3 questions au maire délégué Makane Macoumba Diabaté

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Quels sont vos sentiments aujourd’hui?

Makane Macoumba Diabaté: Je remercie le Ciel et la population katoise, qui, il y a 20 ans, avait porté mon père à la tête de la mairie. Aujourd’hui, c’est moi qui suis honoré par elle. Que Dieu me donne la force de mériter cette confiance.

Que comptez-vous fairepour cette population?
MMD
: Pour bien travailler, il faut collaborer avec les autres. Quand les élus et les populations conjuguent leurs efforts, ils peuvent faire quelque chose. Depuis notre arrivée, il y a deux ans, nous nous sommes attelés à travailler avec cette population, à nous enquérir de ses problèmes et discuter avec elle. On nous a dit qu’il fallait déconcentrer la mairie. Vous savez, Kati a une population de plus de 150 000 habitants, une seule mairie ne peut pas tout faire. Pour établir un acte de naissance, ça pouvait prendre 3 mois et même 7. C’est pour cette raison que nous avons décidé de créer des centres secondaires à Sanafara, Kôkô et Malibougou. Ce sont des actes que les administrés doivent retenir. Nous avons à notre programme beaucoup d’autres choses, surtout en ce qui concerne l’assainissement de la ville. Pour mieux vivre, il faut que là tu dors, manges ou étudies soit assaini. C’est l’une de nos priorités.

Quel appel avez-vous à lancer?
MMD: On ne peut rien faire sans les populations. C’est à elles de prendre des initiatives. Nous, les élus, nous sommes obligés de les accompagner. Les portes de la mairie sont grandement ouvertes et toutes les bonnes idées sont les bienvenues. Il est vrai qu’on ne peut prendre toutes les préoccupations en charge, mais je crois qu’ensemble nous pouvons conjuguer nos efforts. Rester à l’écoute de la population, marcher sur la droite ligne, respecter les administrés et s’en faire respecter: c’est comme cela que notre bureau communal pourra réussir.
Youssouf Diallo

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