Mercredi, en s’exprimant devant le Parlement européen, Alexis Tsipras a fait le choix de la politisation de la crise. Dans son discours, le dirigeant grec accepte l’engagement de réformes structurelles mais appelle, avant tout, à la renégociation de la dette de son pays.
Dans les années 80, une partie des pays du tiers monde est confrontée à une « crise de la dette. » Pour la résoudre, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale imposent aux gouvernements des plans de rigueur incompatibles avec toute politique sociale. Une situation contre laquelle Sankara s’élève.
Trois mois après ce discours, le président du Faso est assassiné. Un événement que Sankara envisage à demi-mot ce jour là et appelle à un mouvement collectif, «pour éviter que nous allions individuellement nous faire assassiner (…) Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas la à la prochaine conférence.» Son successeur, Blaise Compaoré ne continuera pas le combat. En 2013 la dette du pays était de 2,56 milliards de dollars.
Alexis Tsipras avait-il en tête la diatribe de Sankara en s’expliquant devant les parlementaires européens ? Bien possible…
Je suis d’accord avec la déclaration de SANKARA, le panafricaniste convaincu. Refuser de pays la date du Burkina Faso est justifié . Ceux qui donnent de l’argent a rembourser aux pays pauvres sont des suceurs de sang. Ils ne veulent pas le développement de ces pays pauvres. C’est une autre forme de colonisation. Le cas du Burkina Faso est différent de celui de la Grèce qui est un pays européen . Que les européens règlent entre eux leurs propres problèmes , mais a condition que l’Afrique ne soit pas une victime collatérale .
On ne prête qu’aux riches.Ceux qui prêtent aux pauvres sont responsables de leur malheur.Honnêtement,quand on emprunte,on doit rembourser.Sinon,où va t’on?
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