Almou Ag Mohamed de la CMA à propos du processus de paix : “Le constat est amer plus de 5 mois après la signature de l’accord”

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Après un  moment de silence, la Coordination des mouvements de l’Azawad  (CMA) sort de sa réserve. Dans un entretien exclusif qu’il nous a accordé, son porte-parole, Almou Ag Mohamed, annonce d’énormes difficultés dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix. Du coup, il reproche au gouvernement de n’avoir pas respecté tous ses engagements.    

 

  • Bamako a été victime d’une attaque terroriste le vendredi 20 novembre dernier. Comment vous analysez cet événement ?

Cet acte odieux est pour nous à classer dans le cadre du terrorisme international. Je profite de cette question d’ailleurs pour vous dire que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) condamne avec la dernière énergie ces actes barbares d’un autre âge, et partage la douleur des nations et des familles des victimes auxquelles nous adressons nos condoléances les plus attristées. Résolument engagée pour le rétablissement de la paix dans l’Azawad en particulier et dans tout le Mali en général, la CMA ne saurait être déviée de cette voie par de tels actes d’une violence inouïe.

 

  • Au-delà de l’attaque de Bamako, comment percevez-vous la lutte contre le terrorisme ? La CMA a-t-elle une solution miracle ? 

La lutte contre le terrorisme international doit être l’affaire de tous et c’est pourquoi nous souhaitons au niveau de la CMA que tous les efforts nécessaires soient conjugués afin que nulle part le terrorisme international ne réussisse à triompher.

 

  • Sitôt après l’attaque terroriste, la CMA et les autres signataires de l’accord ont été reçus par le Premier ministre. Est-ce à dire que l’accord de paix est menacé ?

Absolument ! Tant que le terrorisme aura une certaine capacité de nuisance, ça ne sera pas seulement l’accord qui se trouvera menacé, mais bien la stabilité de toute la sous-région, de l’Afrique et du monde entier. Alors, pour le cas du Mali cet accord est une chance pour juguler ce fléau d’où l’impérieuse nécessité de diligenter sa mise en œuvre de bonne foi et de façon intégrale.

 

  • Depuis quelques jours, on parle de l’organisation des patrouilles mixtes (FAMa, Plateforme, CMA) dans le Nord. Comment se passe la cohabitation ?

L’organisation des patrouilles mixtes est une des dispositions de l’accord. Nous avons expérimenté cette disposition en envoyant une patrouille mixte CMA/FAMa/Plateforme, récupérer du matériel roulant offert par l’Algérie au MOC, à la frontière algérienne du côté de InKhalil. Cette mission à été un succès et d’autres suivrons inch Allah.

 

  • Malgré ces patrouilles, d’aucuns pensent que l’accord de paix n’évolue pas à souhait ? Est-ce que vous confirmez qu’il y a toujours des blocages ?

C’est vrai que cette 1re patrouille mixte a été un succès mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Nous rencontrons d’énormes difficultés dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord. Le constat est vraiment amer plus de 5 mois après la signature de l’accord et ce constat est partagé par tous les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CMA et Plateforme) : la période intérimaire prévue par l’annexe 1 de l’accord. Cette période qui devrait s’ouvrir immédiatement après la signature de l’accord et favoriser la désignation des autorités transitoires, y compris au niveau des nouvelles créations n’a toujours pas vu le jour.

Le plan d’urgence humanitaire visant à améliorer les conditions de vie des populations de l’Azawad durement touchées par la crise n’a pas connu à ce jour un début d’exécution. Dans le cadre de la mise œuvre des dispositions prévues à l’article 6 de l’accord, là également le gouvernement du Mali n’a à ce jour engagé aucune discussion pour une amélioration de la représentation des populations de l’Azawad au sein des institutions et grands services publics, corps et administrations de l’Etat.

Dans le cadre des mesures de confiance, les autorités du Mali n’ont toujours pas procédé au parachèvement du processus de libération des détenus. Pour toutes ces raisons que je viens d’énumérer, nous lançons un appel pressant à la partie internationale du CSA pour que cette dernière prenne toutes ses responsabilités en usant de toute son influence pour le respect du chronogramme de mise en œuvre de l’accord adopté par le CSA.

 

  • Est-ce que la CMA se retrouve dans la composition de la Commission vérité, justice et réconciliation ?

Autour de la question de la CVJR, un compromis est en passe d’être trouvé entre la CMA et le gouvernement.

 

  • Des rencontres communautaires sont régulièrement organisées alors que les réfugiés et certains déplacés ne sont pas encore retournés dans le Nord. Quel pourra être l’impact de ces rencontres sur le retour de la paix ?

Il est toujours bien que les hommes se rencontrent pour échanger, mais je suis convaincu que ces rencontres inter communautaires n’atteindront leurs objectifs affichés que lorsque tous les Azawadiens réfugiés à l’extérieur auront regagné l’Azawad.

 

  • Le fait que le cantonnement tarde à se réaliser ne constitue-t-il pas une violation de l’accord surtout que certains reprochent à la CMA de refuser de se cantonner ?

La CMA et la Plateforme ont déjà donné la liste de leurs différents sites de cantonnement et la balle est depuis dans les camps de ceux qui doivent viabiliser ces différents sites pour que les hommes puissent y cantonner. A ce jour aucun parmi ces sites n’a été viabilisé comme prévu par l’accord, et ça c’est une violation de l’accord dont ni la CMA ni la Plateforme ne saurait être les responsables.

 

  • Il est prévu que le comité de suivi de l’accord se dote d’un budget. Ce qui semble ne pas être le cas. Etes-vous optimiste quand à l’application de l’accord ?

Le règlement intérieur du CSA a déjà été validé par toutes les parties, quant au budget il n’a toujours pas été mis en place, ce qui handicape effectivement l’efficacité du CSA. J’ose espérer que la situation va évoluer d’ici le prochain CSA prévu courant décembre, car le rythme où vont les choses me rend plutôt pessimiste quant à la mise en œuvre effective de l’accord au bénéfice de la paix.

Réalise par Alpha Mahamane Cissé

 

Commentaires via Facebook :

106 COMMENTAIRES

  1. A attendre toutes les parties signataires de l’accord, moi personnellement je tire une seule leçon dans leurs propos. Cette leçon n’est autre l’envie d’aller résolument à la paix et la réconciliation nationale. Je leur demande toujours de faire preuve de sagesse et responsabilité quant à une sortie parfaite et réussie de celle-ci.
    VIVE LA PAIX!!!

  2. Je pense que pour l’application intégrale de l’accord d’Alger, il faut beaucoup d’indulgence et de patience. Car il ne s’agit pas d’aller vite, mais d’aller progressivement et qu’au bout du compte nous ayons les résultats attendus.
    QUE VIVE LE MALI UNI ET INDIVISIBLE DANS LA PAIX ET LA RECONCILIATION !!!

  3. J’encourage et recommande à tous les acteurs à redoubler d’effort quant à la mise en oeuvre de l’accord d’Alger qui a donné un nouveau souffle au peuple Malien. Certes, l’application intégrale d’un accord n’est tout à évident, mais avec la bonne volonté des uns et des autres nous y arriverons. Que chacun fasse ce petit sacrifice pour l’intérêt de notre Nation.

  4. Ceci est un appel à l’endroit du peuple Malien. J’aimerais qu’il s’approprie cet accord et accompagner les acteurs dans leur mission. Ainsi, nous retrouverons la paix tant attendue.

  5. A l’unisson et à l’effort conjugué de tous c’est-à-dire les partis politiques, la Misahel et la population, nous pourrons parvenir à une application stricte de l’accord d’Alger qui favorisera la paix et la réconciliation tant souhaitée.

  6. Je pense à mon modeste avis que la paix tant souhaité ne saurait arriver que si nous nous donnions les moyens pour y parvenir. Cependant, pour y parvenir, toutes les parties signataires de l’accord de paix devraient y mettre du cœur dans sa mise en oeuvre. Lorsque l’on unit étroitement ces deux mots : paix et liberté. La paix nous donnera la liberté ; la liberté nous donnera la paix, et, par surcroît, la paix et la liberté donneront à tout le monde l’ordre, le travail et le bien-être. C’est par le maintien de l’ordre quand même qu’il faut assurer le triomphe de la liberté et le châtiment de l’impuissance.
    VIVE LA PAIX AU MALIBA!!!

  7. Pour ma part, je pense que tout accord connait quelque fois des difficultés dans sa mise en oeuvre. Mais, j’ai foi que cet accord est la panacée de sortie de crise que notre pays connait. J’aimerais que chaque partie signataire face preuve de sacrifice et responsabilité car le Mali est la chose commune et il y va de l’intérêt de tous.

  8. Il s’agit de la paix dans notre pays à tous et Mr Almou ag peut dire ce qu’il en pense.
    Mais je souhaite qu’il soit objectif et surtout qu’il évite les exigences et les condition bizarres car avant d’exiger quoi que ce soit, il faut faire sa part du travail.
    Mais nous constatons que les autres signataires ne font pas ce qu’ils doivent faire.
    Alors,qu’il pose balle à toi…

  9. Je pense qu’il est plus difficile de faire la paix que la guerre. En effet, pour une paix durable, il faut le sacrifice et le courage de tout un chacun pour y arriver. Parce qu’il n’y a de paix durable que celle qui ne s’achète au prix d’aucune faiblesse. Par conséquent, je demande à toutes les parties signataires de l’accord d’Alger de s’y investir et d’éviter toutes actions tendant à freiner le processus de paix.
    VIVE LE MALI UN ET INDIVISIBLE!!!

  10. Moi je pense à mon humble avis que ces gens du Nord font double jeu.
    Ils disent vouloir aller à la paix pourtant ils ne posent les actes qui favorisent pas le retour à cette paix.
    Il bloquent de manière délibérée le processus de paix et osent avoir des exigences.
    je pense que le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour que nous arrivions à la paix car tout le Mali en a besoin.

  11. Il faut dire que l’accord de paix, signé une première fois par le gouvernement et les groupes armés loyalistes le 15 mai, a été difficile à décrocher. Longtemps accusé de ne rien faire pour régler la situation dans le Nord, durement critiqué en coulisses par ses partenaires régionaux et internationaux, IBK a fini par passer la vitesse supérieure. Quant à l’application diligente de cet accord, il faudrait que toutes les parties s’y mettent. Cela va de l’intérêt de la nation.

  12. La quête de la paix est tellement complexe qu’elle demande l’adhésion de tous.
    C’est pour cette raison que j’invite tous les maliens à converger vers cet objectif de paix qui,à coup sûr fera le bonheur de tous.
    Du courage au président IBK pour ses effort en faveur de la paix.

  13. Tous ensemble,nous devons soutenir le président IBK dans sa lutte pour une paix effective dans notre Mali.
    Les différents groupes signataires de l’accord de paix doivent aussi œuvrer de leur côté pour faciliter les choses afin que le Mali soit à tout jamais réconcilié avec lui même.
    Vie la paix…

  14. Il est vrai que beaucoup reste à faire pour la mise en œuvre effective de l’accord de paix.
    Mais il faut aussi reconnaitre que beaucoup a été fait par le président IBK.
    Pour que cet accord aboutisse il faut une franche collaboration de toute les parties prenantes.
    Alors il faut que nous travaillons tous dans ce sens.
    Vive le paix au Mali.

  15. Pierre Buyoya nous a rassuré, même la NINA WALETT aussi a rassuré l’opinion publique que les choses vont en bon train, si toi le minable journaliste se cache derrière le porte-parole de la CMA pour aboyer qu’est qu’on va te dire ? Il y’a même une campagne de sensibilisation des nordistes sur terrain et bientôt le retour des réfugiés. Pauvre journaliste que tu es.

  16. IBK vous êtes vraiment un homme de la situation, c’est-à-dire la solution. Ils ont tout fait pour bafouer et saboter vos efforts pour sauver l’intégrité territoriale de notre pays, mais grâce à Dieu aujourd’hui vous avez pu réunir les hommes qui prenaient des armes contre ce pays et leurs sensibiliser de laisser les armes. IBK la solution vraiment pas de mot pour vous. Ce monsieur est un menteur il veut dissuader la population seulement de la vérité. Nous savons tous que les choses avancent au nord, il y’a actuellement même une campagne de sensibilisation dans toutes les localités du nord pour faciliter la mise en œuvre de l’accord de paix. Vive l’accord d’Alger !!!

    • Quel accord voulez-vous mettre en oeuvre ? L'accord de compromission de la souveraineté et de l'unité du Mali ?

      Honte éternelle aux opportunistes et aux bornés qui confondent cette vente du Mali à la paix.

  17. La paix n’a pas de prix, déjà que la Commission vérité, justice et réconciliation est en place je pense que petit à petit les choses rentreront dans l’ordre. Il y’a une feuille de route pour la mise en œuvre de l’accord, on ne peut pas bruler les étapes, il faut savoir cela aussi.

  18. La paix n’a pas de prix. Sauvons nos familles, nos frères, nos enfants. Il est temps que nos sœurs et frères du nord reprennent la vie normale comme nous les autres vivent normalement. Je demande à toutes parties signataires de l’accord de paix de faire tout pour que ces phases soient la dernière pour une paix durable au Mali. Vive le Mali uni et paisible !!!

  19. Bravo à tous les acteurs de la paix, ils veulent seulement saboter l’accord de paix et j’invite encore nos frères de la CMA et du GATIA de doubler les efforts pour sauver notre chère patrie. Vive le Mali uni et paisible !!!!

  20. Il faut nous laisser avancer avec votre pessimisme. Déjà l’accord a été signé, les hostilités ont pris fin, les groupes armés ont tous laisser les armes et qu’est que vous voulez de plus. Le retour des administrations se feront bientôt parce que il y’a un accord qui contient des engagements et donc il faut que ces engagement soient respectés par toutes les parties signataires de l’accord. Vive l’accord d’Alger et vive le Mali uni !

  21. Même tout récemment le représentant de la CEDEAO chez nous PIERRE BUYOYA a rassuré le monde entier que le terrain est prêt pour la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Vive l’accord d’Alger !!!

  22. Même tout récemment le comité de suivi et le ministre de la réconciliation nationale ont procédé à l’élaboration d’un programme pour la sensibilisation des nordistes et les autres membres des groupes armés sur terrain, c’est fait lors d’une réunion à de maintien de la paix ALIOUNE BEYE . Un travail qui sera fait par les chefs des groupes armés même. Ce journaliste est un menteur.

  23. Le Président IBK fait en ce moment tout ce qui est en son pouvoir pour que le Mali retrouve la paix à travers l’accord de paix.
    je pense que tous les signataires de cet accord doivent s’engager sincèrement pour que cet accord aboutisse pour le bonheur de tous maliens.
    Vive le Mali dans la paix.

  24. Le constat est que l’électricité est désormais une réalité à Anefif, Adielhoc et Tessalit. Les autres travaux avancent considérablement et la réception définitive sera faite bientôt, en présence de l’Ambassadeur de France au Mali, SE Gilles Huberson.
    Après la signature de l’Accord d’Alger, le 15 mai et le 20 juin 2015, des mesures ont été préconisées dans le cadre de la sécurité et de l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base dans le nord du Mali, notamment dans la région de Kidal.
    C’est dans cette optique que la France, à travers l’AFD, a été la première à manifester son soutien et son engagement à faire bouger les lignes. Résultat: le 6 juillet 2015, une convention de financement a été signée dans le cadre du projet «Sécurité et Développement», pour un montant total de 655 957 000 FCFA, répartis entre l’AFD (75%) et l’Etat malien (25%).
    Sans perdre de temps, l’ANICT a rapidement mobilisé les fonds, mis à la disposition de l’Assemblée régionale de Kidal, qui, à son tour, a choisi des entrepreneurs de la localité pour exécuter les travaux.
    C’est ainsi que l’ANICT, maitre d’œuvre, a initié une mission de visites sur le terrain, du 8 au 9 novembre 2015, pour constater de visu les réalisations en cours. Le Pr Akory Ag Iknane, DG de l’ANICT, accompagné du Président de l’Assemblée régionale de Kidal, Haminy Belco Maïga, a sillonné tous les sites concernés.
    Première étape, Anefif, située à 1 500 km de Bamako. Un groupe électrogène a été réceptionné et 15 poteaux d’éclairage public sont désormais fonctionnels sur l’avenue principale de la ville.
    Deuxième étape, Djounhane, une bourgade située à 50 km de Kidal. Là, le Centre de santé communautaire, le logement du médecin-chef et celui de la matrone ont été visités.
    Les travaux avancent lentement mais sûrement. Un retard a été constaté dans leur exécution et le Pr Akory a exhorté l’entrepreneur à aller plus vite et à respecter les délais contractuels. Des promesses fermes lui ont été faites.
    A Adielhoc, la mission a procédée à la remise d’un groupe électrogène pour l’alimentation électrique de l’éclairage public de cette ville tristement célèbre, dans laquelle des djihadistes ont commis, en 2012, des actes assimilables à des crimes contre l’humanité.
    La mission a visité le centre d’accueil flambant neuf de la localité, composé de quatre chambres, d’une salle de conférence et de sanitaires.
    A Tessalit, située à 1 850 km de Bamako, la construction du barrage filtrant est très avancée, tandis le Centre d’accueil a vu son ancien local être démoli pour être remplacé par un nouveau bâtiment. Il comprendra avec quatre chambres, une salle de conférence et des salles d’eaux. Les travaux sont en cours.
    Le tout doit être réceptionné dans un bref délai par l’Ambassadeur de France au Mali, SE Gilles Huberson et, bien sûr, le DG de l’ANICT, sous l’œil vigilant de la Force Barkhane.
    De cette manière, l’ANICT a montré la voie, grâce à l’accompagnement de la France et du gouvernement malien. Aux autres partenaires d’agir également rapidement, pour hâter la réconciliation nationale et asseoir un climat serein de sécurité, pour le plus grand bénéfice des habitants des localités concernées par le programme.
    La mise en œuvre de l’Accord doit s’accélérer, à commencer par le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR). De nombreux projets de développement seront en route, après les 2 120 milliards mobilisés à Paris, dans le cadre de la conférence de l’OCDE.
    La paix est un long processus, il faut de la patience, de la compréhension, de la tolérance pour y parvenir. Les va-t-en guerre sont aujourd’hui dépassés. Les seules choses qui vaillent actuellement, ce sont bien le respect de l’Accord d’Alger et l’engagement des signataires dans sa mise en œuvre.

  25. Monsieur le journaliste ne vous cacher pas derrière ce monsieur pour diffamer et raconter des n’importes quoi. Les représentants des groupes armés sont là à BKO et chaque jour ils travaillent avec le comité de suivi de l’accord en parfaite collaboration pourquoi toi tu nous racontes encore des bobards.

  26. Après la signature de l’Accord de paix, le 15 mai dernier, par le gouvernement et les groupes armés membres de la Plateforme, le Président IBK a tendu la main à la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) pour qu’elle accepte ce document, lui faisant confiance.
    De même, le Secrétaire Général de l’ONU et Paris ont multiplié les appels pour inviter la CMA à signer l’Accord de paix. Conséquence : Une ultime réunion a été convoquée par la médiation internationale à Alger, avec comme résultat deux documents, approuvés le 5 juin 2015 par le gouvernement malien, la CMA et la médiation.
    Le premier est intitulé: «Relevé de conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger». Il comprend 13 articles, lesquels rappellent les grands principes de l’Accord, avant de noter avec satisfaction l’engagement de la CMA à signer ce document le 20 juin 2015 à Bamako.
    Le second est appelé: «Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités». Les parties se sont engagées à respecter le cessez-le-feu du 23 mai 2014, la déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet 2014 et la déclaration des parties au processus d’Alger du 19 février 2015.
    Ainsi, il était convenu que les éléments armés de la Plateforme se retirent de Ménaka et retournent à leur position initiale. Quant à la CMA, elle replie au-delà d’un rayon de 20 km autour de la localité de Ménaka. Les formes armées maliennes reprennent leur position antérieure à Ménaka et la MINUSMA s’occupe de la protection de la population civile.
    Voilà ce qui doit être effectivement fait avant le 20 juin, sinon la CMA pourrait bel et bien remettre en cause son engagement. Or la Plateforme refuse de s’exécuter. Il revient donc au gouvernement du Mali d’user de son influence auprès de la Plateforme afin de la convaincre de quitter Ménaka au nom de la paix. C’est difficile, mais pas impossible.
    Dans un processus de paix comme le nôtre, il faut toujours des sacrifices et de la patience? N’adoptons pas la même attitude que les ennemis de la paix et ne donnons pas à la CMA un alibi, un subterfuge, pour encore se détourner de l’Accord.
    La Plate forme, composée, on le sait, de véritables patriotes, doit faciliter le travail du gouvernement en lui permettant d’honorer ses engagements. Nous comprenons bien son orgueil, qui l’amène à vouloir rester à Ménaka. Cela n’apportera rien à l’avancée de la paix, pour laquelle elle s’est battue tout long du processus d’Alger. Le bout du tunnel n’est pas loin. Il faut un peu de patience, de courage, pour y arriver.
    La Plateforme doit donc quitter Ménaka, pour appuyer aujourd’hui plus qu’hier le processus de paix, car le statu quo n’arrange personne, surtout pas les refugiés, les populations du Nord et toutes celles du subissent les effets de la crise. Nous avons assez souffert!
    De grâce, permettez qu’il ait la paix, dont le chemin, on le sait, même après la signature par la CMA, restera semé d’embûches. Il faut désormais aller vite pour surmonter les obstacles, relever les défis, pacifier complètement le pays et, enfin, se donner la main pour la réconciliation nationale et le pardon dans la grandeur, comme le déclarait mon bien aimé grand frère, Me Harouna Toureh, lors de la signature de l’Accord de paix. Alors, que la Plateforme quitte Ménaka.

  27. Sans perdre de temps, l’ANICT a rapidement mobilisé les fonds, mis à la disposition de l’Assemblée régionale de Kidal, qui, à son tour, a choisi des entrepreneurs de la localité pour exécuter les travaux.
    C’est ainsi que l’ANICT, maitre d’œuvre, a initié une mission de visites sur le terrain, du 8 au 9 novembre 2015, pour constater de visu les réalisations en cours. Le Pr Akory Ag Iknane, DG de l’ANICT, accompagné du Président de l’Assemblée régionale de Kidal, Haminy Belco Maïga, a sillonné tous les sites concernés.
    Première étape, Anefif, située à 1 500 km de Bamako. Un groupe électrogène a été réceptionné et 15 poteaux d’éclairage public sont désormais fonctionnels sur l’avenue principale de la ville.
    Deuxième étape, Djounhane, une bourgade située à 50 km de Kidal. Là, le Centre de santé communautaire, le logement du médecin-chef et celui de la matrone ont été visités.

  28. Je demande à nos frères des groupes armés du nord de n’aménager aucun effort pour le succès de ce processus de paix qui nous a pu donner un accord de paix et de réconciliation nationale.

  29. Ce monsieur raconte du n’importe quoi comme cela. Qu’est ce que le gouvernement n’a pas fait pour que la mise en oeuvre de l’accord avance vite? Tous les problèmes liés à ce sujet de processus de paix sont dû à la CMA. Que ce monsieur aille se faire voir au diable.

  30. Faisant mien l’adage qui dit qu’on ne sort pas d’une crise comme si on sortait d’un bal,je pourrais dire que dans un processus de paix,il y a d”énormes obstacles qui dressent sur la voie.Dans le cas d’espèce du Mali,ces obstacles sont visibles de tous.
    Mais président IBK fait tout son possible pour que ce processus puisse aller à son terme et le plus rapidement possible.
    Que tous les soutiennent le président dans ses actions pour la paix.

  31. Le second est appelé: «Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités». Les parties se sont engagées à respecter le cessez-le-feu du 23 mai 2014, la déclaration de cessation des hostilités du 24 juillet 2014 et la déclaration des parties au processus d’Alger du 19 février 2015.
    Ainsi, il était convenu que les éléments armés de la Plateforme se retirent de Ménaka et retournent à leur position initiale. Quant à la CMA, elle replie au-delà d’un rayon de 20 km autour de la localité de Ménaka. Les formes armées maliennes reprennent leur position antérieure à Ménaka et la MINUSMA s’occupe de la protection de la population civile.
    Voilà ce qui doit être effectivement fait avant le 20 juin, sinon la CMA pourrait bel et bien remettre en cause son engagement. Or la Plateforme refuse de s’exécuter. Il revient donc au gouvernement du Mali d’user de son influence auprès de la Plateforme afin de la convaincre de quitter Ménaka au nom de la paix. C’est difficile, mais pas impossible.
    Dans un processus de paix comme le nôtre, il faut toujours des sacrifices et de la patience? N’adoptons pas la même attitude que les ennemis de la paix et ne donnons pas à la CMA un alibi, un subterfuge, pour encore se détourner de l’Accord.

  32. Les autorités maliennes ont toujours montrées leur ferme volonté de mettre en application ces accords qu’elles ont-elles-mêmes voulus.
    Mais les responsables de la plateforme et de la CMA sont sans ignorer que la mise en oeuvre d’un tel accord nécessite beaucoup de moyens financiers matériels et humains donc qu’ils arrêtent leur chantage.

  33. Le souhait des autorités de ce pays est d’apporter la paix, la réconciliation et la cohésion sociale à leur population donc il ne faudrait pas douter de leur bonne foi et être un peu patient.
    Les autorités ont marqué leur engagement pour ces accords et je suis sûr qu’elles le tiendront.

  34. Depuis l’arrivé d’IBK au pouvoir, son objectif est de maintenir la paix et renforcer la sécurité du pays, il faut que la population comprenne IBK, car ce qu’il fait c’est pour que le pays retrouve la paix et la stabilité.

  35. Débout chers maliens soutenons nos forces armées, le gouvernement.
    Arrêtons les accusations inutiles. Restons un et indivisible, ensemble nous allons combattre tous les ennemis du Mali.
    Il est temps de voler de nos propres ailes, personne ne pourra venir sauver notre pays a part nous-même.

  36. L’accord de paix connait des obstacles comme tout accord d’ailleurs mais il y a des avancées.
    Je pense donc qu’il est temps qu’on se donne la main, soutenir le président, nos forces armées, le gouvernement, leurs montrer à quel point ils peuvent compter sur la population, c’est sure que le Mali retrouvera le bonheur car avec l’accord de paix barkhane, Minusma ,Gatia, Cma, Fama: c’est une famille maintenant!
    VIVE LA PAIX AU MALI

  37. Article 15 : L’Etat rétrocède aux collectivités territoriales concernées un pourcentage
    des revenus issus de l’exploitation, sur leur territoire, de ressources naturelles,
    notamment minières, selon des critères à définir d’un commun accord.
    Ce n’est pas encore le cas dans le nord du pays où les richesses sont illégalement exploitées avec l’accord de certains leaders de l’AZAWAD donc qu’on mette pas la pression à Bamako; je veux dire ses autorités car ces capitaux qui quittent frauduleusement le pays peuvent servir à l’avancée du processus de paix…

  38. La volonté affichée des autorités de Bamako doit un être un gage de bonne foi de leur part. Que la plateforme et la CMA ne forcent pas la main aux autorités pour nous conduire à des points de non retour. Ce sont des étapes et ils vont les franchir dans les conditions idéales. Il ne sert à rien d’entamer des actions que certaines personnes attendent pour mettre leurs plans sataniques en oeuvre.
    Les acteurs engagés doivent parler de la même voix pour une réussite des accords.

  39. Le CSA peut user de tous les moyens pour que l’accord soit mise en application mais ils savent très bien la situation économique du pays donc il n’y a pas de pression qui vaille parce que l’accord dans tous les paramètres de son application nécessite beaucoup de moyens financiers .
    Qu’on évite de se lancer dans des polémiques qui mettront à mal l’accord acquis au prix de lourds sacrifices de la part de l’état.

  40. Le gouvernement avec à sa tête le président ont fait assez de sacrifices pour que cet accord voit le jour et soit mis en application. De ce fait s’il y a des blocages il faut qu’il y ait une compréhension de la part de la CMA et de la plateforme à l’égard du gouvernement pour que cet accord ne soit pas un de trop.

  41. La sortie de crise coute excessivement chère. Les partenaires techniques et financiers ont pris des engagements vis-à-vis de l’état malien qu’ils n’ont pas honoré. Il n’est donc pas du tout aisé de mener des actions de développement dans le nord aussi rapidement comme le préconise les accords.

  42. C’est une bonne initiative d’attirer l’attention des uns et des autres sur les blocages que connaissent l’accord mais toujours des conférences de presse c’est un peu trop car comme stipulé dans le paragraphe e) de l’article 1 de l’accord, les parties doivent recourir à la concertation et au dialogue pour la résolution des différends. Il était donc souhaitable que la CMA et la plateforme engage des concertations avec le gouvernement avant toute action de ce genre car c’est un peu montrer la mauvaise foi des autorités de Bamako ce qui n’est pas vrai.

  43. De même, le Secrétaire Général de l’ONU et Paris ont multiplié les appels pour inviter la CMA à signer l’Accord de paix. Conséquence : Une ultime réunion a été convoquée par la médiation internationale à Alger, avec comme résultat deux documents, approuvés le 5 juin 2015 par le gouvernement malien, la CMA et la médiation.
    Le premier est intitulé: «Relevé de conclusions des consultations préparatoires à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger». Il comprend 13 articles, lesquels rappellent les grands principes de l’Accord, avant de noter avec satisfaction l’engagement de la CMA à signer ce document le 20 juin 2015 à Bamako.

  44. L’accord de paix a été obtenu après d’énormes sacrifices. Cependant, certains paramètres restent à être mis en oeuvre. Le président IBK a été l’initiateur de cet accord et aujourd’hui des gens veulent se faire passer pour des anges pendant nous tous savons le rôle qu’ils ont joué dans cette crise.
    Qu’ils sachent qu’ils n’ont rien à exiger car le MALI n’est pas leur propriété privée.
    Le président IBK est conscient de toutes ces réalités mais dans l’application de tout programme il y a des dispositions pratiques à prendre donc qu’ils mettent balle à terre.

  45. Dans un processus de paix comme le nôtre, il faut toujours des sacrifices et de la patience? N’adoptons pas la même attitude que les ennemis de la paix et ne donnons pas à la CMA un alibi, un subterfuge, pour encore se détourner de l’Accord !!!

  46. Après la signature de l’Accord de paix, le 15 mai dernier, par le gouvernement et les groupes armés membres de la Plateforme, le Président IBK a tendu la main à la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) pour qu’elle accepte ce document, lui faisant confiance !!!

  47. La mise en œuvre de l’Accord doit s’accélérer, à commencer par le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR). De nombreux projets de développement seront en route, après les 2 120 milliards mobilisés à Paris, dans le cadre de la conférence de l’OCDE.

  48. La paix est un long processus, il faut de la patience, de la compréhension, de la tolérance pour y parvenir. Les va-t-en guerre sont aujourd’hui dépassés. Les seules choses qui vaillent actuellement, ce sont bien le respect de l’Accord d’Alger et l’engagement des signataires dans sa mise en œuvre.

  49. Après la signature de l’Accord d’Alger, le 15 mai et le 20 juin 2015, des mesures ont été préconisées dans le cadre de la sécurité et de l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base dans le nord du Mali, notamment dans la région de Kidal.

  50. Aucun accord n’est parfait mais cet accord, je l’ai dit plusieurs fois, constitue une très bonne base pour faire la paix, traiter des questions de fond qui ont entraîné des difficultés au nord de notre pays, restructurer notre appareil sécuritaire et créer ainsi les fondements d’un Etat de nouveau en mesure de faire face à ses obligations.
    Si on l’applique dans la lettre mais surtout dans l’esprit, avec bonne foi, il y a de bonnes chances que le Mali retrouve de nouveau de bons espoirs vers demain.

  51. Le comité de suivi de l’accord s’est réuni plusieurs fois et a pu adopter son règlement intérieur. Espérons qu’à partir de là, on pourra engager des mesures urgentes sur les plans sécuritaires (cantonnement, désarmement…), humanitaires et de réconciliation (retour des réfugiés notamment) ainsi que les actions de développement.

  52. En continuant de parler d’AZAWAD et AZAWADIENS d’une part et du MALI d’autres part, pensez vous respectez l’esprit de l’accord? Alors dites nous pourquoi le gouvernement va se precipiter de nommer des AZAWADIENS au sein de ses representations, puisque ce ne sont pas des MALIENS.

  53. Tout le monde n’a pas intérêt à la paix, notamment les terroristes et les trafiquants de drogue qui feront tout pour que l’accord ne puisse pas être correctement appliqué et que les Maliens ne se réconcilient pas car cela signifierait la fin de leur quiétude et de leurs activités illicites et destructrices pour notre pays et le Sahel. L’accord ne sera jamais en danger si les Maliens se donnent la main pour faire halte à ces vendeurs de morts.

  54. L’accord de paix est notre bonne source pour arriver à la paix et tous les maliens savent cela. Alors nous devons respecter cet accord.

  55. Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix en soi.
    La paix n’est pas seulement la simple absence de violence ou de troubles.
    C’est quand il y a une possibilité de conflit mais que vous décidez délibérément d’éviter la violence, d’adopter et d’utiliser des méthodes et des moyens pacifiques pour résoudre le problème.
    Cela est la véritable paix.
    Donnons au temps de mettre tout en oeuvre pour une paix durable et définitive pour notre nation

  56. IBK doit renforcer la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, combattre le terrorisme.
    La communauté internationale si elle est de bonne fois elle doit aider le Mali à sécuriser toute l’étendue du territoire nationale.

  57. Nous souhaitons le retour à la paix et nous avons de la chance d’avoir un gouvernement qui lutte envers ce sens.

  58. Le gouvernement malien mettra tout en ordre pour la population malienne soit à l’abri des terroristes. Les forces de sécurité et de l’ordre malienne mettrons tous les dispositifs en place pour traquer le terroristes.

  59. On fait la paix pour nous et pour la nation, comment est-ce que cette paix peut-elle connaitre des traines ?
    Suivons les décisions du gouvernement et disons-nous que tous ce que nous faisons c’est pour le Mali.

  60. La lutte contre le terrorisme est une lutte très ardant. Le terrorisme est fléau qui vit partout dans le monde entier. Main dans la main nous pourrons combattre le terrorisme.

  61. Des patrouilles mixtes ont été mises en place par tous les partis prenants pour la sécurité du Nord. Nous poursuivrons dans cette logique de paix que nous nous sommes fixés

  62. Nous avons besoin du soutien de nos partenaires qui nous ont toujours soutenu durant ce moment de continuer dans cette lancée.
    Le défauts de moyens ralentissent le processus donc nous comptons sur eux

  63. Les budgets sont en cours afin de prendre tout cela en place. Les sites de cantonnement seront viabilisés comme convenus.

  64. Il y a un adage qui dit qu’une seule hirondelle ne fait pas le printemps. Donc, j’invite mes compatriotes à garder leur calme et de pas céder à la panique car ce n’est pas la déclaration d’un fils de pute qui est sous mandat d’arrêt international qui freinera le processus de paix enclenché.

  65. La Paix ce n’est pas quelque chose qui vient de l’extérieur. C’est quelque chose qui vient de l’intérieur.
    C’est quelque chose qui doit commencer au-dedans de nous-mêmes; chacun à la responsabilité de faire croître la Paix en lui afin que la Paix demeure générale.

  66. Nous devons savoir que les conditions sont mises en place pour le retour à la paix comme l’a signifié les acteurs et les observateurs.
    Tout sera respecté selon les dispositions prescrites dans les accords.

  67. Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur.
    C’est une grande décision.Le seul vrai garant de la paix .

  68. Le président envisage faire un remaniement dans les jours à venir pour intégrer les chefs de la CMA et la plate forme. Ce sont les étapes à suivre et nous y parviendront

  69. Nous sommes conscients de la bonne volonté du gouvernement pour le retour de la paix au Mali. La paix est un comportement, nous devons jouer ce comportement pour l’intérêt de la nation sans chercher quelque chose d’autre comme récompense.

  70. L’Accord de paix signé à Alger a suscité un énorme espoir au sein de la population. J’interpelle celle-ci de ne pas douter de l’applicabilité de cet accord car les voix de Iyad portent peu.
    Vive le Mali un et indivisible ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

  71. Tous le Mali, tout le monde entier condamnent avec les plus grandes rigueurs cet acte ignoble, lâche et barbares. Ce n’est pas cela l’islam car l’islam est une religion qui prime la paix, la considération.

  72. La civilisation et la barbarie s’excluent : la barbarie,
    c’est la guerre ; la civilisation, c’est la paix
    alors cher malien pratiquons la paix et laissons ce hors la loi dire ce qu’il veut

  73. Il faut savoir des efforts sont déjà consentis pour la paix telles que les patrouilles mixtes, la commission de vérité et réconciliation donc il faut y croire.

  74. Il faut que la CMA arrête son petit jeu et faire face à la réalité du pays, l’ennemi principal du pays c’est les occidentaux, car ils sont à la base de déstabilisation du Mali.
    Iyad ne peut pas rejeter des accords qu’il n’a pas signé. Et tous ces troubleurs de la republique

  75. Les processus pour la paix et la réconciliation ne dépend toujours que de nous, il faut qu’on se dit que nous sommes prêt pour le MALI, sans aucune arrière-pensée.
    Comme le dit le président de la république lors de la signature de l’accord de paix du 20 juin à Bamako, “il n’y a pas de plus beau que le retour de la paix et de la réconciliation au Mali “.
    Donnons-nous la main pour faire la paix…

  76. Tout début est difficile mais le meilleur est à venir. Dans toute chose lorsqu’il y’a la volonté le reste viendra.
    Donc nous comptons sur le respect des accords de part et d’autre pour le bien de tous

  77. Le gouvernement n’a jamais manqué à ses engagements, nous sommes conscient que des ennemis de ce pays qui se disent en accord avec le Mali rendent toujours difficile la mise en œuvre de la paix au Mali.
    Mais nous devons nous dire que cette paix ne viendra que de nous-même, que c’est de nos comportement, de nos façons de voir les choses et de nos façons de nous aimer entre nous.
    Nous avons tous dit la paix et rien que la paix nous satisfait.
    Vive la paix…

  78. Les accords de paix ont été signés d’un commun accord de toutes les parties. Si toi Iyad tu ne pouvais pas sortir de ta grotte et que tu as envoyer des personnes pour te représenter c’est parce que tu leur a dis ce qu’ils devaient faire alors ne vient pas nous casser les pieds car l’eau versée ne peut plus être ramassé.

  79. La signature de cet accord est favorable pourvu que la paix revienne au Mali. IBK et son gouvernement sont les plus actives sur cet accord plus que les rebelles de la CMA. Cet accord est très favorable pour notre pays car la paix, sécurité, l’intégrité territoriale et la constitution reste toujours à préserver.

  80. La paix sur le papier n’est pas forcement la paix sur le terrain. Certes, IBK et son gouvernement sont conscients de cela, mais l’accord la mise en application rencontre des difficultés ardentes mais pas insurmontables. ➡ ➡ ➡ ➡ ➡

  81. Les fonds d’aide promus par la France n’est pas encore disponible. ces fonds prenaient en compte le financement du nord et autre donc il ne faut pas rejeté la faute sur le gouvernement qui fait son effet.

  82. On demande à la MINUSMA de jouer pleinement son rôle pour renforcer la sécurité au Mali.
    La MINUSMA à pour mission de nous garantir la paix; elle doit donc ramener ce Iyad à la raison car on sait sur quoi il compte mais le Mali aussi n’est pas petit.
    Le peuple veut la paix et nous sommes en processus

  83. Le gouvernement malien a montre sa bonne volonté pour aller à la paix donc il ne saurait refusé de poser les actes allant dans ce sens.
    Il faut un budget pour faire face à tout ce problème.

  84. Certes plusieurs accords ont échoué dans le passé lors des régimes précédents, le Mali et la communauté internationale doivent tout mettre en place pour le respect scrupuleux de cet accord. Le Mali n’est pas seul sur le coup, elle dispose de plusieurs aides internes comme externe, qui lui permettront de mettre en œuvre les principes de l’accord. Après la signature de l’accord, le Mali aura la paix tant recherché. Le citoyen lambda doit croit et fait confiance à son président de la République et son staff pour le retour définitif de la paix.

  85. Ibrahim Boubacar Keïta a tout mis en n’œuvre pour que cet accord puisse aboutir. Les différents belligérants doivent faire preuve de bonne foi et de responsabilité et respecter leurs engagements. Tous les acteurs sont appelés à donner le meilleur d’eux même pour que cette quête de la paix puisse aboutir.

  86. Toute la population malienne souhaite bon vent au comité de suivie de l’accord, tous les partie représentative doit se faire confiance et faire preuve de bonne foi et de patriotisme. Le gouvernement de son côté est en train de tout mettre en place pour que la CSA ne soit pas sur sa faim.

  87. Le budget de la mise en œuvre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation nationale ne peut et ne doit pas être mise en place pour le moment. On doit, pour ne pas financer dans le vide, attendre pendant un certain moment. Sinon le gouvernement n’a aucune intention de ne pas voté et mettre en place ce budget. S’agissant du cantonnement, il est en cours. C’est une question d’étapes. Cette étape n’est pas encore arrivée. 😛 😛 😯 😯

  88. Mes condoléances les plusieurs attristés aux Mali et aussi aux pays qui ont enregistrés des pertes humaines. Si l’on pouvait remonter le temps ce cette tragédie n’aurait point lieu, mais hélas. Nous ne pouvons que prier pour nos victimes et prendre les dispositions pour que cela ne se répète plus jamais. ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

  89. Pour une paix et réconciliation durable, rien ne doit être négligé. Tout doit être mis au point et cela comme l’accord le rédige. Tout le peuple malien est aminé de la bonne volonté de faire la paix. 🙄 🙄 🙄
    D’après feu Houphouët Félix Boigny ancien de président de République de Côte d’Ivoire a dit « La paix n’est pas un vain mot, mais comportement » Merci pour le conseil. 8) 8) 8) 8)

  90. La lutte contre le terrorisme et lutte universelle et ardente. Le fléau sévit partout dans le monde entier, même les grandes puissances sont sous la menace, elle est devenue comme un bâton dans les roues dans l’évolution du monde. Les terroristes nourrissent en eux et son motiver par des arguments diaboliques et déraisonnables.

  91. Il y a trois opérations traques dans le septentrion qui sont composées de la Force Barkhane, la Minusma, les Famas et les mouvements des groupes armés. Ces opérations sont appelées Doubalen I, II, III. Donc s’il vous plait Mahamane Cissé, ne faites de conneries en ravitaillant les citoyens avec de fausses informations. Vous êtes en train de monter un scenario. Donc arrêtez cela pour le bien de la nation. 😯 😯 😛 😛

  92. Je présent toute mes condoléances à tous les familles de cet drame. Toutes les personnes mortes lors de ce drame sont mortes dignement. Les terroristes sont des lâches qui ne savent que s’en prendre aux innocents et en plus désavantageux face à eux.

  93. La mise en œuvre stricte de l’accord est la seule solution pour la sortie de crise au Mali. Notre a été plusieurs fois confronté à un problème de non application des traités de paix. Le régime actuel et les groupes armés sont tous conscients de ce manque de volonté qui animait les dirigeants et les groupes de l’époque. Le problème actuel est que certaines personne n’ayant pas pris part à la signature sont engagés à compromettre l’application de celui-ci. Cela est loin du fait que le gouvernement ne s’assume pas. Toutes les parties signataires sont représentées dans l commission vérité, justice et réconciliation. 😀 😀 😀

  94. Si les maliens se donnent les mains, les uns et les autres, pour la bonne mise en œuvre de l’accord signé, nous pourront faire en sorte que ce pays soit un exemple de pays où il y a la tranquillité comme il l’était avant la crise de 2012. 😛 😛 💡

  95. Le gouvernement s’est toujours assumé dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Le plus grand problème dans ce retard réside au niveau des groupes rebelles. Ceux-ci n’arrivent pas jusqu’à présent à s’entendre réellement. 😛 😛 😀 😀 😀

  96. Vu les difficultés rencontrés dans l’application des accords déchus sur la même rébellion. Cet accord ne sera pas comme les autres. Il sera un vrai accord, et apportera la solution définitive à notre vieil problème. Les journalistes jaloux vont maigrir.Le gouvernement s’est assumé et continuera de la faire jusqu’à ce que cet accord soit appliqué. 😯 😯 😛 😛

  97. L’application de l’accord est primordiale. Toutes personnes hostiles ou ayant des idées protagoniste sur ce traité doivent toutes être obligées à aller à l’exile. Cet accord est notre unique espoir. Sa mise en œuvre peut même être considérée comme l’une des conditions de l’avancée de ce pays. 😯 😯 💡 💡 😛 😛 😀 😀

  98. L’application d’un accord de paix relève toujours des défis. Et ces défis sont pour les signataires et la population civile bénéficiaire qu’on est. Cet accord, pour qu’il produise ses effets doit faire l’objet d’une application intégrale. Cela n’incombe pas qu’au gouvernement. 😀 😀 😛 😛

  99. Ces défis appartiennent à la population et à toutes les parties, Mr le rédacteur. Le comité de suivi est là et il doit être accompagné par la population. Les difficultés qu’a connues la mise en œuvre sont indépendantes de la volonté du gouvernement. 😀 😀 💡 💡 💡

  100. Certes, il y a beaucoup de défis à relever, mais la volonté des parties est déterminante. Celles-ci se sentent dans l’obligation de mener à bien cet intervalle passager qui vient de s’ouvrir après la signature du 20 juin 2015. Mais il me semble aussi que contrairement au gouvernement, certains groupes ne sont pas de bonne foi. Qu’est-ce que vous voulez que le gouvernement fasse, M. le rebelle? 😀 😀 😀 😀

  101. Tout ce qui est dit par le monsieur est prévu dans l’accord.Il ne fait que demander l’exécution de ce qui a été signé par nos autorités.
    Ne vaut il pas mieux s’en prendre à nos autorités qui ont,apparemment,signé un document qu’ils ne peuvent pas appliquer?
    QU’ALLAH SAUVE LE MALI!

  102. Le Mali se leurre. Ces gens continuent à parler d’azawad et évitent soigneusement de parler de régions nord du Mali. Et
    Ces chiens exigent encore des postes au niveau de notre administration centrale et des postes d’ambassadeur. La guerre civile au Mali va comencer très bientôt au sud. D’abord il faut dynamiser le FORES ( forum des ressortissants du sud) et notre branche armée. Ceux dorment vont se réveiller non seulement amputé d’une grande partie du Mali mais bientôt esclavagisés par cette horde de barbares terroristes déguisés sous le vocable de CAM.

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