Amadou Sidibé, Directeur général de la Banque de Développement du Mali (BDM) « Nous sommes chef de file du financement de la campagne de coton »

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Après l’ouverture de la journée des Banques et Etablissements Financiers, organisée par l’Association professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF), nous avons recueilli les impressions du Directeur Général de la BDM Amadou Sidibé. La première banque du Mali et autant importante dans l’Economie malienne, comme chef de file du financement de la campagne de coton. L’or blanc rapportant annuellement à l’Economie malienne, plus 250 milliards de FCFA (selon le président de l’APCAM Bakary Togola), son importance n’échappe à personne. Ce qui fait de la BDM la Banque qui pèse de tout son poids sur la production agricole et l’Economie malienne.

Quels sont vos sentiments sur cette journée de l’Association des Banques ?

Comme vous le savez c’est une journée de l’association des banques pour être un cadre d’échanges de promotions  de nos  services et produits. Le thème  de cette année est le financement des projets structurants à savoir l’énergie, l’agriculture, le transport, les infrastructures, ce sont des domaines clés qui constituent des piliers de l’économie et du développement. Nous BDM (Banque de Développement du Mali) première Banque de la place, ne pouvons pas rester en marge à cet évènement. Nous sommes là en même temps que les autres confrères pour faire en sorte que ces journées puissent être l’occasion pour nos clients de nous comprendre et nous aussi de les comprendre afin que nous puissions cheminer ensemble pour le bonheur.

Sur le plan du financement, que faites vous au niveau de la BDM ?

La BDM est la première banque de la place ; depuis tout le temps nous nous occupons du financement des projets de nos clients. Tout client qui amène un projet qui est bancable et qui fait l’objet de maîtrise par son promoteur aura un financement et l’accompagnement de la BDM nous intervenons dans tous les secteurs, notamment les mines, les transports, la télécommunication. Nous sommes  chef de file du financement de la campagne de coton dont l’importance n’échappe à personne au Mali surtout au niveau de la filière coton.

Que proposez-vous à la clientèle lors de ces journées de Banques?

Nous proposons d’abord nos cartes qui constituent aujourd’hui les moyens sécurisés de paiement de la clientèle ; et fini maintenant l’heure de voyager avec beaucoup d’espèce, se mettant même en danger. Avec la carte DOUNIA PLUS, vous avez la sécurité, la facilité d’accéder à tout moment aux ressources et à travers le monde entier. Au-delà de ça nous avons le PRET ACQUEREUR ACI. Nous avons dans le cadre d’un partenariat avec l’ACI, initié ce produit qui permet au maximum de Maliens d’acquérir une propriété foncière et au-delà, de se construire une maison dans les conditions très préférentielles. On accompagne les clients jusqu’à hauteur de 80%, et les taux sont vraiment très concurrentiels.

Comment se porte aujourd’hui la BDM, la première Banque du Mali ?

Par la grâce du tout puissant, le professionnalisme de nos équipes, et nous prions le Tout Puissant à faire en sorte que la Banque continue à se porter bien, grâce à la confiance de nos clients, de nos actionnaires et de tous nos autres partenaires. La banque, par la grâce du Tout Puissant, se porte bien.

Il n’y a pas de développement sans financement des projets structurants, mais ce financement est faible dans les financements de la Banque ; qu’est ce qui explique cet état de fait et que faut-il pour renverser cette tendance ?

Il y a plusieurs raisons. Déjà, il n’y a pas de projet structurant qui est présenté à la banque, par ce que les projets structurants coûtent des centaines de milliards. Nous ne pouvons pas financer ce genre de projet sans préparation conséquente. Et il y a une règle fondamentale dans l’orthodoxie bancaire, les ressources longues financent les emplois longs. Aujourd’hui, nos ressources sont essentiellement constituées à court terme. Comme le ministre a promis l’accompagnement de l’Etat du Mali, cela peut permettre aux banques de lever des capitaux des ressources longues auprès des institutions financières internationales, et d’avoir une participation plus accrue pour le financement de ces projets à travers les dispositions institutionnelles que l’Etat du Mali s’apprête à prendre. On attend la loi et de savoir quelle sera son contenu, son étendue et la place qu’elle réservera aux Banques du Mali.

Les Secrets Bancaires avec Le Républicain, l’ORTM…

Source : Secret bancaire

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