Adama Mariko, 1er vice-président de la Fédération malienne de Karaté : « Nous sommes engagés à redynamiser le karaté malien »

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Après  la brillante participation des karatékas maliens aux jeux Africains de Maputo nous avons rencontré le 1er vice-président de la fédération malienne de karaté et disciplines associé, dans notre entretien M. Adama Mariko nous parle de la création de la fédération, les jeux africains et les médailles décrochée par nos karatekas.

 

L’Express de Bamako : Quand est ce que la Fédération malienne de Karaté a été créée ?

Adama Mariko (AM) : Comme toutes les autres fédérations, la Fédération malienne de Karaté a été créée à l’aube des indépendances, elle a traversé beaucoup de phases : de l’IMAKA à l’AMAKA, dernièrement la FEMAKA et aujourd’hui la FEMAKADA (Fédération malienne de Karaté et disciplines associées). Pendant toutes ces phases l’organisation avait des défis précis à relever. Et aujourd’hui encore nous avons des défis d’organisation et de logistique et nous devons les relever pour donner un élan nouvel à cette fédération qui fait partie des plus dynamiques de notre pays.

 

L’Express de Bamako : Depuis quand votre bureau a été élu à la tête de la fédération ?

 

A.M : Nous avons été élus en janvier 2009 à l’issue d’un congrès pour un mandat de 4 ans et depuis j’occupe le poste de 1er vice-président.

 

L’Express de Bamako : Quel bilan faites vous  aujourd’hui de  votre présence a la fédération ?

A.M : Je suis très content de cette question, car très importante dans le cas où nous gérons des affaires publiques. D’abord, nous nous sommes conformés aux grandes orientations du Ministère de la Jeunesse et des sports en ce qui concerne même la politique nationale du développement des disciplines sportives, notamment des arts martiaux. Il s’agit entre autres de l’organisation des séances de formation destinées à améliorer les techniques des athlètes, des entraîneurs et des arbitres. Nous sommes engagés à redynamiser le karaté malien. Aussi, des formations sur la gestion administratives, l’organisation des compétitions au niveau national, la mise en place des bureaux dans toutes les régions du Mali…

Nous avons aussi organisé chaque année le championnat de toutes les catégories, sans oublier l’open international que nous organisons au nom d’Abdoul Wahab Traoré, qui est à mon avis le plus grand Karatéka du Mali de tout les temps et cet open est international

 

L’Express de Bamako : Qu’est ce qu’un open ?

A.M : Un open est une compétition sportive ouverte à la fois aux amateurs et aux professionnels ; et la particularité au Mali, est que c’est une compétition internationale.

Pour revenir aux bilans nous avons organisé en prélude aux jeux africains, un championnat sous régional dit de la zone 2 ce qui nous a beaucoup servi pour la compétition.

 

L’Express de Bamako : Parlez nous des jeux africains de Maputo! Les athlètes malien ont enlevés deux médailles comment  la fédération a accueilli les médailles et les athlètes ?

AM : En réalité le président et quelques membres du bureau avaient effectué le déplacement sur Maputo ; lorsque nous avons appris la nouvelle, on était tous ému. Mais force est de reconnaître que jusque là, notre fédération n’a pas mis la main sur les médailles. Ce qui explique notre lenteur à organiser une restitution à l’opinion  nationale et tirer un bilan du parcours des jeunes ; mais ce n’est que parti remise, car nous envisageons de le faire après la fête de Tabaski, même sans les médailles et toute la presse sera invité inchallah.

 

L’Express de Bamako : Si nos informations sont bonnes, les heureux gagnants des trophées n’ont été reçus par aucune autorité ; ni par le chef de l’Etat ni par le ministre de la Jeunesse et des sports ?

A.M : Malheureusement oui, c’est vrai ! Pourtant personne ne peut contester leur travail, donc la moindre des choses que les autorités leur doivent c’est de les recevoir et d’avoir à les féliciter. Vous savez le premier trophée pour un sportif est d’être reçu par ceux qui représentent la nation toute entière, à savoir en premier lieu le chef de l’Etat. Ce n’est pas tous les jours que l’on a l’opportunité de voir le président de la république  surtout en de telles circonstances, c’est un honneur pour tout jeune de voir le chef de l’Etat vous serrer la main en vous félicitant comme les autres sportifs. Le chef de l’Etat leur doit ça, c’est une source de motivation  supplémentaire pour les sportifs à mon avis. Vraiment le ministère doit organiser cette rencontre et ce n’est pas trop tard  je pense.

 

L’Express de Bamako : Pour terminer un mot à l’endroit des lecteurs de notre journal

A.M : Je tiens à remercier  particulièrement un de vos collègues Moussa Kondo, qui n’a ménagé aucun effort pour  aider le Karaté ; il en ait pour quelque chose au niveau actuel du Karaté. Petit frère merci ! Ensuite je remercierai bien la presse, les sportifs, les entraîneurs, et leur dire, à toutes les personnes de bonne volonté, que la fédération de Karaté est ouverte à tout le monde et que nous acceptons d’être aidé sur tous les plans.

Pour terminer je remercie le journal. Vous savez en matière de bonne information, ceux dont nous lecteurs et auditeurs avons besoin, c’est ce que nous ne savons pas, et c’est ce que fait votre  journal : venir à l’info. Vraiment merci à vous.

 

L’Express de Bamako : Merci président

 

Réalisée par Issa SIDIBE

 

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