Plus d’un an après la mort de Mouammar Kadhafi, le rap libyen sort de la clandestinité. L’un des groupes de cette scène encore naissante, “Good against Bad”, fondé en 2006, a donné son premier concert vendredi 21 décembre à Tripoli, rapporte la Saudi Gazette.
Le show a débuté avec un spectacle de breakdance, puis de nombreux invités sont venus ponctuer la soirée musicale.
Selon la Saudi Gazette, le groupe, par crainte de représailles sous le régime du Guide, parlait surtout d’amitié, d’amour ou de musique. Ce n’est qu’avec la révolution que ses propos ont commencé à se politiser.
L’une de leurs chansons, intitulée Libya bleed, est devenue l’un des titres de la “révolution”, explique le journal. Elle reflète le sentiment d’une grande partie de la jeunesse pendant le soulèvement. De l’angoisse et du chagrin pour tous ceux qui sont morts en se battant contre le régime.
L’un des derniers titres du groupe s’intitule What’s next. Il parle de l’espoir d’un avenir meilleur qui passe par le reconstruction d’un pays blessé.
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lemonde.fr/2012/12/25/