Depuis plus d’une semaine, la Libye est frappée par une vague de violence de citoyens qui réclament plus de liberté. Donc de démocratie. Le guide de la révolution fait la sourde oreille et menace par la voix de fils Seïf El Islam d’une guerre civile si contestataires n’arrêtent pas leur cabale contre eux.
Après la Tunisie qui a vu le peuple, chassé le despote Zine Abidine Ben Aly du pourvoir, tout comme Moubarak d’Egypte, au Yémen, au Bahreïn, en Alg2rie, au Maroc, est-ce le tour au Colonel Khadafi ?
En place depuis son putsch qui a vu le Colonel prendre le pouvoir, 42 ans après, les Libyens ont mûri et réclament la démocratie comme en Egypte, en Tunisie. En réalité la crise combien préoccupante qui se déroule en Libye nous concerne au plus haut niveau. Et pour cause, selon nos informations, les cinq mille (5000) éléments de la garde prétorienne du Guide sont des Touaregs Maliens et Nigériens. Aussi que plus de 800 sont des gardes frontières formés pour lutter contre la drogue et le terrorisme. Il reste à savoir en cas de chute du Colonel Kadhafi, que vont devenir ces militaires ?
Kadhafi saura-t-il tirer les conséquences des régimes qui se sont entêtés à se maintenir au pouvoir l’ont appris à leurs dépens. Dans ce cas, saura-t-il résister au courroux du peuple qui ré&clame un changement lors que l’on sait que la Libye est l’un des rares pays au monde à n’avoir pas de Constitution. C’est la volonté du Guide qui prévaut. Déjà avec plus de 200 morts selon les défenseurs des droits de l’homme, Kadhafi s’en sortira-t-i lui qui a eu à massacrer plus de 1200 personnes en 1982 sans qu’il ne soit poursuivi ?
En tout cas, la crise Libyenne nous interpelle. Surtout nos autorités afin qu’elles la suivent de près pour que nous en soyons pas envahis par des militaires fuyards.
Bokari Dicko
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