THE PEOPLE HERE JUST DON’T KNOW ANY BETTER!!! Quelque chose en moi me dis que Labamakoise est probablement sincere. Her heart is in the right place despite some of her obvious mistakes! Moussa ag est un ancien…. Coulibaly! Il faut tout simplement comprendre qu’ils ne sont pas necessairement mechants mais ils sont tres arrogants et ils n’acceptent pas la contradiction!!!!

    • Je suis malienne née en California ne vous moquez pas de mon francais et je ne veux pas être insulter par la Bamakoise ou mr kissin

      Ma chère Aïssata:

      Je ne vous ai JAMAIS insultée. Mais vous avec écrit, et ré-écrit, et ré-ré-ré-écrit: “Merci LaBamakoise, maintenant vous soutenez Le “capitaine” Sanogo”

      Je vous ai simplement répondu: NON, je ne soutiens pas du tout le “capitaine” Sanogo.

      Si vous considérez cela comme une insulte, tant pis. Mais je ne soutiens absolument pas ce monsieur, je regrette.

  9. Si nous voulons une Afrique qui dresse l’échine et un Mali qui montre le chemin, nous en avons grandement besoin ces intellectuels de calibre de ce “baobab”. Les petits esprits peuvent continuer à s’acharner sur la personne et non s’attaquer à ses idées et les actes qu’elle pose. Je défis quiconque de me prouver un autre ministre qui a tant fait pour son quartier et son pays. Missira avec son pavage est le quartier le plus envié en saison des pluies, cela est du à cette Grande. Chère tante, vous serez cette boussole un jour dont le pays aura besoin pour tracer cette voie!

    • J’ai oublié…

      Je défie quiconque de me trouver un autre président qui a tant fait pour sa famille … ces amis … et son entourage …. 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Pas nécessairement une critique de la dame …mais simplement pour te faire comprendre qu’on se fout pas mal de missira …

      Moussa Ag,….

    • Le Regard
      “et non s’attaquer à ses idées et les actes qu’elle pose.”
      Ses idées datent des années 60, quand aux “actes qu’elle pose”, peux-tu nous en citer quelques uns???

      A moins que pour toi, faire paver 200 mètres devant son restau pour grossiums à perdièmes soit une “oeuvre majeure”! D’autant qu’avec le fric qu’elle a copieusement détourné sous alpha, elle aurait eu de quoi financer la construction d’un barrage au Mali!… 😀 😀 😀

      “Chère tante, vous serez cette boussole”… Tu as mal formulé! Chère tante, vous PERDEZ la boussole…

  10. Madame….

    Il ne faut pas oublier que beaucoup d’entre nous ont eu la chance de ne pas faire 6 universités … comme notre fameux CAPI bivalve de MW …

    Donc … nous ne sommes pas cons … nos raisonnement sont basés sur le bon sens naturel et le minimum de logique mathématique qu’on a appris à l’école fondamentale…

    Toute décision de ce monde a un minimum de risque potentiel…et aussi des bénéfices potentiels … l’option qui a le moindre risque est la meilleure jusqu’a preuve du contraire … ou jusqu’à ce qu’une autre option soit présentée avec moins de risque et plus de bénéfices…

    MADAME…AVIEZ OU AVEZ VOUS UNE MEILLEURE OPTION À NOUS PRÉSENTER …????

    Si vous avez du mal à me suivre … le suivant va vous aider …

    Madame … dans un passé pas aussi lointain… vous avez été appelé à être ministre ….vous aviez deux choix…

    1. Acceptez avec plaisir … mais avec le risque de ne rien faire de bon et surtout de se faire traiter de CONASSE par des cons comme moi qui ne vous connaissent même et cela plus de 10ans plus tard….MAIS LES GROS BÉNÉFICES DE DEVENIR UN MEMBRE DU GROUPE D’ÉLITE AVEC DROIT DE VOL ET PILLAGE ET TOUS LES AUTRES BÉNÉFICES DU TEMPS ….

    2. Refuser l’offre … avec LE TRÈS GROS RISQUE DE NE JAMAIS FAIRE PARTIE DE CE GROUPE D’ELITE AVEC DROITS DE VOL ET PILLAGE … ET AUTRES BÉNÉFICES DU TEMPS …. mais le même choix présente le bénéfice de se faire mieux respecter et d’être plus crédible quand vous vous exprimer…

    NOUS SAVONS TOUS QUE VOUS AVEZ FAIT “LE BON CHOIX”…BASÉ SUR LE MOINDRE RISQUE ET LE PLUS DE BÉNÉFICES….

    ALORS … LAISSEZ NOUS TRANQUILLE QUAND ON EN FAIT DE MÊME….OU PRÉSENTEZ NOUS UNE MEILLEURE OPTION….

    Moussa Ag,….IL N’EST JAMAIS TROP TARD DE DIRE MERDE À LA FRANCE …. POUR DIRE OUI AU PLAN ADT … QUI EST “CRAP” POUR LE MOMENT …

    • susane milk ou susane sugar non susane rice ..crap..crap…..crap…j,ai dit a cette maman de se marie a fougk et nous foutre la paix…..

      • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
        Tieni … tu vas trop fort avec notre frère foudkg…

        Moussa Ag,…

      • “j,ai dit a cette maman de se marie a fougk et nous foutre la paix…..”
        Là, tu tombes dans la méchanceté pure! La cruauté meme! 😀

      • @ Tieni …….MON VIEUX JE PREFERE ENCORE ME TAPER TA CHEVRE PLUTOT QUE CETTE VACHE LA

  11. 👿 Cette dame oublie qu’elle à eu à gérer dans ce pays dans un passé très ressent le ministère de la culture et son passage a été chaotique et maintenant tout ça parceque elle veut sa part de gâteau. Vraiment avec son gros nez qu’elle nous fiche la paix. Au début elle était très solicité par la junte et depuis lors elle souffre. Leur connexion avec la junte, la copam et poulo dont sa fille est conseillère municipale en commune 2 ne marche plus et elle en veut à tous ceux qui ont contribué à mettre à plat leur réseau. Honte à cette dame qui a tout détourné au cours du festival Tombouctou 2000, au finish Alpha l’a chassé du gouvernement. 😛 😛 😛

  12. Cette dame oublie qu’elle à eu à gérer dans ce pays dans un passé très ressent le ministère de la culture et son passage a été chaotique et maintenant tout ça parceque elle veut sa part de gâteau. Vraiment avec son gros nez qu’elle nous fiche la paix. Au début elle était très solicité par la junte et depuis lors elle souffre. Leur connexion avec la junte, la copam et poulo dont sa fille est conseillère municipale en commune 2 ne marche plus et elle en veut à tous ceux qui ont contribué à mettre à plat leur réseau. Honte à cette dame qui a tout détourné au cours du festival Tombouctou 2000, au finish Alpha l’a chassé du gouvernement. 😛 😛 😛

  13. Je ne crois pas que la dame en photo illustrant cet article soit Aminata Traoré!!!!!!! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  14. Je ne sais pas si Aminata a une thèse sur Kidal , mais elle a vraiment besoin d’une prothèse pour son cerveau 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • Blanche Neige,

      Aminata Dramane Traore est une intellectuelle au vrai sens du terme. Ce qu’elle dit est la realité du systeme dominant, c’est pour cela que les problemes que nous avons au sud sont engendres par les mêmes causes que celles que vous avez au nord. La seule différence est que ces problemes n’ont pas le meme resultat immediat.
      PAr contre là ou elle a fait fausse route c’est de penser que la clique de Kati était une emanation de la révolte générale dont elle parle. Il s’agissait simplement de pouvoir tombé entre les mains de mutins.
      Si vous regardez ce qui se passe chez vous, le pouvoir n’est plus entre les mains des gouvernants mais de lobbies financiers qui imposent des dictats.

      • Il s’agissait simplement de pouvoir tombé entre les mains de mutins.

        Exactement. Maintenant, on se demande comment une personne visiblement intelligente et ayant la chance d’avoir l’expérience qu’elle a peut continuer à se

        F

        ourvoyer (avec un grand “F”) à soutenir un groupe d’analphabètes dangereusement armés, un groupe qui n’a AUCUN programme en vue, et dont le seul but est s’assouvir leur faim de loup.

        Un groupe qui a déjà les mains ruisselantes de sang….Et ils n’ont pas encore pris le pouvoir….

  15. ça suffit madame,avec vos leçons d’un autre âge ça suffit!!!!cette dame n’a aucune compassion pour nos compatriotes qui ont vécu l’enfer pendant 10 longs mois,aucune pensée pour ce couple de maliens lapidés à mort.n’a t-elle pas soutenu ces médiocres officiers putschistes,? qui ont été tous battus à KONNA; arrêtez donc vos balivernes inutiles, le mali n’a pas de leçons à recevoir de vous. QUI ETES VOUS? RIEN!!! quand on vit dans le stupre et la fornication, on a pas le droit de parler,des problèmes d’un pays, comme le nôtre,qui n’a aucunement besoin de vos fatras,anachroniques,indécents, et j’en passe alors ça suffit!!!

  16. @Mon cher Abassi Madani….

    “Madame…… , beaucoups de maliens ne veulent pas comprendre ce que vous etes entrain de dire….les faits sont la devant nous…on vera la suite……”

    Beaucoup de Maliens …vous y inclus …ne veulent simplement pas être manchot … parceque ça … ON COMPREND TRÈS BIEN….et on ne tenait pas à voir la suite … 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Il faut admettre que c’est difficile de tendre la main pour l’argent qui ne t’appartient pas … si tu n’as pas de main à tendre …OR CA C’EST NOTRE CULTURE… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    En plus … comment allions nous prier pour faire pardonner nos multitudes de pêchers … si on se faisait couper la main … et je te promets que beaucoup … y inclus les plus hauts dirigeants …auraient perdu et la main et le kiki si les barbus arrivaient à BAMAKO…or ils allaient y arriver… 😆 😆 😆 😆 😆

    Moussa Ag,…qui ne veut pas non plus être manchot … ou perdre son KIKI

  17. JE veux d‘abord apprecier l‘analyse tres intellectuelle de la bamakoise, une bonne vision merci. Aminata avec tout le respect qu‘on peut lui devoir fait partie de ceuux qui ont traîné ce pays dans la boue, le mali a été. demitarisè sous le regime d‘alpha et elle elle etait ministre, quelle reaction avait-elle eue a l‘epoque?

    • JE veux d‘abord apprecier l‘analyse tres intellectuelle de la bamakoise, une bonne vision merci.

      Et merci de l’appréciation, Allan.

  18. Voici encore un ennemi public de la République du Mali. Cette minable aminata (différente de Aminata, cette pseudo intellectuelle n’a rien compris. Si la France n’était pas intervenue, les islamistes étaient actuellement à Bamako et c’est toute l’Afrique de l’ouest en danger, même l’occident serait en danger, toi même tu serait actuellement en danger avec ta tête brûlée. aminata, il faut éviter de décevoir les gens qui te considéraient. Bon, peut-être que ton amant se trouve dans le rang des islamistes, Abou zeid peut-être. Si c’est lui, tu peux le rejoindre à l’enfer.

  19. J’aimerai savoir cette dame elle a fait quelle formation? elle milite réellement pour qu’il y ai quoi au juste au monde de façon général et en Afrique en particulier? pourquoi elle a au temps de mal à accepter le faite qu’on soit coloniser par l’occident? pourquoi au temps de haine contre l’occident en général et france en particulier? pour qui elle se bat au juste ( le Mali, l’Afrique ou le monde)?. Avant la réponse à toutes ces question moi je la propose d’être congrès et réaliste en créant un parti politique au sein de quel tu va convaincre nous les de tes idéos ensuite avec le peuple Malien tu va l’étendre au reste du monde. si je pouvais vraiment avoir les réponses aux différentes question dans boite peut être que c’est trop intellectuel pour moi je n’arrive pas à te comprendre.

  20. Ce dessein [Mme Dramane Traoré parle évoque “la nécessité pour l’ancienne puissance coloniale de relever les défis économiques (croissance, compétitivité, emploi), énergétiques et sécuritaires”] qui revêt aujourd’hui dans notre pays la forme de la militarisation que nos concitoyens, dont *je* comprends la peur du jihadisme, ont interprété comme une mission de libération].

    Oui, il faut être bien naïf pour voir dans l’intervention française une action *totalement* désintéressée; la France est intervenue autant pour défendre ses intérêts, comme le fait remarque Mme Traoré (et il est tout à fait normal que la France défende ses intérêts), que pour, effectivement, empêcher la prise d’un continent entier par une bande de narco-trafiquants lourdement armés et obscurantistes.

    Là où Mme Traoré a indisposé les maliens (comme on peut le voir aux bordées d’injures qu’elle a reçues à toute volée sur ce site), c’est par son association avec un certain groupe de bandits armés, qu’elle et ses amis n’ont pas hésité à qualifier de “patriotes”, alors qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’une bande d’ouvreurs de marmite en précarité, illettrés et affamés de pouvoir.

    Mme. Traoré s’est ensuite appliquée à critiquer l’intervention militaire au moment où Bamako était à la portée des narco-trafiquants, sans pour autant proposer de solution autre que la défense du territoire par les forces armées maliennes qui, comme on l’aura compris, ont besoin de temps pour se reconstituter, après avoir été négligées de manière criminelle par les différents gouvernements prébendiers qui ont précédé cette période de crise, Y COMPRIS LE GOUVERNEMENT OÙ MADAME A ÉTÉ MINISTRE.

    Alors, là, Madame, ÇA NE PASSE PAS. Certaines de vos critiques sont justes, mais comment se fait-il que vous ayiez choisi de restée muette sur les faits qui ont mené à cette situation sans précédent, des faits que vous critiquez tous les jours, quand vous étiez vous-même Madame La Ministre?

    Vous êtes complice, et vous portez votre part de responsabilité dans l’état actuel du Mali. Voilà pourquoi vos enfants, ici sur ce site, vous manquent de respect, ce qui est bien dommage.

    Il est trop tard pour parler (bien que vous disiez certaines vérités). Vous eussiez dû parler bien, bien, bien plus tôt, Madame.

    • Je suis d’accord avec vous le Bamakoise. Elle n’a malheureusement pas percu cette opportunite politique qui aurait été de s’élever contre les soldats peureux de Kati pendant que nos chers hommes politiques (qui veukent aujourd’hui être président) se terraient.

      MAis faut il pour cela l’exclure ds solutions possibles?

      • Ah…………Là, Mousow, tout dépend de ce que tu considères comme “solutions possibles”. 😉

  21. Madame…… , beaucoups de maliens ne veulent pas comprendre ce que vous etes entrain de dire….les faits sont la devant nous…on vera la suite……

    • Mon cher Abassi Madani….

      Beaucoup de Maliens …vous y inclus …ne veulent simplement pas être manchot … parceque ça … ON COMPREND TRÈS BIEN…. 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Il faut admettre que c’est difficile de tendre la main pour l’argent qui ne t’appartient pas … si tu n’as pas de main à tendre …OR CA C’EST NOTRE CULTURE… 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Moussa Ag,…qui ne veut pas non plus être manchot …

  22. Si la France n’était pas venue à notre secours, Aminata Dramane serait actuellement soit i) paisiblement exilée en France, soit ii) sous la burka. De toute façon, elle s’en fiche complètement que les maliennes soient sous la burka, que des tables-bancs soient brulés en feu de bois au Nord, que les enfants du Nord n’aillent pas à l’écoles, que les maliens soient amputés, lapidés, profanés, tués, et j’en passe…

    • Si la France n’était pas venue à notre secours, Aminata Dramane serait actuellement soit i) paisiblement exilée en France, soit ii) sous la burka.

      Vu les… Hum…. originalités vestimentaires dont Madame semble raffoler, je doute que madame aurait opté pour la burka.

      Je l’aurais mieux vue confortablement installée en bord de Seine, en train de mener grand train, ce qu’elle peut se permettre, évidemment, étant donné son …. passé politique malien.

  23. T INQUITE AMINATA

    LES BERETS ROUGES ARRIVENT AVEC LEUR COURAGE ET LEURS NOUVEAUX EQUIPEMENTS

    DE PLUS IL Y AURA UN BATAILLON PRET DE 700 HOMMES DS 2 MOIS

    • Mon cher, ne cherche pas a comprendre cette dame. Elle autant fausse que la dimension de son mouchoir de tete.

        • elle est comme sa ohhhh ,elle a commencer par insulter mr alahssan ouattara ,et la voici encore sur la france le sauveur du peuple malienne,ouattara aussi. 😀 😀 😀 😀

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