Nul ne peut ignorer que le rejet fulgurant de l’Administration américaine de l’option d’indépendance dans la résolution du dossier du Sahara marocain a momifié les polisariens et leur sponsor algérien.
Tout est parti d’un article paru, le 11 août 2019, dans « The Wall Street Journal », un quotidien américain, confirmant la décision américaine et obligeant le polisario à se mortifier, ne sachant plus à quel sorcier se vouer.
Ces terroristes polisariens, qui pullulent le territoire Sahélo-Saharien, perdent un à un leurs traditionnels alliés en Afrique et en Amérique Latine et du Sud mais aussi en Asie et en Océanie, sans compter la vague de contestations en Algérie et des voix d’ONG’s. Même les défenseurs américains de la pseudo RASD se sont inscrits aux abonnés absents.
Ainsi, il a pu être constaté que la presse péruvienne, avec les quotidiens à grand tirage « La Razon » et « Prensa 21 », l’agence de presse italienne « Agcnews.eu », le site d’informations australien « Vibe Media », le quotidien tanzanien « Daily News » et tant d’autres ont assommé les terro-polisariens et leur fidèle sponsor qu’est le régime algérien au bord de l’apocalypse au plan intérieur.
Cette levée de bouclier de la presse internationale en faveur du Maroc sur le dossier du Sahara marocain a anesthésié ces terroristes polisariens et apporte la preuve que la communauté internationale commence à percevoir avec suffisamment de réalisme et de lucidité la grande menace déstabilisatrice de foyers armés dans cette région constitués par les polisariens sans autres perspectives politiques que celle de durer dans un statut quo profitable à certains mais dangereux pour beaucoup.
Autre grand déboire polisarien, la capture et la condamnation, le 21 août 2019, à 05 ans de prison ferme du plus farouche partisan de la pseudo RASD, Vladimir Cerron Rojas ex-gouverneur de la région péruvienne de Junin.
Ce dernier, doté d’un imposant pedigree digne d’un gangster, est connu comme « l’ami » très intéressé de la pseudo RASD et de son sponsor algérien officiel, réputé avoir mis à profit la « diplomatie de la valise » pour acheter, aux frais du contribuable algérien, de nombreux soutiens à l’entité cartoonienne notamment en Amérique Latine et en Afrique.
Une arrestation qui met à nu le type d’alliances que le polisario, appuyé par le régime algérien, noue en Amérique Latine et consacre le dicton « qui se ressemble s’assemble ».
Une arrestation qui donne à réfléchir sur le modus operandi suivi jusqu’ici par les responsables algériens et leur marionnette polisarienne pour s’adjuger des soutiens non seulement parmi les politiques, mais aussi, et surtout, dans les rangs d’une certaine société internationale si vile et des journalistes à la moralité très douteuse.
Si le front diplomatique s’effiloche et le sol se dérobe sous les pieds des polisariens, il convient de souligner qu’au plan strictement régional le mouvement séparatiste est en train de vivre une descente aux enfers sans aucune mesure avec ce qu’il a déjà connu.
C’est pourquoi, les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf, sous la houlette du polisario, sont de nature à créer les conditions de nidification de mouvements terroristes et ce, au moment même où on assiste au Sahel à un grand redéploiement des organisations terroristes qui, toute en se livrant à toutes sortes de trafiques, cherchent établir leurs quartiers généraux, voir leurs refuges de repli.
Cette réalité sécuritaire dénoncée par le Maroc depuis de lustres est en train de s’imposer dans la vision de certains acteurs de la communauté internationale. D’où cette urgence de traiter politiquement cette crise avant que la menace terroriste ne s’installe durablement et en puissance pour devenir le grand facteur de déstabilisation de toute la région.
Le Maroc continue de gagner des voix pour son Sahara et de nombreux pays africains ont récemment confirmé leur soutien inconditionnel reconnaissant le fait accompli de la marocanité du Sahara.
Et pour mieux saisir cette portée favorable au Maroc, le gouvernement bissau-guinéen a également réitéré tout récemment son « plein appui » au rôle joué par les Nations-Unies en tant que cadre exclusif et consensuel pour atteindre une solution durable à ce différend.
Le Maroc entend ne point s’arrêter en bon milieux du chemin et va pouvoir tirer davantage de profits pour son intégrité territoriale.
Farid Mnebhi.