12ème Forum de Bamako : Discours de Modibo Sidibé, Président de la Fondation Forum de Bamako

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Excellence Madame le Premier ministre,

Mesdames et Messieurs les ministres,

Honorables membres du Corps Diplomatique,

Mesdames et Messieurs les membres de la

Fondation Forum de Bamako,

Chers éminents panélistes,

Mesdames et Messieurs, en vos grades et qualités,

Chers  amis du Forum de Bamako,

Mesdames et Messieurs,

Honorables invités,

C’est une fierté et un honneur, de vous accueillir ici en terre africaine du Mali, pays de la  légendaire Jatiguiya. Votre présence ici parmi nous, le Vice- Président le soulignait aujourd’hui, comme lors des précédentes éditions est fortement appréciée en ces moments difficiles où le Mali a besoin de tous ses amis et sur lesquels, il sait pouvoir compter à tous moments.

Honorables invités,

Comme à chaque année, nous nous retrouverons à la même période et ceci depuis 2001, au Forum de Bamako, qui aborde cette 12ème édition avec des ambitions renforcées. Vous le savez notre forum, initiative africaine originale, est une manifestation unique en son genre en Afrique. Colloque annuel et international, hors des cadres conventionnels et institutionnels, notre Forum conjugue liberté de parole, convivialité et haut niveau de débats sur l’avenir du développement du continent africain.

Aussi, le choix du thème de l’édition 2012, est une suite logique des trois précédentes éditions, qui ont respectivement traité de ” la gouvernance de l’Afrique 50 ans après, le défi alimentaire la faim du continent “. L’année dernière le Forum a traité le thème “ de quelles entreprises, de quels entrepreneurs pour le développement durable de l’Afrique ? “.  L’ensemble des diagnostics et des recommandations faites lors de ces précédentes éditions,  ont donné une place et un rôle privilégié aux Etats africains   dans la réponse à l’ensemble des défis que le continent  se doit de relever. Dès lors, il nous paraissait important  de nous questionner  à la lumière des mutations mondiales en cours, sur l’état des lieux des Etats en Afrique pour faire face aux défis du 21ème siècle.

Il y a huit mois, lorsque nous avons décidé de retenir le thème de cette 12ème édition  “Quel Etat pour l’Afrique au 21ème siècle ? Les Etats d’Afrique en question vers une refondation politique, économique et citoyenne “, nous ne savions pas que ce dernier serait d’une actualité brûlante pour de nombreux Etats de notre continent et d’ailleurs.

Mesdames et Messieurs,

Pourquoi ce thème aujourd’hui ? Toutes les prévisions économiques et stratégiques prédisent et confirment que l’Afrique est le continent du 21ème siècle. Nous entendons dire en effet, que face à la morosité  mondiale, l’Afrique à une croissance économique fiable, tout en étant le continent de l’espoir.  De plus la triple crise financière, énergétique et alimentaire, qui a frappé le cœur de tous les pays et mis sérieusement  à l’épreuve toutes les places boursières, allait remettre en scelle l’Etat et son rôle. En effet, c’est dans les pays où règne le dogme  du laisser faire et  la confiance absolue aux lois du marché que sont venues les premières remises en causes fortes, alors qu’elles étaient précédées d’une grande demande de l’Etat dans d’autres parties du monde. La convergence de ces deux réalités doit  amener nos Etats à réfléchir sur les voies et les moyens d’une gestion cohérente et équilibrée de leurs capacités et des attentes du pays. L’Afrique n’est plus au bord du monde. Par conséquent  si elle veut être le continent du 21ème siècle, elle doit se donner  les moyens institutionnels de faire face à cela. Cette réflexion doit être faite en toute lucidité. Lucidité pour tirer tous les enseignements de cette situation  et nous projeter dans le temps afin de trouver ou de proposer  des leviers nécessaires  à nos Etats pour faire d’une part de l’Afrique le continent de l’avenir, d’autre part pour  matérialiser  les aspirations légitimes  des Africaines et des Africains, à la paix, à la démocratie, au développement et à l’amélioration de leurs conditions de vie. Il nous semble aujourd’hui urgent dans le contexte actuel de globalisation et de mondialisation, que les Africains à l’instar des autres se posent la question de ” quel Etat pour le 21ème siècle ? “. Il s’agira pour nous de trouver les voies et moyens  pour construire des Etats forts, des Etats stratèges avec des institutions solides pour une Afrique juste et prospère.

Un état des lieux, Mesdames et Messieurs, sans concession, une approche prospective doivent nous permettre durant ces 3 jours de réfléchir, d’échanger et de débattre, afin de dégager les pistes de solutions, et trouver les réponses idoines devant amener les Etats africains dans le contexte de mondialisation vers une refondation politique économique et citoyenne pour une prise en charge effective des aspirations légitimes des peuples d’Afrique. C’est dans ce sens que dans les différents panels et dans les exposés que nous allons entendre et sur lesquels nous échangerons, nous avons la problématique du leadership politique, la gouvernance publique, il s’agit de la gouvernance, sécuritaire, administrative  et économique. La nécessité de concilier le financement  des économies, avec la gestion efficiente des finances publiques, l’impérative  nécessité pour le continent de construire ses capacités de développement   par un investissement massif  dans le capital humain et l’innovation. Aussi certainement sur la problématique de l’environnement sécuritaire, dans lequel nos Etats vont évoluer , les grands enjeux auxquels les Etats vont faire face, ainsi que les principales stratégies  que nos Etats devront mettre en œuvre pour assurer les fonctions essentielles, comme le contrôle du territoire, la sécurité des citoyens, l’application et le respect des lois. Notre aîné Abdallah va parler de la problématique de la sécurité, et notamment singulièrement en s’appuyant sur la problématique dans la zone sahélo saharienne.

Effectivement ces dernières années, la bande sahélo saharienne  a été caractérisée par  l’instabilité et l’insécurité. Dans le cas spécifique du Mali, l’insécurité dans les trois régions du nord Mali est un défi majeur. Pour la stabilité du pays, mais aussi  pour toute la sous  région sahélo saharienne.  Les attaques armées dans le nord de notre pays, que nous  condamnons  avec fermeté, et que  rien ne saurait justifier surtout dans un contexte démocratique comme le nôtre, et qui sont  caractérisées par des atrocités et des actes de barbaries perpétrés par les rebelles et les groupes armés du MNLA, d’Aqmi et de bandits de grands chemins et d’autres groupes contre le Mali, en est une terrible illustration. Nous rendons  hommage,  au courage et à la détermination de nos forces armées de sécurité dans l’accomplissement de leurs missions.  Notre Etat comme tout Etat, a le devoir de maintenir l’unité nationale, et d’assurer l’intégrité du territoire. Le Président de la République et le gouvernement sont attelés à cela. Nous sommes une nation, nous sommes une démocratie, nous devons et nous saurons trouver les ressorts nécessaires pour le dialogue, pour la paix, pour la stabilité et la sécurité de notre pays.

Avant de conclure, vous me permettrez deux mots à nos amis. Je voudrais  d’abord remercier l’ensemble des sponsors et de nos partenaires techniques, pour la confiance qu’ils placent en nous depuis plusieurs années.

Permettez-moi également, de rappeler que depuis plusieurs années que le Forum de Bamako suscite une forte mobilisation des grands médias internationaux, notamment par l’organisation à chaque édition d’émissions de radios, de rendez vous télévisés, avec le concours de Radio France Internationale, de l’ORTM, d’Africable,  et les remercier pour cet accompagnement constant. Je voudrais remercier et rendre hommage au comité d’organisation, présidé par notre vice président Mr Abdoullah Coulibaly qui  n’est plus à présenter, constitué de jeunes qui dans l’anonymat ont travaillé dur pour que nous puissions nous retrouver ici, autour de cette 12ème édition du Forum de Bamako et que nous puissions le faire dans les conditions normales.

Madame le Premier ministre,

Je voudrais au nom de la Fondation et à mon nom propre, saisir  ici l’occasion solennelle, pour remercier Son Excellence Monsieur le Président de la République, vous et votre gouvernement pour le soutien constant  et l’accompagnement constant qu’ a bénéficié le Forum ;  c’est ce soutien de nos plus hautes autorités qui aujourd’hui fait du Forum de Bamako, ” le Davos africain “, une véritable institution sur le continent. Votre présence parmi nous aujourd’hui malgré votre agenda en est un vibrant témoignage. Que vous en soyez personnellement remerciée.

Mesdames, Messieurs,

Honorables Invités,

A vous toutes et à vous tous, je vous dis que Dieu vous garde, et que Dieu bénisse le Mali.

Merci beaucoup.

Les Recommandations du Forum

Du 16 au 18 février 2012 s’est tenue la 12e édition du Forum de Bamako, qui a réuni plusieurs centaines de participants sur le thème : ” QUELS ETATS POUR L’AFRIQUE AU 21e  SIECLE ” ?

Dans un premier temps a été abordée la problématique de la stratégie des Etats face aux principales menaces d’insécurité.

En introduction de ce chapitre, l’ancien premier ministre de la République de Guinée a fait part, avec beaucoup d’émotion, de son expérience  dans une politique de contournent  d’un système mafieux et de remise de l’Etat sur les rails.

Dans le cadre spécifique de la bande sahélo-saharienne, le forum, observant que cette zone conjugue des insécurités diverses liées les unes à de nombreux trafics (armes, drogue, tabac…), les autres aux graves problèmes politiques spécifiques, constate que ces graves questions ne peuvent être résolues par un Etat seul, et recommande de traiter ces problèmes avec l’ensemble des Etats directement ou indirectement concernés.

Dans un deuxième temps, la question de la gouvernance administrative s’est posée en partant de l’interrogation de ce que devrait être l’architecture d’un Etat africain moderne. Une des réponses est apparue être une décentralisation poussée et repensée, levier majeur pour une nouvelle gouvernance publique, au plus près des citoyens.

Le troisième point abordé a concerné le rôle de l’Etat stratège, la gouvernance économique, la création de valeur dans l’entreprise publique ainsi que la dynamique de confiance au cœur des stratégies de changement. La réussite passe par l’instauration d’une réelle confiance entre tous les acteurs.

L’Afrique a vécu 200 ans de solitude et de douleur. Pourtant l’histoire s’accélère, la roue tourne  toujours plus vite, et le monde change sous nos yeux. L’Occident a mis 300 ans pour s’industrialiser, le Japon moins de 100 ans, et les Tigres d’Asie de l’Est seulement 40 ans. Enfin la Chine 14 ans. L’Afrique peut et doit faire mieux.

Les Etats africains ont un rôle majeur à jouer pour garantir un management public, certes souverain, mais guidé par une gouvernance partagée. Notamment, les décisions de management prises par les entreprises publiques ont de plus en plus d’impact sur l’environnement socio-économique, et doivent prendre en compte la nécessaire gestion d’une nouvelle dimension, à savoir la satisfaction des parties prenantes que sont : le consommateur final, l’homme politique, le citoyen et les dirigeants.

Le 4e point abordé par le Forum a porté sur la bancarisation et l’accès aux services financiers dans l’UEMOA, l’accent ayant été mis sur la mobilisation de l’épargne, le développement de la monétique comme outil majeur de développement.

En 5e et 6e points, les participants se sont interrogés sur la recherche scientifique et technologique en Afrique, le renforcement de la formation professionnelle. A cela vient s’ajouter la globalisation numérique de la connaissance qui s’appuie sur l’innovation technologique comme levier de modernisation des Etats et de croissance économique ambitieuse. Il s’agit là d’un enjeu particulièrement significatif : le marché mondial de l’économie numérique représente chaque année environ 2000 milliards de dollar à l’échelon planétaire.

Dans cette perspective, le Forum recommande une promotion plus forte des usages numériques. On sait par exemple que les réseaux sociaux constituent un outil facilitant les relations entre les citoyens et la collaboration entre les différents acteurs de la société. Cela peut notamment passer par la construction de passerelles entre les entreprises et les grandes écoles du numérique africaines et européennes.

En session conclusive, le forum a replacé l’économie malienne dans le cadre de la situation économique et financière mondiale. Il en a  été tiré trois conclusions :

– Dans le cadre d’un ralentissement significatif de l’économie mondiale dans les prochaines années, l’Afrique apparaitra, à court, moyen et long termes comme une zone de croissance démographique et économique exceptionnelle.

– Dans le cadre d’une raréfaction de l’épargne à l’échelle mondiale, il sera nécessaire pour un pays comme le Mali de créer des instruments financiers originaux susceptibles de canaliser l’épargne extérieure et intérieure nécessaires a l’accélération de la croissance. C’est ainsi qu’a été évoquée la création d’Africabonds.

– Beaucoup d’initiatives doivent être lancées et développées à l’échelle de la zone UEMOA, mais l’impulsion économique ne peut être que nationale.

Situation sécuritaire au Mali : La  Fondation du Forum de  Bamako  apporte sa contribution

En choisissant huit mois plutôt le thème de la 12e édition du Forum de Bamako, ses promoteurs n’imaginaient pas une seconde que les travaux de celui-ci se teindraient à un moment d’insécurité et d’instabilité dans la bande sahélo sahélienne dont le Mali serait l’épicentre. La clairvoyance et le sens d’anticipation des organisateurs du Forum de Bamako distinguent celui-ci de ces nombreux rendez-vous  internationaux au profit de l’Afrique,  dont le protocole le dispute  bien trop souvent  à l’utilité sur le devenir de l’Afrique. 

 

La  12e  édition du Forum de Bamako, a réuni  les orfèvres de tous genres autour du thème central : quel Etat pour l’Afrique ?  Un thème central qui a été  développé à travers trois sous thèmes dont l’un portait sur la question sécuritaire dans le Sahara.  La 12e édition du Forum de Bamako aura éclairé plus d’un sur la situation sécuritaire au Sahara par l’actualité de ce thème.  Du reste, les  recommandations formulées à la suite des diagnostics menés par les experts constitueront pour longtemps des voies et moyens  pour construire des Etats forts, des Etats stratèges avec des institutions solides pour une Afrique juste et prospère

La  Fondation du Forum de Bamako par la tenue constante des éditions du Forum de Bamako, le choix pertinent des thèmes et la qualité de la participation est en passe de réussir son parti. Celui de faire du Forum de Bamako, le Davos Africain, du moins une véritable institution de réflexion en vue de mieux éclairer les différents chantiers de développement de l’Afrique.

Commencé  en  2001, le Forum de Bamako a tenu sa 12e édition  du 16 au 18 février 2012 sur le bord du fleuve Niger à Bamako. Le Forum  de Bamako est une initiative de la Fondation du Forum de Bamako qui engage le débat entre les sommités africaines et internationales sur les enjeux de développement de l’Afrique.

Le Forum de Bamako, constitue pour  son Président, l’ex premier ministre Modibo Sidibé, une initiative africaine originale,  une manifestation unique en son genre en Afrique. Colloque annuel et international, hors des cadres conventionnels et institutionnels, qui conjugue liberté de parole,  convivialité et haut niveau de débats sur l’avenir du développement du continent africain.

Seulement voilà, en choisissant huit mois plutôt le thème de la 12e édition du Forum de Bamako, ses promoteurs n’imaginaient pas une seconde que les travaux de celui-ci se teindraient à un moment d’insécurité et d’instabilité dans la bande sahélo sahélienne dont le Mali serait l’épicentre. En effet  en ce 16 février 2012, le Président de la Fondation du Forum de Bamako, souhaitait la bienvenue avec fierté et bonheur au Mali aux participants de la 12e édition du Forum de Bamako.

Aussi  introduisait – t- il  le thème de cette édition en ces termes : ” Il y a huit mois, lorsque nous avons décidé de retenir le thème de cette 12ème édition,  “quel Etat pour l’Afrique au 21ème siècle ? Les Etats d’Afrique en questions vers une refondation politique, économique et citoyenne”. Nous ne savions pas que ce dernier serait d’une actualité brûlante pour de nombreux Etats de notre continent et d’ailleurs “. Un mois plutôt, soit le 17 janvier 2012, le Mali a été attaqué par les rebelles du MNLA.

La crise au Nord Mali  venait de commencer. La bande Sahélo saharienne pouvait alors porter ces habits d’insécurité et d’instabilité, amidonnés d’atrocités humaines, cousus par des fils rouges de sang d’innocents  civils  enfin brodés par des rayures de déplacement massif de la population.

Les travaux de la  12e édition du Forum de Bamako se tiendront à ce moment de  difficultés pour  les pays qui partagent l’espace sahélo saharien en général et en particulier pour le Mali. Un moment difficile que les participants au Forum de Bamako, considérés comme des amis partageront par leur présence au Mali avec le peuple malien. “Votre présence à cette édition, dira alors le Président de la Fondation du Forum de Bamako aux participants,  comme lors des précédentes  est fortement appréciée en ces moments difficiles, où le Mali a besoin de tous ses amis et sur lesquels  il sait pouvoir compter à tous moments “.

La condamnation  sans équivoque des  attaques contre le Mali

C’est avec toute la fermeté requise que Modibo Sidibé, le Président de la Fondation du Forum de Bamako dans son intervention, condamnera les attaques dont le pays est la cible.

Dénonçant la situation d’insécurité et d’instabilité qui caractérise ces dernières années l’ensemble de la bande sahélo saharienne, Modibo Sidibé dira qu’en ce qui concerne le cas spécifique du Mali, l’insécurité dans les trois régions du nord Mali constitue un défi majeur. A la fois pour la stabilité du pays, mais aussi  pour toute la sous  région sahélo saharienne.

L’illustration la plus parfaite en étant les attaques armées dans le nord du pays. Attaques armées caractérisées par des atrocités et des actes de barbaries perpétrés par les rebelles et les groupes armés du MNLA, d’AQMI et des bandits de grands chemins. “Nous rendons, dira Modibo Sidibé, hommage au courage et à la détermination de nos forces armées de sécurités dans l’accomplissement de leurs missions. Notre Etat comme tout Etat, a le devoir de maintenir l’unité nationale, et d’assurer l’intégrité du territoire. Le président de la République et le gouvernement sont attelés à cela. Nous sommes une nation, nous sommes une démocratie, nous devons et nous saurons trouver les ressorts nécessaires, pour le dialogue, pour la paix, pour la stabilité et la sécurité de notre pays “, conclura t-il.

Une contribution  à la résolution de la question sécuritaire dans la  bande sahélo saharienne

Les travaux de la 12e édition du Forum de Bamako auront sans nul doute été une contribution de qualité au débat sur la question sécuritaire dans la bande sahélo saharienne.

Le thème portant sur  la question sécuritaire dans le Sahel  s’est imposé. Il a été développé par  Ahamedou Ould Abdallah, haut fonctionnaire mauritanien, et ancien diplomate.

L’expert mauritanien disséquera la crise sécuritaire au Sahel à travers son historique, ses ramifications tant sur le plan national  que sur le plan  international.

Pour lui, la question sécuritaire est une préoccupation transfrontalière qui devra être combattue sans publicité par des actions cohérentes par les différents Etats de la sous région, voire au delà.

L’impératif pour le haut fonctionnaire mauritanien  porte sur la gestion des gens revenus de la Libye. A cela, il ajoute l’organisation d’une rencontre internationale sur la question, convaincu qu’il est que les pays concernés n’ont pas les moyens nécessaires  pour y faire face.

Et l’expert de conclure en ces termes “nous devrons éviter que la zone du Sahel devienne un nouvel espace de crimes organisés, qui affaiblit nos institutions, et qui va durablement ternir et rendre dangereuse l’image de nos pays “.

 

 Diakaridia Fomba

 

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Qui peu m’expliqué que ce que cela veux dire négocier avec quelqu’un qui t’attaque ?

    A mon avis cela veux dire que le Mali doit accepter les propositions du mnla ? et de la F……

  2. Répondez à l’appel du candidat IBK, le candidat du consensus; le candidat de la raison; la meilleure alternative pour le Mali en 2012. J’invite tous les démocrates sincères, tous les républicains de tous bords politiques, sociaux et philosophiques à s’unir autour de la personne d’IBK et à le porter massivement à la tête du pays le 29 avril 2012. Il s’agit de l’avenir du Mali, de l’avenir de notre jeunesse. IBK est le meilleur choix en 2012. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Vivement IBK à Koulouba en 2012! Dieu bénisse le Mali!!!!

  3. non merci vous avez déja occupé le poste de premier ministre avec beaucoup régrets dont operation riz

  4. djakaridja vraiment modibo sidibe t,as bien paye deh pour venir ecrire tout ces anneries ici ……..c,est pas de ta faute

  5. Je m’y engage: je serai le Président de tous les Maliens, le président d’une diaspora forte!

    Mes chers compatriotes,
    Il n’existe pas de victoire facile. Mais cette fois, elle ne nous sera pas volée. Nous ne laisserons aucun pouvoir illégitime s’installer. Le scrutin devra être libre et transparent. Sur ce point, le peuple malien sera intransigeant.
    Mes chers compatriotes,
    J’irai à votre rencontre dans les prochaines semaines pour vous présenter mon projet pour un Mali fort et juste.
    Dès demain j’irai vers vous, à Koulikoro, Mopti, Tombouctou, Kayes, Gao, Kidal, Sikasso, Ségou!
    Notre pays est à l’heure des choix.
    Levons-nous pour amplifier la mobilisation, car le combat commence dès aujourd’hui!
    Levons-nous pour vaincre le chômage!
    Levons-nous pour reconstruire l’école malienne!
    Levons-nous pour combattre la corruption!
    Levons-nous pour rétablir la sécurité sur tout le territoire!
    Levons-nous pour restaurer l’autorité de l’Etat!
    Peuple du Mali, lève-toi! Ensemble nous changerons le Mali! Ensemble, nous sommes forts. En vous regardant aujourd’hui, je vois notre destin commun. Un destin de victoire.
    Inch’Allah !
    Je vous donne rendez-vous le 29 avril.
    Vive la République,
    Vive le Mali!

    • Que Dieu garde le Mali, IBK président le monde à l’envers. Nous n’avons pas oublier IBK et sa gestion, mieux il perdu sa chance en 2002. Maintenant il doit se retirer sinon cette année il n’aura hier.

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