Membre du bureau du Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire et Vice-président du Conseil de la jeunesse malienne en Côte d’Ivoire, Amadou Bah revient sur les raisons de la création des Clubs de soutien à Soumaïla Cissé en Côte d’Ivoire ainsi que les défis qui les attendent.
Le Katois : Pourquoi des Clubs de soutien à la candidature de Soumaïla Cissé à la présidentielle de 2012?
Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier de l’occasion que vous m’offrez pour m’exprimer sur ce sujet. Comme vous le savez, bientôt notre pays prendra rendez-vous avec son destin, et à ce titre, le Mali doit une fois de plus, montrer sa capacité à faire face aux grands défis du jeu démocratique. Il nous faut en 2012 des hommes qui incarnent certaines valeurs d’éthique et de capacité à faire face aux enjeux socio-économiques de notre pays. Je crois profondément que le seul homme à ce jour qui incarne toutes ces valeurs et qui en est capable, reste et demeure Soumaïla Cissé. En ce sens, je m’investirai pour qu’il puisse se hisser à Koulouba, et cela, dès le premier tour, c’est-à-dire à travers le Takokelen !
Quelle sera la mission fondamentale de ces clubs sachant bien que l’URD dispose déjà d’une section en Côte d’Ivoire ?
Très bonne question ! Vous savez, ici en Côte d’Ivoire, on a l’habitude de dire que beaucoup de viande ne gâte pas la sauce. Pour nous, notre priorité est de permettre que le message de notre candidat parvienne au plus grand nombre pour qu’au soir du premier tour, nous soyons en route pour Koulouba. Je pense que nous avons, tous, notre façon de contribuer pour que cela soit, car, comme je vous l’ai dit, le Takokelen est un objectif qui nous tient à cœur. Et pour le réaliser, il faut une synergie d’actions et de stratégies.
Quelles sont les défis qui vous attendent ?
Le plus grand défis, pour moi, est de réussir la mission que nous nous sommes assignés c’est-à-dire, réaliser le Takokelen !
Quel appel lancez-vous au Malien vivant en Côte d’Ivoire ?
Le Mali a été géré par ATT pendant 10 ans. Et il a beaucoup travaillé, personne ne peut le nier. S’il s’en va, il faut que quelqu’un qui a la même carrure ou bien plus puisse avancer sur le chemin de la prospérité et du développement. Soumaïla Cissé a été à la tête d’une des plus grandes institutions économiques de la sous-région qui regroupe 8 pays, et tous sans exception, l’ont plébiscité pour sa rigueur son intégrité et le travail qu’il a effectué. C’est se Monsieur, à mon humble avis, qu’il faut pour relever les grand défis qui attendent notre pays.
Entretien réalisé par Mamadou DIALLO
