Créé par des jeunes Maliens, le Rassemblement pour les Actions Concrètes (RAC), comme son nom l’indique, ambitionne d’appuyer nos plus hautes autorités dans leurs efforts de développement socio-économique de notre pays. Dans la brève interview qui suit, Aliou Yattassaye, 1er Vice-président de ce Mouvement, non moins Directeur Général de la société Yattco (Yattassaye Technology Company), une entreprise qui excelle dans l’intégration de solution dans le domaine énergique et principalement dans les énergies renouvelables (Solaire et micro-hydro), nous en dit plus.
Le Prétoire : Peut-on savoir les raisons de la création du RAC ?
Aliou Yattassaye : Merci de nous avoir donné la parole pour nous exprimer. La création de ce Rassemblement est de contribuer au développement social, économique, culturel et sportif du Mali et de son rayonnement au plan international en œuvrant à garantir une justice efficace et équitable pour tous. Le RAC permet également d’affirmer, avec fermeté, l’attachement des jeunes à la liberté de conscience et de laïcité, à l’égalité de tous les citoyens et à récuser toute mesure discriminatoire fondée sur le sexe, la race, les convictions philosophiques ou religieuses. Il s’agit également de promouvoir une nouvelle personnalité de l’homme doté de fonctions essentielles de médiateur, à savoir, l’écoute. Ecouter et comprendre pour être aux côtés de tous nos compatriotes, mesurer les difficultés et les aspirations de chacun. Faire participer chaque citoyen pour qu’il revendique le droit de participer à la décision. Cela suppose la proximité, la démocratie directe et le dialogue social. Et en dernière position, respecter, car aucun point de vue n’est négligeable, il n’y a ni conviction, ni élan sans une attention particulière à l’autre.
Pouvons-nous avoir une idée des priorités du RAC ?
C’est la prospérité économique et nous avons besoin d’une vision courageuse et d’idées pour l’avenir auquel nous croyons et qui puissent donner à notre jeunesse la chance d’intégrer le monde des Nations développées sans devoir partir de leur pays natal.
A quand une première action du RAC sur le terrain?
On n’est plus à ce niveau. On a déjà procédé à plusieurs actions sur le terrain. Nous avons initié une formation à l’endroit des jeunes pour apprendre comment rédiger un curriculum vitae et une lettre de motivation. Nous avons aussi organisé une initiation à l’informatique et des dons d’habits et de médicaments à la Cité des Enfants de Bamako.
Le chômage est devenu un goulot d’étranglement pour les jeunes. Que compte faire le RAC pour pallier à cette situation ?
Par la formation, comme je viens de vous le dire. C’est gratuit. Nous avons beaucoup de volontaires et des professionnels dans beaucoup de domaines. Mais, c’est peu pour régler ce problème. Chaque année plus de 300.000 jeunes arrivent sur le marché du travail et un grand nombre d’entre eux n’ayant pas bénéficié de formation professionnelle, trouve difficilement de l’emploi et renforce par conséquent la pauvreté, notamment en zone urbaine, chose qui peut générer les tensions sociales. Le Mali doit focaliser une partie de ses efforts sur le renforcement du système éducatif, la formation professionnelle, la création de micro-entreprises, le transfert des technologies de production et la stimulation de l’esprit de l’entreprenariat au profit de la jeunesse qui reste le fer lance pour tout processus de développement.
On a tendance à croire que le RAC est basé seulement à Bamako. A quand son implantation dans les régions ?
En dehors de la capitale Bamako, il y a des bureaux dans certaines villes, mais pas dans tout le Mali. Vous devez savoir que c’est une question de planning. Le Rassemblement pour les Actions Concrètes (RAC) est une Association nationale qui est ouverte à tous les Maliens et à toutes les Maliennes qui adhèrent à nos objectifs et valeurs.
Propos recueillis par Destin GNIMADI
