Par comparaison, les forces russes contrôlaient, avant l'invasion de l'Ukraine le 24 février, "plus de 43.000 km2", a-t-il ajouté.
Les forces russes contrôlaient depuis 2014 la péninsule de Crimée, annexée par Moscou, et, avec les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, environ le tiers du bassin minier du Donbass.
Le président ukrainien n'a pas détaillé ce qui était inclus dans le nouveau chiffre de 125.000 km2.
Les Russes ont, depuis le début de l'invasion, pris le contrôle de certaines régions du sud de l'Ukraine - l'essentiel de la région de Kherson et une partie de celle de Zaporijjia - et progressé lentement dans le Donbass, dans l'est du pays, avec notamment la prise de Marioupol, à la pointe sud-est.
Leur ambition affichée est de prendre le contrôle de l'intégralité des deux régions qui composent le Donbass, celles de Donetsk et de Lougansk, où les combats font rage actuellement.
Un des négociateurs russes sur le conflit en Ukraine a évoqué mercredi la prochaine organisation de référendum dans les territoires occupés par les Russes, en vue d'une annexion, qui pourraient avoir lieu en juillet.
Après avoir tenté de s'en emparer, les forces russes se sont en revanche retirées fin mars de la région de Kiev, où elles ont subi de lourdes pertes, et partiellement de la région de Kharkiv, au nord du Donbass.