Vous y avez été installé au vu et au su du monde entier par l’armée française en intervention autorisée au Mali par ses autorités publiques. Les raisons de cette collusion honteuse sont désormais l’objet de toutes sortes de commentaires souvent très désobligeants vis-à-vis de la France et de son armée en mission commandée au Mali. Mais pourquoi diable, si vous aviez été sincères au moment de la signature de l’accord, ne laissez-vous pas l’État du Mali prendre effectivement pied à Kidal ? Qui, pourtant est la capitale de la huitième région administrative partie du Mali. Qu’a donc de mal ou de grave à propos de Kidal pour vous inspirer ironies et morgues contre le Président du Niger ? Et pourquoi donc dire que le Mali devrait prendre pied à Kidal vous provoque une telle crise d’urticaire, un tel effroi, si réellement vous êtes vraiment sincères avec tous les acteurs de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali ? En quoi c’est mal de dire qu’un État doit prendre pied dans une partie de son territoire ? Si vous aviez été un tant soit peu honnêtes et sincères, après signature dudit accord, c’était à vous d’ouvrir la ville et la région aux pouvoirs publics établis du Mali. Vous invoquez la présence de Barkhane et de la Minusma à Kidal ? Mais pas les FAMAS et l’État du Mali n’est-ce pas ? C’est justement ça qui vous est reproché par le Président du Niger qui à vos yeux a eu tort de dire publiquement que vous laissez les islamo-terroristes dont des chefs sont vos frères, sanctuariser Kidal et le territoire de sa région administrative. Alors que la présence de l’Etat et de ses bras séculiers à Kidal auraient profondément modifié la donne et moins fragiliser nos voisins. De grâce, du respect, encore du respect et surtout du respect pour les aînés et les autorités établies d’ici et d’ailleurs proches. À moins que tu veuilles, Cousin Bilal Ag Cherif, faire croire que tu es à Kidal, une espèce de proconsul bénéficiant de la protection desdites forces ? Effectivement, Forces militaires, médiation internationale et Comité de suivi de l’accord qui auraient dû vous contraindre à rendre gorge de Kidal. Ni le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a cru devoir vous instruire de laisser Kidal et la région éponyme être effectivement gérées par les pouvoirs publics du Mali. Mais vous-mêmes autant que tous vos soutiens souterrains ou avérés vous trompez énormément si vous pensez qu’il y aura un État indépendant entre le Mali et l’Algérie. Tout comme il y aura de 6e États au Maghreb. Que cela soit acté à jamais ici et coulé dans le marbre, où Kidal et sa région restent avec le Mali où ce sera l’annexion pure et simple de la part de celui qui y aura intérêt. Jamais au grand jamais, tu ne seras Chef d’un État fantoche et supplétif d’intérêts d’ailleurs lointains, très lointains. Bilal mon cousin, réveille-toi, nous ne vous laisserons pas faire, vous et ceux qui sont complices de ce projet funeste à travers le tortueux et fumeux accord de 2015. Jamais nous autres, arabes, songhaïs, peuls, sarakolés, dogons, bamanans, qui essaimons à profusion au Nord du pays ne vous laisserons nous dépouiller de notre patrie au nom d’un rêve chimérique d’AZAWAD qui ne recouvre et n’a jamais connu la moindre espèce de réalité, ni sur le plan physique, ni sur le plan historique, et encore au double plan social et culturel. Je vous mets au défi de le prouver et même de convoquer à cet effet, tous les historiens, tous vos soutiens militaires et autres, mais vous n’y arriverez pas, puisque cela n’a jamais existé. Par ailleurs, je ne vous suis débiteur des séquelles d’aucun pêché originel dont tous les Maliens devraient assumer le fardeau à travers la mise en coupe réglée du pays à votre seul profit de parasites. Nous n’acceptons pas Bilal Bilal qu’un pourcentage du budget national si minime soit-il, soit exclusivement réservé à une seule partie du territoire, même pas pour une fraction de seconde, à fortiori pendant des années. Car, il n’y a jamais eu de plan conçu par aucun régime politique malien contre le développent du nord du pays. Et vous êtes aussi comptables avec vos pères et grands-pères de 1963, de l’instabilité chronique au plan local, ajoutée à la faiblesse de ressources de l’État malien et à l’hostilité de la nature, du prétendu retard du septentrion. Alors qu’encore du côté de Fana et Tominian, les populations souffrent le martyre du manque d’eau. Quid des populations de Kayes et Koulikoro aux prises avec toutes sortes de difficultés au quotidien, mais dont les enfants pourtant aussi présents que de milliers de targuis éparpillés à travers l’Europe, les soulagent quelque peu. En effet, grâce aux cotisations qu’ils lèvent entre eux, se privant et privant leurs familles de confort, ils parviennent à leur réaliser des infrastructures et équipements collectifs sociaux de base. Bilal, vous aurez pu prendre exemple sur eux au lieu de tout focaliser sur l’État du Mali. Bilal, vous êtes dans le faux, la supercherie, l’escroquerie politique, car tout ce que vous avez à la bouche et dans le cœur contre le Mali n’existe que dans votre tête, fruit d’un endoctrinement effréné de la part des autorités du pays qui a reçu ou accueilli les fugitifs d’une première rébellion imposée au Mali au nom de la théorie crapuleuse, malhonnête et fantasmagorique qui voudrait que les blancs ne soient pas dirigés par des noirs, comme Hitler et sa race aryenne vis-à-vis des Juifs et de toutes les autres races humaines. Voilà pourquoi à chacune de vos poussées de fièvre, vous avez systématiquement attaqué Ménaka de Firhoun, aménokal noir auquel Kidal payait tribut. Vous en remettez une couche en 1990, une autre en 2006 et encore une autre le 17 janvier 2012, pour ensuite épouser l’État de victimes expiatoires démunies face à un État et une armée démoniaques qui doivent être punis à travers un régime de réparations porté par l’APR. Proprement et totalement inadmissible. Cousin Bilal, vous êtes toujours dans cette posture d’arrière-garde de replis sur les plans, racial, identitaire et communautaire, au point de vouloir prétendre coloniser d’autres régions du nord sous le masque de la coopération entre assemblées régionales, substrat physique considérable de votre quête d’État indépendant plus viable que le territoire de la seule région de Kidal. Cousin, nous n’accepterons le moindre coup de canif à notre devise nationale UN PEUPLE UN BUT UNE FOI. Voilà pourquoi nous ne comprendrons jamais qu’un pourcentage de nominations soit exclusivement accordé à d’autres enfants du pays au détriment d’autres de ses enfants dont le seul tort est d’être nés au Sud, à l’Est ou à l’Ouest du pays. Ces citoyens-là ne sauraient souffrir et accepter cette abjection inqualifiable et injustifiable. Nous n’acceptons et n’accepterons jamais que les ressources du sous-sol national soient majoritairement réservées à une seule partie du territoire national. Bilal mon Cousin, votre avidité conjuguée à vos ambitions démesurées vous perdront et tuerons votre funeste projet de dépeçage du Mali. Cousin, cette révision constitutionnelle que vous et vos divers alliés objectifs tant androgènes qu’exogènes attendez impatiemment pour pouvoir donner corps à votre chimère d’AZAWAD en sera pourtant le tombeau. Parce que les Maliens ne l’entendront pas de cette oreille. Cependant, de bonne foi, je voudrais vous suggérer d’accepter que nous connaissions et identifions entre nous Maliens, ce qui est raisonnablement à prendre ensemble dans ledit accord et qui soit applicable à court, moyen et long terme. Sinon je recommanderai à l’État de préparer la Paix définitive à travers la guerre, sous toutes ses formes. Nontè, djômaya nin gnèdogna tè ban anni gnongon tie abadan lezi. Nga nin ta bè yé, hakili naw wèrèw bè nan, sabu Tièfing bô fan ka tia. Me Boubacar Karamoko Coulibaly Ancien ministre Ancien ambassadeur

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Nul ne peut ignorer que le rejet fulgurant de l’Administration américaine de l’option d’indépendance dans la résolution du dossier du Sahara marocain a momifié les polisariens et leur sponsor algérien.

Tout est parti d’un article paru, le 11 août 2019, dans « The Wall Street Journal », un quotidien américain, confirmant la décision américaine et obligeant le polisario à se mortifier, ne sachant plus à quel sorcier se vouer.

Ces terroristes polisariens, qui pullulent le territoire Sahélo-Saharien, perdent un à un leurs traditionnels alliés en Afrique et en Amérique Latine et du Sud mais aussi en Asie et en Océanie, sans compter la vague de contestations en Algérie et des voix d’ONG’s. Même les défenseurs américains de la pseudo RASD se sont inscrits aux abonnés absents.

Ainsi, il a pu être constaté que la presse péruvienne, avec les quotidiens à grand tirage « La Razon » et « Prensa 21 », l’agence de presse italienne « Agcnews.eu », le site d’informations australien « Vibe Media », le quotidien tanzanien « Daily News » et tant d’autres ont assommé les terro-polisariens et leur fidèle sponsor qu’est le régime algérien au bord de l’apocalypse au plan intérieur.

Cette levée de bouclier de la presse internationale en faveur du Maroc sur le dossier du Sahara marocain a anesthésié ces terroristes polisariens et apporte la preuve que la communauté internationale commence à percevoir avec suffisamment de réalisme et de lucidité la grande menace déstabilisatrice de foyers armés dans cette région constitués par les polisariens sans autres perspectives politiques que celle de durer dans un statut quo profitable à certains mais dangereux pour beaucoup.

Autre grand déboire polisarien, la capture et la condamnation, le 21 août 2019, à 05 ans de prison ferme du plus farouche partisan de la pseudo RASD, Vladimir Cerron Rojas ex-gouverneur de la région péruvienne de Junin.

Ce dernier, doté d’un imposant pedigree digne d’un gangster, est connu comme « l’ami » très intéressé de la pseudo RASD et de son sponsor algérien officiel, réputé avoir mis à profit la « diplomatie de la valise » pour acheter, aux frais du contribuable algérien, de nombreux soutiens à l’entité cartoonienne notamment en Amérique Latine et en Afrique.

Une arrestation qui met à nu le type d’alliances que le polisario, appuyé par le régime algérien, noue en Amérique Latine et consacre le dicton « qui se ressemble s’assemble ».

Une arrestation qui donne à réfléchir sur le modus operandi suivi jusqu’ici par les responsables algériens et leur marionnette polisarienne pour s’adjuger des soutiens non seulement parmi les politiques, mais aussi, et surtout, dans les rangs d’une certaine société internationale si vile et des journalistes à la moralité très douteuse.

Si le front diplomatique s’effiloche et le sol se dérobe sous les pieds des polisariens, il convient de souligner qu’au plan strictement régional le mouvement séparatiste est en train de vivre une descente aux enfers sans aucune mesure avec ce qu’il a déjà connu.

C’est pourquoi, les camps des séquestrés sahraouis de Tindouf, sous la houlette du polisario, sont de nature à créer les conditions de nidification de mouvements terroristes et ce, au moment même où on assiste au Sahel à un grand redéploiement des organisations terroristes qui, toute en se livrant à toutes sortes de trafiques, cherchent établir leurs quartiers généraux, voir leurs refuges de repli.

Cette réalité sécuritaire dénoncée par le Maroc depuis de lustres est en train de s’imposer dans la vision de certains acteurs de la communauté internationale. D’où cette urgence de traiter politiquement cette crise avant que la menace terroriste ne s’installe durablement et en puissance pour devenir le grand facteur de déstabilisation de toute la région.

Le Maroc continue de gagner des voix pour son Sahara et de nombreux pays africains ont récemment confirmé leur soutien inconditionnel reconnaissant le fait accompli de la marocanité du Sahara.

Et pour mieux saisir cette portée favorable au Maroc, le gouvernement bissau-guinéen a également réitéré tout récemment son « plein appui » au rôle joué par les Nations-Unies en tant que cadre exclusif et consensuel pour atteindre une solution durable à ce différend.

Le Maroc entend ne point s’arrêter en bon milieux du chemin et va pouvoir tirer davantage de profits pour son intégrité territoriale.

Farid Mnebhi.

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