La rencontre avec le président de la République, la déclaration du Premier ministre à Mopti, le recours contre le décret de leur réquisition, la tête de proue de la grève illimitée des magistrats s’explique. Le président du Syndicat autonome de la magistrature (SAM) écarte toute possibilité de revenir sur la table de négociations. Alou Badra Nanacassé regrette la mauvaise foi du gouvernement dans la gestion du dossier. Interview
Que pouvons-nous retenir de la rencontre entre le président de la République et les membres du Conseil supérieur de la magistrature sur votre grève illimité ?
Ils nous ont rapporté que le président de la République confirme ce que l’on sait déjà à savoir que l’Etat n’est pas prêt à prendre des engagements financiers, contrairement à nos points de doléance : la sécurisation des juridictions, la relecture du statut de la magistrature y compris la grille salariale.
En visite à Mopti, le Premier ministre a affirmé que : « Le seul engagement financier que le gouvernement a pris, c’est d’augmenter de 10% les salaires à compter de 2017 ». Qu’en dites-vous ?
Cela est une contrevérité parce que l’accord existe belle et bien entre le gouvernement et les syndicats de la magistrature. Le document a été signé le 9 février 2016. Dans cet accord là, c’est une augmentation de dix points de la valeur d’indice et non 10% de salaire. Dix points d’indice c’est la valeur de point faisant 400 francs. C’est donc une augmentation 4000 francs seulement que le gouvernement a consacré et il est en train d’exécuter. Dire que 10 % ont été accordés est une contrevérité. Le gouvernement n’est pas de bonne foi. Il était prévu que la relecture du statut soit envoyée à l’Assemblée au plus tard le 31 mai 2016. Mais jusqu’à présent il n’a pas été adopté par le Conseil des ministres. Le gouvernement n’a pas honoré la parole donnée. C’est ce qui explique ce mouvement de grève.
Vous auriez attaqué le décret de votre réquisition devant la Cour suprême. Qu’en est-il ?
Nous avons déposé un recours contre ce décret manifestement illégal qui a été arraché dans les conditions illégales avec un avis illégalement par le président de la Cour suprême. En bon droit, nous sommes en train d’exercer notre droit de recours en vue de son annulation.
Faites-vous confiance à cette Cour dans ce dossier alors que vous réclamez la démission de son président ?
Il faut faire la distinction entre le président de la Cour et la Cour elle-même. J’ai pleinement confiance à la Cour et pour deux raisons. D’abord, la Cour suprême est une solennité de hauts magistrats dont moi-même. Je suis conseiller à la Cour suprême. Je ne peux pas ne pas faire confiance à une institution qui m’utilise. Nous avons dit que seul le président de la Cour a failli. Il n’a pas respecté son serment de magistrat. Il n’a pas non plus respecté la loi.
Etes-vous prêts à revenir à la table de négociation avec surtout le président de la République s’il fera appel aux syndicats ?
Le cahier de doléances a dépassé le stade des négociations. Il y a un accord salarial entre nous et le gouvernement. Les points contenus dans cet accord sont bien précis. Parmi ces points deux ou trois ont été satisfaits. Nous les reconnaissons. Mais le seul point non satisfait qui devait renvoyer à la relecture de statut fait l’objet de discorde entre le gouvernement et nous. Pour nous, revenir à la table de négociation est inopportun. Il s’agit pour le gouvernement de respecter sa parole donnée. Il avait commencé à le faire en introduisant le fameux projet loi au Conseil des ministres. Le projet est plusieurs fois rentré et ressorti sans qu’il soit adopté. Qu’est-ce qui les empêche aujourd’hui de l’adopter ? C’est la mauvaise foi qui les conduits à faire la résistance inutilement.
A quand la fin de la grève ?
Quand ils vont comprendre que nous ne sommes pas disposés à les suivre aveuglement. La fin c’est quand tous les acteurs sauront qu’ils ont un rôle à jouer dans la résolution de cette crise. La fin c’est quand le gouvernement sera conscient de sa part de responsabilité et s’assumera en conséquence.
Propos recueillis par Maliki Diallo
Sangare
“Comment peut on se vanter de la croissance économique pendant son premier quinquennat,faire d’un slogan de campagne la troisième place économique de l’ UEMOA pour ensuite avoir le culot de dire qu’ il n’y a pas l’argent à la caisse?
À moins qu’ on nous dise que croissance économique ne veut pas dire nécessairement entrée d’argent,où est parti l’argent du MALI?
Les MALIENS doivent demander un audit du trésor public.”
Mon cher, il n’y a rien d’étonnant au fait que les caisses soient effectivement vides. Il faut savoir que ce vieux voleur-tricheur à financé SA PROPRE campagne en piochant allègrement (et de façon totalement illégale!) dans les caisses de l’état !
Ceci dit, il s’agit là chez Son Altesse d’une vieille habitude😎 puisqu’il s’était permis de la même façon de “SE” financer son petit palais PERSONNEL de Sebenikoro également sur les caisses de l’état (PLUS DE 10 MILLIARDS !!!!)
Et comme pour sa propre campagne il a dépensé sans compter (et pour cause!), ce monsieur a tranquillement mis l’économie du pays à genoux pour SA PROPRE campagne.
Ajoute à ça le “standing” personnel de ce vieux m’as-tu-vu avide de tapis rouges, et fais le compte du coût EFFARANT de son tourisme présidentiel en Boeing, et tu verras qu’il est juste NORMAL que les caisses soient vides!
(Depuis sa réélection, ce bouffon s’est déjà rendu avec toute sa cour aux USA, en Turquie, en Guinée, en Mauritanie, en France,en Arménie, etc.!!!)
Zonkeba est réellement UN SCANDALE à lui seul…
Comment peut on se vanter de la croissance économique pendant son premier quinquennat,faire d’un slogan de campagne la troisième place économique de l’ UEMOA pour ensuite avoir le culot de dire qu’ il n’y a pas l’argent à la caisse?
À moins qu’ on nous dise que croissance économique ne veut pas dire nécessairement entrée d’argent,où est parti l’argent du MALI?
Les MALIENS doivent demander un audit du trésor public.
Les délinquants commandés par IBRAHIM BOUBACAR KEITA ont sans doute piqué dans les caisses de L’ÉTAT
Des milliards sont déposés quelque part dans les paradis fiscaux pour prévenir un départ du pouvoir qui peut intervenir si IBK ose appliquer L’ACCORD d’Alger .
On peut aussi dire qu’ IBK a été surpris du soutien de la communauté internationale face à une tricherie criarde;qu’ il avait anticipé une défaite logique compte tenu de sa côte de popularité laminée par une gestion ratée de l’ instauration de la sécurité sur toute l’étendu du territoire promise aux maliens.
SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA et AG ERLAF ont réalisé l’exploit de le maintenir.
Mais ce n’est que partie remise car le soutien de la communauté internationale a un prix.
ON VEUT QU’ IL APPLIQUE L’ ACCORD D’ALGER QU’ ON PENSE ÉTANT LE SEUL OUTIL D’INSTAURER LA PAIX.
Les maliens sont ils prêts à laisser un apartheid d’une autre nature s’installer au Nord du Mali?
Les quatre dix pour cent des noirs qui habitent au Nord vont certainement et logiquement défendre leurs dignités par tous les moyens.
La première conséquence de cette lutte est nécessairement le départ de celui qui a osé signé cet accord d’une trahison inqualifiable
IBK en est conscient.
C’est pourquoi il n’arrive pas à l’appliquer.
Il l’a signé le couteau à la gorge car il est sale.
Le MALI ne peut en aucun cas manquer d’argent après avoir connu la croissance économique la plus élevée de la zone UEMOA dont IBK et ses thuriféraires en fait leurs choux gras .
Que led délinquants nous ramènent les sommes piquées.
C’est pourquoi le mouvement des magistrats doit avoir le soutient des maliens pour obliger IBK à RAMENER les sommes ramassées frauduleusement avec la complicité active du ministre BOUBOU CISSE.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE !
La lutte continue .
Le gouvernement prétentieux a d’abord choisi de vous mépriser superbement, et mieux, d’engager un bras de fer avec vous;
Maintenant qu’il s’aperçoit qu’il s’est attaqué à plus fort que lui, que n’avez ni cédé ni reculé et qu’il commence à étaler publiquement sa faiblesse, voilà que ce même gouvernement soi-disant à poigne qui jouait les gros durs, commence maintenant a parler “d’apaiser le conflit”😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂
Ce n’est pas maintenant que ces menteurs prétentieux s’aperçoivent qu’ils ne sont pas de taille pour vous “mater” comme ils ont tenté de le faire pendant PLUS DE MOIS (!…), qu’il faut accepter de “revenir aux négociations”!
Vous avez entièrement raison: NE CÉDEZ PAS!
“Quand le mensonge au sommet de l’Etat atteint les limites de l’inacceptable…
Par Le Reporter – 18 Oct 20180
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Bras de fer entre le gouvernement et les syndicats de la magistrature
Au moment où tout le monde est d’accord que la grève des magistrats doit trouver une solution, le Premier ministre se permet des déclarations enflammées qui n’arrangent rien ni personne.
Il affirme que le gouvernement ne s’est engagé qu’à consentir une augmentation de 10% du salaire des magistrats et à rien d’autre. Les grévistes, eux, sont formels à dire que l’Etat s’est bel et bien engagé, dans un accord signé entre les deux parties en 2017, à soumettre à la relecture leur Statut avec la grille salariale annexée. Pour édifier le peuple, je demande aux deux parties de rendre public ce fameux accord. On saura alors qui dit vrai…
Le PM dit vouloir, dès la semaine prochaine, vérifier que son décret portant réquisition est d’application effective dans les juridictions. Pourquoi ? Les syndicats n’ont-ils pas communiqué sur leur détermination à garder les cours et tribunaux fermés malgré ce décret de la discorde ? Il n’a alors qu’à sévir si tant est qu’il est sûr de pouvoir le faire.
Il envisage de saisir le Conseil supérieur de la magistrature qui, seul, est susceptible de prendre des sanctions contre les grévistes. Il oublie qu’il n’a ni la qualité ni la compétence de saisir cet organe qui est composé, en majorité de magistrats élus par leurs pairs.
Le chef du gouvernement se montre catégorique à dire que l’Etat ne consentira pas d’efforts financiers supplémentaires car ne pouvant pas le supporter. Simple déclaration d’intention ou vérité absolue ? Ce qui est sûr, c’est que des experts financiers commis par l’Etat lui-même affirment, avec force démonstrations, le contraire. Contre l’avis de ses propres experts, le gouvernement gagnerait à opposer plus que de simples déclarations. Un avis contradictoire d’autres experts est une piste possible…
Ces quelques réflexions ont pour objectif de montrer au Premier ministre et au peuple du Mali que la posture adoptée par la partie gouvernementale, en l’occurrence un passage en force, ne résoudra pas cette crise. Le peuple à certes droit à la JUSTICE, il en a plus à la VÉRITÉ de la part de ses dirigeants. L’eau du mensonge a vite fait d’éteindre les flammes du moment, elle ne viendra pas à bout du feu qui continuera de couver.
Moussa GUINDO”
Mr les magistrats vous êtes les mieux payés au Mali ; s’ils vous plait mettez un peu d’eau dans vos vin .La réalité est autre chose car tout le monde en a marre de vous .Comparez votre salaire à celui des autres ( médecins, ingénieurs ………)quelqu’un l’a dit plus haut un soulèvement contre vous sera fatale .
Kobe
“Mr les magistrats vous êtes les mieux payés au Mali “. ………….ET DE LOIN LES PLUS MAL PAYÉS DE TOUTE LA SOUS-REGION !!!
De plus, il est grand temps que Son Altesse Zonkeba 1er comprenne qu’au 21ème siècle, un président ne peut passer son temps à promettre des choses et ne pas tenir ses promesses ensuite, à prendre des engagements au hasard et ne pas les tenir, SANS FINIR PAR TOMBER “SUR UN OS”!
Aujourd’hui, après 5 ans de fausses promesses mensongères aux uns et aux autres, le vieux menteur inconscient se retrouve (évidemment !) face tous ceux a qui il a ment et qu’il a honteusement baladé !
ET ÇA FAIT DU MONDE, BEAUCOUP DE MONDE…😎😎😎😎😎
Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre.
feliciations mr les juges… vous etes garçons…. confondez ces pourritures d’ibkon…
le peuple conscient est derrière vous….
LES MAGISTRATS SONT LES PLUS POURRIS MALGRÉ LEUR SALAIRE ET TOUT LE PEUPLE A DES GRIEFS CONTRE EUX. IL NY A PAS DE MALIEN QUI N’AIT JAMAIS EU DE PROBLÈME AVEC EUX. IL N’Y PAS ET IL N’EXISTE PAS DE MALIEN QUI N’AIT JAMAIS EU MAILLE À PARTIR AVEC CETTE CORPORATION.
L’EXEMPLE DES RÉVOLTES SUCCESSIVES CONTRE LA POLICE DOIT SERVIR DE LEÇON. COMMISSARIATS BRÛLÉS, POLICIERS TUÉS.
LE JOUR OÙ L’OPPORTUNITÉ SERA DONNÉE À LA POPULATION CONTRE LES JUGES, ÇA VA CHAUFFER DÈH.
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KABAKO. Si vous êtes garçons, WALLAHI ne revenez pas à la table des négociations. On verra
Personne ne va prendre une main de Boua entachee de sang des Maliens, personne ne va s’asseoir avec Boua qui a ete elu a cause de la fraude orchestree par la CMA et personne ne va se mettre avec le President-SURFACTURATION, IBK le Mande Zonkeba
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