Une jeunesse leader, unie et bâtisseur. C’est le principal projet d’Amadou Diallo, candidat à la prochaine élection du président du bureau national du CNJ-MALI. Membre influent de l’actuel comité exécutif du CNJ, M. Diallo est aussi dirigeant sportif et très investi dans le mouvement associatif. Il est candidat au poste de président du Conseil national de la jeunesse du Mali pour, affirme-t-il, innover et renforcer le leadership de la jeunesse malienne.
Mali Tribune : Qu’est-ce qui vous a motivé à présenter votre candidature pour la présidence du CNJ ?
Amadou Diallo : C’est l’histoire d’une passion, d’un engagement au service de la jeunesse malienne, source d’espoir et fer de lance de toute stratégie de développement durable, crédible et endogène.
Je suis motivé, car j’ai fait le serment de consacrer ma vie au combat visant à replacer notre jeunesse au cœur des enjeux stratégiques et à redonner à notre jeunesse toute place et surtout la confiance inébranlable en son talent et en ses capacités. Oui je peux prétendre connaitre ses attentes, ses besoins, ses ambitions ses objectifs, et ses rêves. J’ai pu cerner ses doutes, ses axes d’amélioration, j’ai pu entendre ses cris enfouis et ses ambitions contrariées.
C’est pourquoi riche de cette expérience partagée, convaincu que le Mali sera fait par sa jeunesse, encouragé par ces jeunes mobilisés, résilients et déterminés, j’ai décidé après mûre réflexion, avec une équipe de jeunes mobilisés autour de moi, de proposer humblement ma vision. Elle s’articule autour des principes suivants : pragmatisme, déterminisme, cohésion, lucidité, optimisme.
Mali Tribune : Quelles sont vos ambitions pour cette organisation faitière des jeunes ?
A. D. : La jeunesse malienne est l’une des plus actives d’Afrique. Elle a répondu présente à toutes les grandes dates de l’histoire du pays y compris celles douloureuses. Elle a payé un lourd tribut dans le processus d’émergence socio-économique du pays.
Représentant plus de 60 %, la jeunesse doit être le fer de lance dans le processus d’amélioration de la gouvernance, de la lutte contre la corruption et dans l’instauration d’un cadre juste et équitable propice à l’épanouissement individuel et collectif.
Les jeunes doivent prendre le destin de leur pays en main. Ils doivent être intégrés au sein des instances de décision, au sein des partis politiques et jouir de toute la crédibilité propre à leur ouverture d’esprit et à leur connectivité. Le monde change, nous sommes à l’ère de la connectivité, de la digitalisation et de l’intelligence artificielle. Les nations qui prendront ce virage gagneront et se développeront. Pour prendre ce virage, il faut une jeunesse formée, responsable, ouverte et motivée.
En gros notre ambition est de consolider le leadership des jeunes de la faitière (CNJ, CRJ, CLJ, CCJ, fédérations, associations et groupements de jeunesse) et le partenariat institutionnel avec les autorités, les organisations partenaires nationaux, régionaux et internationaux.
Mali Tribune : Avez-vous les moyens de vos ambitions ?
A. D. : Du moment où la jeunesse représente plus de 60 % de la population, elle est l’avenir de ce pays et ses performances futures en conditionneront le devenir. Je peux dire avec toute sérénité oui, j’ai les moyens et ces moyens c’est la jeunesse malienne. Comme on dit chez nous : l’aide la plus noble, c’est celle qui provient de soi-même.
La jeunesse est une force, un atout, une opportunité, un levier de vitalité et de dynamisme dans un monde vieillissant et en proie au risque environnemental et climatique.
Nous pouvons et devons exiger une gouvernance participative, consultative, inclusive et orientée vers la préservation de l’intérêt général.
Mali Tribune : Quels sont les grands axes de votre programme de campagne ?
A. D. : Notre projet de société s’articule autour de six (6) axes stratégiques. Il s’agit du renforcement institutionnel du CNJ, CRJ, CLJ, CCJ et développement organisationnel des associations, fédérations et autres groupements de jeunes au Mali, la paix, sécurité et cohésion sociale. L’axe 3 porte sur la gouvernance, l’inclusion politique et la participation citoyenne. Nous avons aussi un axe sur l’éducation, la formation, l’emploi, l’entreprenariat et la migration. Il y a également la culture, l’art, le tourisme, le sport, l’environnement et changement climatique.
Chacun des axes vise à atteindre un objectif général à travers des actions concrètes : celui d’une jeunesse unie et bâtisseur.
Mali Tribune : Après votre victoire, quelle sera votre approche envers les autres acteurs?
A. D. : Etant donné que le CNJ est la faîtière des organisations de jeunesse, étant donné que le principe c’est l’unicité dans la diversité, la devise c’est “Unis, nous bâtissons”, nous pouvons affirmer ou confirmer sans risque de se tromper que réunir les acteurs de jeunesse est un impératif pour se retrouver autour de l’essentiel qui n’est rien d’autre que le Mali, notre Mali et son devenir.
Mali Tribune : Un dernier mot ?
A. D. : Je remercie tous vos lecteurs et toute l’équipe de votre journal. Mais je ne saurais terminer sans dire un grand merci à tous ceux qui s’activent pour nous offrir des élections apaisées et transparentes. Je dis également merci aux membres du bureau sortant pour leur engagement à renforcer le leadership du CNJ. Enfin je tire le chapeau à tous mes soutiens et à mon staff sans oublier les autres candidats. Vivement ces élections et que le meilleur gagne pour l’intérêt supérieur de la jeunesse du Mali.
Propos recueillis par
S.I.K.
Votre ambition est de vous enrichir rapidement en pillant les ressources publiques. La jeunesse malienne mène une course effrénée derrière l’argent en oubliant qu’elle est la première force vive du pays et que c’est elle et elle seule qui peut faire plier tout régime. Au lieu de jouer ce rôle, elle se dilue dans les partis politiques au pouvoir pour chercher leur part dans l’argent volé. Prrrrrrrrrr.
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