Elle vend sa virginité pour 2,3 millions d’euros: Pourquoi les hommes veulent-ils coucher avec des vierges?

SEXUALITE - Un homme d’affaires de Hongkong vient de débourser 2,3 millions d’euros pour s’offrir la virginité d’une jeune Roumaine de 18 ans…

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A 18 ans à peine, la Roumaine Alexandra Khefren a vendu aux enchères sa virginité pour la somme de 2,3 millions d'euros. - Ken McKay/ITV/Shutterst/SIPA

Adjugée, vendue ! Si vous vous demandiez quelle peut être la valeur de la virginité d’une femme, sachez qu’elle peut a priori atteindre plusieurs millions d’euros. On ne sait si la chose se comptera en minutes ou en heures mais, d’ici peu, Alexandra Khefren, mannequin roumaine de 18 ans, deviendra millionnaire « grâce » à la vente sa virginité.

La jeune femme, qui avait mis sa virginité aux enchères sur le site de l’agence allemande Cinderella Escorts, la cédera au meilleur enchérisseur. Un homme d’affaires de Hongkong, dont l’identité et la nationalité n’ont pas été dévoilées, a raflé la mise avec une enchère de 2,3 millions d’euros.

Pourquoi l’acheteur a-t-il enchéri ?

Pour ce qui est de la jeune femme, il y a peu de doutes quant à ses motivations. « J’y ai pensé la première fois à 15 ans quand j’ai vu le film Proposition indécente [où une épouse accepte 1 million de dollars pour passer la nuit avec un millionnaire]. D’autres filles donnent leur première fois à leurs copains qui les quitteront peut-être plus tard. » La jeune femme, qui a donc considéré que sa virginité était un placement comme un autre pour son avenir, sait déjà comment elle dépensera sa nouvelle fortune  : « Des études de marketing et de business à Oxford et une maison pour mes parents », déclarait-elle en novembre sur le plateau de l’émission This Morning, sur la chaîne britannique ITV.

Mais pourquoi l’acheteur a-t-il enchéri ? Pourquoi, encore aujourd’hui, certains hommes sont-ils si attirés par les femmes vierges ? Est-ce pour conquérir un « territoire » inviolé jusqu’alors ? Ou pour masquer leur propre inexpérience sexuelle (une vierge ne saurait a priori pas reconnaître un mauvais coup) ? Toujours est-il que cette exigence de pureté qui suit les femmes depuis des temps anciens semble loin d’être révolue.

« Désir de domination » et « prédation »

Avant, la virginité d’une femme avait une « fonction » précise. « La virginité est l’un des plus grands bastions du patriarcat, retrace Françoise Gil, sociologue spécialiste des questions de sexualité et de prostitution, auteure de Prostitution : fantasmes et réalités (éd. ESF). A l’époque, elle permettait d’être sûr de la paternité. » Une justification qui, sous nos latitudes, n’a plus cours désormais. « Aujourd’hui, la majorité des enfants naissent hors mariage. Cette quête de la femme vierge ne témoigne aujourd’hui que d’un désir de domination », estime la sociologue.

« On est dans la virginité pour la virginité, abonde Marie-Elisabeth Handman, directrice d’études à l’EHESS et spécialiste des questions de prostitution. Il y a quelque chose qui relève de la rivalité masculine : le fait de s’emparer de quelque chose avant les autres. » Une démarche aux relents narcissiques, où le plaisir à deux n’est pas la motivation. « Il ne me semble pas que ce soit lié à un désir d’initier une jeune femme au plaisir de la chair, comme dans L’Amant, de Marguerite Duras, poursuit-elle. Là, c’est plus de la prédation qu’autre chose. »

Quête de jeunesse et de pureté

Car on est bien là dans le registre de la chasse. Une chasse à la vierge comme élixir de jeunesse et de pureté. « Dépuceler une femme est un fantasme masculin très répandu, relève Françoise Gil. Dans cette illustration de la plus totale marchandisation du corps, l’acquéreur achète et consomme ici quelque chose que personne n’a eue avant lui et ne pourra avoir après lui. » Ici, la jeune femme vierge est réduite à sa seule virginité, seule chose qui lui donne de la valeur aux yeux de celui qui signe le chèque.

L’acheteur, pour qui l’argent n’est pas un problème, « reste dans le domaine de l’achat – assez glauque — d’un produit de luxe, analyse Françoise Gil. On est face à des milliardaires qui peuvent tout s’offrir, qui ont probablement tout testé sexuellement parlant et dont la nouvelle lubie est de s’offrir des femmes vierges. Cela renvoie à des notions de rareté et de pureté, explique la sociologue. Tout comme il pourrait s’offrir un énorme diamant pur, l’homme riche va ici s’offrir la pureté d’une femme, et assouvir son fantasme de déflorer une femme qui n’a jamais été touchée. » Sans compter qu’« il s’agit rarement de femmes de 40 ans, ironise Marie-Elisabeth Handman. Sans pour autant aller sur le terrain de la pédophilie, il s’agit généralement de femmes très jeunes. »

De son côté, Jan Zakobielski, le jeune créateur de Cinderella Escorts, le site allemand sur lequel la jeune Roumaine a mis sa virginité aux enchères, se réjouit du montant record de la transaction et de la publicité sur son petit business de vierges. Pour l’heure, le jeune homme a indiqué avoir reçu 400 propositions de jeunes femmes prêtes à monnayer leur virginité.

20minutes.fr – Anissa Boumediene – Publié le 11.04.2017 à 22:27

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3 COMMENTAIRES

  1. Du n’importe quoi ! Ailleurs la virginité se vend à 500 € pourquoi alors dépenser 2,5 millions pour une passe ? En THAÏLANDE et au CAMBODGE les vierges’ne dépassent pas souvent 12 ans et sont plus mignons que les soi-disant mannequins. Les clients sont presque tous des JAPONAIS, pourquoi ce hongkongais quitterait des vierges qui ne coûtent pas un pourboire au profit des fesses qui lui coûtent le million ?

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