La police a violemment réprimé vendredi à Harare une manifestation de l’opposition. Les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes et utilisé des canons à eau contre les manifestants qui commençaient à se rassembler pour réclamer des réformes électorales en vue des élections générales de 2018.
Malgré cela, jeudi, le ministre zimbabwéen de l’Intérieur, Ignatious Chombo, mettait en garde contre toutes manifestations exigeant “un changement de régime” et “sponsorisées par l’Occident” selon lui.
Des affrontements ont également opposé des partisans de l’opposition à des commerçants proches du parti au pouvoir qui refusaient de fermer leur magasin.
Plusieurs ambassades à Harare ont donc fait part de leurs inquiétudes concernant la violation des droits de l’homme et des libertés lors de ces manifestations.
L’ambassade australienne “partage l’inquiétude de nombreux Zimbabwéens concernant les violences de ces dernières semaines”.
Alors qu’un mouvement de contestation anti-Mugabe se met en place pour demander le départ du président zimbabwéen, au pouvoir depuis 1980,
Beaucoup de ses compatriotes estiment que c’est lui qui est à l’origine de la faillite économique du pays.