En marge de la 12e Assemblée générale de l’Association des scolaires et universitaires de Bourem (ASUB), Abdoul-Aziz Mohamed Lamine Touré, ancien secrétaire général de l’association, est revenu sur les grands projets réalisés par son bureau et les défis. Selon lui, pour un développement harmonieux, l’accent doit être mis sur l’éducation.
Mali-Tribune : Pouvez-vous nous retracer brièvement l’historique de cette association ?
Abdoul-Aziz Touré : L’association a été créée en 1997 par les élèves de Bourem à Bamako. Depuis le 15 janvier 1997, elle est dénommée Association des scolaires et universitaires de Bourem (Asub) sous le récépissé numéro 00533 matricule DNI du 8 septembre 2000. Elle a pour objectif de contribuer aux renforcements des actions entreprises par les autorités du Mali et les partenaires aux développements dans le cercle.
Mali-Tribune : Vous avez pris les rênes de l’ASUB en mars 2018 pour un mandat de deux ans. Quel bilan faites-vous de votre mandat ?
A. A.T. : Nous avons pris l’association le 4 mars 2018 jusqu’au 22 décembre 2019. Au cours de ce mandat, nous avons mené différentes activités à Bourem, ici à Bamako et à Gao. A Gao, nous avons organisé deux activités sportives et une soirée traditionnelle et moderne. Il y a également eu des conférences débat et une rencontre hommage à feu Moussa Zaboure, notre président d’honneur, décédé en 2018.
Nous avons aussi initié des sessions de formation pour les membres du bureau et des démarches auprès de nos partenaires et cadres du cercle de Bourem. Dans notre cercle, nous avons tenu avec succès la 18e édition de notre activité annuelle qui avait comme thème : “Tribune de l’excellence”. Au programme, il y a eu des activités sur l’éducation et sur l’environnement. Notre équipe a également procédé à des réformes au sein de notre association notamment sur la transparence, la bonne gouvernance et la gestion des affaires des populations de notre cercle.
Mali-Tribune : Pourquoi avoir mis l’accent sur l’éducation ?
A. A. T. : Nous sommes venus pour conduire des réformes au sein de notre association. Avant, on intervenait surtout dans le domaine de la santé et l’environnement. Mais, compte tenu des défis de l’heure, nous avons opté pour l’éducation car sans éducation, il n’y aura pas de développement.
Mali-Tribune : Le nord du Mali est frappé depuis 2012 par une crise sécuritaire. Cette insécurité n’a-t-elle pas affecté vos activités ?
M. Touré: Evidemment que la crise nous a affecté. Nous avions voulu nous rendre dans certaines localités, mais à cause de l’insécurité, nous n’avons pas pu le faire. On a aussi voulu amener certains partenaires sans succès à cause du même problème.
Propos recueillis par
Ousmane M. Traoré
(stagiaire)