Abdoulaye Barry, journaliste Grand Reporter au groupe Africable : ” Lors d’un de mes reportages, je me suis déguisé pour échapper à la mort… “

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 Abdoulaye Barry, journaliste Grand Reporter au groupe Africable
Abdoulaye Barry
Abdoulaye Barry, lors de son entretien avec le capitaine Amadou Haya Sanogo à la première heure du coup d’Etat en 2012

Timide, souriant et plein d’humilité, Abdoulaye Barry est un jeune journaliste Grand Reporter exerçant au groupe Africable, depuis des années. La valeur n’attendant point le nombre des années, Barry est l’un des journalistes maliens ayant parcouru la planète et couvert les grands conflits. Journaliste expérimenté et habitué des terrains difficiles, Abdoulaye est plus que passionné par le reportage en période de conflit. On se souvient de son exclusivité avec le capitaine Amadou Haya Sanogo, l’homme fort du Mali de l’époque. Nous l’avons rencontré et il a accepté de répondre à nos questions sans ambages.

 

Bamako hebdo: Bonjour Barry et merci de vous présenter à nos lecteurs

Je suis Abdoulaye BARRY, journaliste et rédacteur en chef d’Africable télévision.

 

 Comment se passe votre travail au niveau d’Africable, vous qui avez fait des expériences ailleurs ?

Gloire éternelle à Dieu ! Par sa grâce, nous faisons notre petit bonhomme de chemin. Africable télévision est une expérience exceptionnelle, une idée géniale ! Nous tentons chaque jour de donner le meilleur de nous-mêmes pour être à la hauteur des attentes. Comme tout métier, le journalisme et plus particulièrement la télé a ses contraintes, il faut savoir assumer les exigences de son choix quel que soit le prix à payer. Mes collègues et moi apportons chacun sa pierre à la construction d’une chaîne véritablement panafricaine. C’est une mission lourde mais exaltante.

 

 

Vous êtes journaliste de formation. Comment êtes vous venu au métier ?

Quand on est jeune on est partagé entre plusieurs rêves, c’est l’âge du ”tout est possible”. Pour ma part mon cœur balançait entre le journalisme, être un journaliste d’investigation ou un commentateur sportif, c’était l’un de mes plus grands rêves d’enfance. Il m’arrivait de commenter des matches de football quand j’étais élève peut-être parce que j’ai failli être un footballeur professionnel. Ensuite le métier d’avocat me passionnait parce que pour moi la justice nous rapproche de Dieu. Enfin un militaire, commandant d’une unité d’élite de l’armée, aujourd’hui encore les stratégies militaires me passionnent, je lis beaucoup les ouvrages sur l’armée, la défense, les armements.

 

 

Mais au fil des années le journalisme a pris le dessus sur tous les autres rêves. Au Lycée je dormais avec la radio allumée, j’écoutais beaucoup Africa numéro I. Et le matin je devais résumer les grandes articulations de l’actualité aux camarades. Le rêve prend corps en classe de terminale lorsque je rejoins une radio locale pour animer une émission de reggae. Et plus tard la presse écrite où j’ai passé quelques années après mes études supérieures et un temps comme correspondant et collaborateur d’agences de presse.

 

On vous voit de plus en plus rarement à la télé. Que se passe-t-il ?

C’est certainement lier à la fonction de Rédacteur en Chef et à la nature des émissions que j’anime dont la préparation demande beaucoup plus de temps.

 

Quelles sont vos impressions par rapport à la presse malienne ? Vous qui voyagez beaucoup, pouvez vous nous établir une différence ?

La presse malienne est une presse plurielle qui a participé à l’avènement de la démocratie et continue aujourd’hui encore d’apporter sa pierre à la construction du projet démocratique du Mali. Je lis pratiquement tous les journaux, et au Mali, nous avons de très bonnes plumes. Chaque pays a ses réalités, mais globalement les défis sont les mêmes. Comment faire pour construire des médias véritablement indépendants? Je pense qu’il est utopique d’exiger une presse de qualité pendant que ce sont des miettes qu’on jette chaque année à la presse sous-forme d’aide. Autant des sommes colossales sont données aux partis politiques chaque année autant il faut légiférer en faveur d’une aide conséquente à la presse. Ce qui permettra de renforcer les capacités des journalistes et des entreprises de presse par des formations et des équipements de qualité. Et partant imposer un cahier de charge. C’est ainsi que nous bâtirons une presse qui joue pleinement le rôle qui est le sien dans l’édification d’un Etat de droit et d’une démocratie véritable.

 

Vous êtes connu comme journaliste des grands évènements. Comment vous faites pour avoir un carnet d’adresse aussi bien garni ?

C’est certainement Africable qui est le média des grands événements. En ce qui me concerne j’y officie en tant que Grand reporter ce qui m’amène à couvrir très souvent l’actualité chaude ou ce que vous appelez grands événements car j’aime être dans le feu de l’action.

 

Au sortir d’une interview exclusive, je prendrais l’exemple des capitaines Sanogo ou Moussa Dadis, comment vous vous sentez ?

Aucun sentiment en particulier si ce n’est celui d’avoir accompli mon devoir car j’estime qu’il n’y a pas de réjouissance pour un homme qui a fait son travail fut-il bien. Nous ne devons pas perdre du temps à célébrer nos victoires, concentrons nos énergies sur les défis à venir car les succès d’aujourd’hui ne garantissent pas forcement ceux de demain.

 

 

Quel est votre plus grand souvenir dans l’exercice de votre métier ?

J’ai tellement de souvenirs mais il y a en un que je ne vais peut-être pas oublier. Je couvrais la mutinerie au Burkina Faso en 2011 quand la nuit un groupe de militaires est venu me chercher à mon Hôtel. Je me suis déguisé, je n’ose pas vous dire comment, et au fond d’un trou j’appelais des amis de gauche à droite à la rescousse. Au bout de 30 minutes, les redoutables éléments du RSP-Régiment de la Sécurité présidentielle- ont encerclé l’hôtel et m’ont sorti de là, ils m’ont mis un gilet pare-balle pour me conduire au palais présidentiel, le temps de savoir où m’amener. C’était véritablement la frayeur à Ouaga ! Aujourd’hui encore ça me fait marrer quand j’y pense. Je remercie l’adjudant Nébié et ses hommes qui ont bravé les balles pour me sauver.

 

 Vous arrive-t-il d’avoir peur de la mort?

Dans le feu de l’action non! Mais dans la vie courante c’est une question que l’on appréhende avec la foi. On vient au monde avec la loi d’en partir un jour.

 

Avez-vous eu des regrets lors d’une de vos interviews ?

Aucun pour l’instant mais le jour où ma conscience me grondera parce que j’ai été complaisant sciemment, où que j’ai tenté de favoriser ou pris fait et cause pour un tel homme politique par rapport à un autre, j’arrêterai tout simplement d’exercer le métier de journalisme parce que j’en aurai perdu la dignité.

 

Etes-vous blanc comme neige ?

Il peut nous arriver de nous tromper de bonne foi. Mais je tente de rester honnête dans l’exercice de mon métier.

 

Quel est votre regard sur la situation actuelle du Mali ?

La situation actuelle n’est pas facile parce que le pays revient de loin mais soyons optimiste. Le Mali se tiendra débout, marchera et renverra au monde l’image d’un pays où les ” champs fleuriront   d’espérance et les cœurs vibreront de confiance”.

 

Quels sont vos relations avec les responsables politiques du Mali ?

Des relations normales ; celles que peut et doit avoir un journaliste avec des hommes politiques.

 

 Quelle est votre appréciation des uns et des autres ?

Mon rôle n’est pas d’apprécier qui que ce soit mais de les interviewer. De ce fait je reste à équidistance de tous sans exception aucune.

 

Vous avez des amis parmi eux, non ?

Pas du tout ! Je n’ai de lien affectif avec aucun responsable politique ici comme ailleurs et aucun n’est mon adversaire.

 

 

Beaucoup de gens pensent que vous improvisez vos émissions, souvent vous n’avez pas de notes avec vous !

On nous a appris que la meilleure improvisation c’est celle qui est préparée. Il peut arriver effectivement que je n’ai pas de questions écrites sous mes yeux mais cela ne veut pas dire que l’émission n’est pas préparée. Je tente toujours de maitriser le sujet, d’avoir assez d’informations sur mon invité. Et quand on anime une émission politique, la préparation c’est pratiquement tous les jours, on suit l’actualité pour mieux s’informer au quotidien.

 

 

Quel conseil avez-vous à l’endroit des confrères évoluant dans votre domaine, pour étoffer leur carnet d’adresse par exemple et avoir aussi des exclusivités ?

Je ne pense pas avoir un secret particulier très franchement. Faisons notre boulot avec sérieux sans jamais se prendre trop au sérieux, ayons de l’audace tout devient possible dans la vie. Le journalisme est un métier de relations par essence, nous sommes appelé à aller au contact des gens, nous devons savoir entretenir de bonnes relations avec tous ceux que nous rencontrons dans notre vie de tous les jours. Chaque personne peut nous apporter un plus.

 

Comment faites-vous pour être en contact voire même conseiller certains Chefs d’Etat ?

Non madame n’exagérons pas ! Beaucoup de Chefs d’Etat me connaissent par le travail que je fais. Lorsque je demande une audience ou une interview, ils me font l’honneur de me l’accorder et je ne suis conseiller d’aucun d’eux. C’est archi-faux de penser que je suis un journaliste très introduit auprès des Chefs d’Etat. Nos rapports sont strictement des rapports de journaliste à Chef d’Etat.

 

Il semblerait que vous soyez un journaliste riche….

Non madame ! Je tente de vivre le plus simplement possible.

 

En tant que Journaliste Grand Reporter, vous devez avoir un programme très chargé, vu vos multiples voyages. Comment vous vous organisez ?

Dans la journée, il y a un temps pour le travail, un temps pour la prière, rendre grâce à Dieu, un temps pour méditer, un temps pour la famille et les amis et un temps pour se relaxer. Il faut consacrer notre énergie à l’essentiel parce que j’estime qu’il y a trop de choses non essentielles qui nous perturbent et rompent le fil de notre concentration et de notre inspiration. Je me concentre sur l’essentiel. Pour le reste la vie est trop courte il faut savoir la rendre belle et pleine.

 

Comment arrivez-vous à concilier la célébrité et le social ?

La vérité c’est Africable qui est célèbre pas moi !

 

 Côté jardin. Quels sont vos loisirs ? Barry est-il marié ? Si oui avec qui ? Si non pourquoi ? Des enfants ?

Souffrez que le silence soit la réponse à cette question.

Un mot de la fin ?

Merci à tous ceux qui m’encouragent et me soutiennent dans mon travail, pardon à toutes celles et ceux que j’ai pu offenser un jour dans mes propos ou par un geste de façon naïve.

 

   Clarisse JKAM

cnjikam2007@yahoo.fr

Commentaires via Facebook :

45 COMMENTAIRES

  1. Bravo Barry! Tant que l’image que tu montres est réellement la tienne alors l’Afrique a besoin des jeunes comme toi, du courge que Dieu te benisse

  2. M. BARRY je ne suis pas d’accord avec vous sur le côté jardin, même s’il ne contient pas de fleur nous devons le savoir.

  3. MERCI MR BARRY VOUS ETES SANS L’OMBRE D’UN DOUTE ET EN MA CONNAISSANCE LE MEILLEUR JOURNALISTE ET LE MEILLEUR REPORTER.RAVIS QUE VOUS SOYEZ DE NOTRE PAYS,NOUS EN SOMMES FIERS,JE FELICITE DE PASSAGE MR SEKOU TANGARA QUI EST AUSSI UN JOURNALISTE HORS PAIR.
    JE VOUS SUGGERE D’ORGANISER DES COURS DE JOURNALISME A CES JOURNALEUX DE LA PRESSE ECRITE QUI NE DEFENDENT QUE LEURS INTERETS AVEC LEURS INTERMINABLES FAUTES D’ORTHOGRAPHE ET DE GRAMMAIRES.

  4. Belle interview parce qu’il sait bien parlé. Pas du tout humble, il a la grosse tête depuis le feuilleton dadis et a peine de répondre à certaines salutations. Il refuse certaines interview de personnes parce qu’il se voit grand. Dommage qu’il vous a eu à travers cette interview

    • Ce monsieur est humble, je le connais personnellement c’est un homme effacé qui ne parle jamais de lui. Remarquez vous ne l’entendrez jamais parlez de son travail avec les gens ni de ses relations. Ne parlez pas des gens que vous ne voyez qu’à la télé.

  5. Pour ceux qui ne croient pas à cette révélation, observez bien ces jeunes gens que je viens de citer (Abdoulaye Barry, Baba Hamed, Rokia Diabaté et Idrissa Sangaré) vous verrez que j’ai raison. Ce sont les journalistes les plus timides de la presse malienne et les gens se demandent pourquoi des jeunes riches qu’eux exercent un tel métier, pour qui connait les conditions de travail de presse au Mali. Ils ne parlent que lorsqu’ils sont en opération; avant le coup d’Etat de 2012, ils avaient pour mission de sonder et de préparer l’option au putsch, maitenant c’est à la partition du Mali. Ils sont invités plus de rencontres internationales que leurs employeurs memes (pour le cas de Barry et Diabaté), pour ceux qui les connaissent bien et travaillent dans leurs rédactions affirment qu’ils ont des cartes de crédit internationales approvisionnées depuis des banques au Canada et aux USA et que lorsqu’ils voyagent leurs billets viennent sous forme de spams à partir d’un email inconnu.

    • Le doyen, je vous mets au défis de prouver ce que vous dites. Arrêtez vos méchanceté inutiles, vous parlez de gens que vous ne connaissez même pas. Pour votre information ce monsieur que je connais voyage dans le strict cadre professionnel. Il lui arrive de faire des consultations en communication, des films ou d’animer des conférences dans les écoles de journalisme. Maliden, an ka sabari! Le Malien n’aime pas le Malien

  6. je reconnais que Barry a beaucoup de talent. Mais c’est dommage que lui comme tant d’autres jeunes maliens se servent du journalisme comme couverture, alors qu’ils sont des espions et travaillent pour une grande obédience internationale. Lui Barry, Baba Hamed ( correspondant de API), Rokia Diabaté ( du journal Le Prétoire), Idrissa Sangaré (correspondant de Africa24) sont des agents doubles que l’Etat malien doit surveiller de près, ils se camouflent sous le journalisme pour opérer. Ils voyagent plus qu’ils ne travaillent et sont plus riches les médias pour lesquels ils prétendent travailler, ils ne parlent peu en public. Et ils ont accès à tous les présidents. Qui a déjà vu ces quatre jeunes gens couvrir autre chose que les sommets présidentiels, les grandes rencontres internationales, les coups d’Etats, les réunions de la Cedeao, de l’UA et de l’Uemoa? Qui les a déjà vus interviews qui d’autres que les putschistes et les personnalités aux ambitions douteuses???il faut les surveiller

  7. Bien qu’un “petit” Barry, en tant que son grand père, je valide tous ces propos qui mettent en exergue les qualités indéniables de mon petit fils. Etant de la même profession, nous savons reconnaître entre-nous les meilleurs. Il est l’un des rares qui ne baisse le regard face à aucun interlocuteur. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, le journaliste, dans sa quête de l’information juste, doit se donner toute la possibilité requise pour acculer autant que possible son interlocuteur. Certaines personnes peuvent interpréter cela comme de l’acharnement malintentionné. Et pourtant c’est cette capacité “d’acculer” qui fait la qualité et le professionnalisme d’un journaliste. Barry excelle en la matière. Face à un Oumar Mariko, un Modibo Sidibé ou un Amadou Haya Sanogo, il garde la même attitude, la même hargne de pousser son vis-à-vis jusque dans son dernier retranchement. Aucun sujet tabou ; aucun détail n’échappe à sa curiosité journalistique. Bravo fiston! Continue ainsi!

  8. Très agréablement surprise de savoir que ce jeune talent est un malien. Toutes mes félicitations et tous mes encouragements! Très fière de vous Sir Barry.

  9. Très sincèrement il fait honneur à tous les journalistes
    Très honnêtement il est la fierté de tous les journalistes
    Avec de telles qualités humaines et de telle intelligence,on va très loin dans la vie. Bonne continuation mon frère et bonne chance pour la suite
    Que dieu te bénisse

    • Quel esprit humain! félicitations, son humilité est déconcertante! J’étais loin de penser qu’il pouvait avoir un tel mécanisme psychologique. Bravo mon grand tu impose le respect et la fierté. Dieu te guide

    • Je confirme! Au Lycée tu étais déjà sur la voie du journalisme, tous les professeurs le disaient,nous étions tous fiers de toi, le brillant garçon. C’était notre major de la promotion

    • Pour avoir travailler avec toi pendant tant d’année jamais un seul instant on a douté de ton professionnalisme, ta rigueur au travail, ton gout élevé du risque. Avec ce monsieur j’ai beaucoup appris professionnellement et même humainement. c’est un homme rare, un homme vraiment bien. Courage mon grand

    • Amen! Quelle école d’humilité et de maturité pour un homme de cet age! Fier, fier, fier pour toujours mon grand. Tu es le meilleur journaliste.

    • Très belle interview! En plus il est humble, c’est lui qui fait Africable mais il pense que le mérite revient à Africable. Courage mon frère

  10. Ce que dit M. Barry à propos d’honnêteté dans l’exercice de ses fonctions est aussi vrai pour d’autres types de métier. Ce Monsieur Barry a vraiment de la qualité, et doit être félicité !

  11. Très belle interview!C’est le meilleur journaliste que le Mali peut avoir. Je l’ai souvent rencontré sur le terrain, il est tout simplement excellent.

    • Sans lui, Africable allais fermer boutique. Un excellent journaliste. Brillant et talentueux

      • félicitations mon chef! Quand il corrige nos papiers, tu content, c’est un pro, il es calé dans tous les domaines. Un homme vraiment cultivé et humble. En tant qu’ancien journaliste d’Africable je garde une très bonne image de l’homme c’est meilleur, je voulais être comme lui.

  12. Dans ce métier, il faut ne pas être trop prétentieux ! Il faut baver comme un soldat pour échelonner les grades du métier. Sois plus humble et ne prend pas la grosse tête . Dans cette Afrique, on a connu de grands journalistes, sérieux, effacés et humbles. Plus près de nous, avec modestie, il y a AIDARA de Les Afriques, Adama Wade, Seidik Abba, Saouti le doyen, Adam THIAM, Feu Elimane FALL, ces hommes m’ont fasciné de par leur rigueur et leur humilité . Apprends M. BARRY a être plus humble. C’est la clé du métier ! Du courage mon cher BARRY. Juste te rectifier, la grande exclusivité de Haya SANOGO a été réalisée par Les Afriques. Descends sur terre ! Sans rancune

    • Monsieur vous mentez! La première fois interview de Sanogo est passé sur Africable! c’est Barry qui l’a fait c’était le 23 mars, vos les Afrique étaient loin. Je me rappelle, j’avais peur pour lui

      • Quelle humilité! j’ai la chaire de poule en le lisant, je suis depassée. Respect grand journaliste!

        • Monsieur vous faites hors sujet. C’est la jalousie! Comment on peut lire une interview aussi correcte que celle-là et raconter des balivernes de ce genres? je ne vous comprends pas, je ne souhaite pas vous comprendre d’ailleurs.

    • Quelle maturité, quelle humilité! Quelle cohérence! Je l’admire pour toujours; tu es un grand

  13. C’est la fièvre hémorragique qui aura raison sur cet originaire de Guinée .

    • Monsieur vous êtes un mécréant, j’en suis sûr mais Dieu cassera tes malédictions sur toi et toutes ta famille. Je respect ce journaliste, c’est le seul qui nous reste de valable

  14. Et pourtant il est temps que vous laissiez le journalisme ,car vous êtes trop indigne parce que vous ne respectez pas la déontologie journalistique : c’est à dire un journaliste doit plutôt être à la recherche de la vérité , que de prendre partie. Vous n’êtes pas impartial dans le dossier béret rouge. (référence débat télévisé avec le député Mariko). Quand j’ai regarde le débat ,j’étais abasourdi de votre comportement .

    • Vous êtes méchant! Je vous comprends, ce journaliste est le meilleur de sa génération, que vous a-t-il tant fait pour susciter dans de haine de votre part. Je suis fier de lui, le Mali doit le décorer

    • Votre haine viscérale contre ce journaliste dépasse le simple cadre humain. Dites ce qui peut bien vous pousser à dire de telles galimatias à son prochain. Belle interview, je respecte ce journaliste.

  15. M.BARRY avoues-le tu étais en service commandé lors de l’interview de l’ex-membre de l’ex- CTSP, SG du SADI, l’honorable député Oumar MARIKO! Franchement son interview ressemblait plus à un procès qu’à un questionnement de l’invité. Tu niais en bloc systématiquement ses éléments de réponse aux questions que tu lui posais toi-même. Avis personnel. 😉

      • Respects Chef!Il était le major de notre promotion. Brillant, tous les professeurs l’aimaient avec son calme et sa sérénité. Un bon croyant

    • Ce journaliste a vraiment le talent. Tu fais la fierté du Mali et de l’Afrique; tu es une source d’inspiration pour notre génération

  16. MERCI BARRY TU EST COOL QUE ALLAH TE PROTEGE, 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • Ceux qui le critiquent ne le connaissent pas. C’est un compagnons, je le connais il n’a jamais été 2e de sa classe, toujours 1er et dans toutes les classes. On l’appelait le géni. Très modeste, très généreux, personne de notre promotion n’est étonné de ce que tu fais mon grand. Dieu te protégera contre tous ces méchants

      • Dieu te protège mon grand. Tu es un enfant béni de Dieu. Ma première moto dans la vie c’est lui qui me l’a acheté. Je sais combien d’enfants innocents sont sur ton dos et dont tu assure toutes les charges. Ceux qui parlent de toi ne connaissent sinon ils tomberont d’admiration pour toi. Tu es béni par Allah

      • Moise je valide et mieux quand on était en terminale, il avait 16 de moyenne, le 2e avait 11 de moyenne. Uhmm, notre professeur de philo se cherchait quand il prenait la parole, il maniait les mot avec élégance et humilité. Content pour toi BARRY, je te suis tout le temps.

        • Oui, un brillant garçon! on courait tous derrière lui pour des explications, il expliquait plus clairement que certains de nos profs

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