Après l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels, c’est Karen McDougal, une ancienne modèle de “Playboy”, qui espère être libérée d’un accord de confidentialité passé avec Donald Trump. Une nouvelle femme a porté plainte contre Donald Trump pour demander à être libérée d’une clause de confidentialité sur sa liaison passée avec le président américain, un cas faisant écho à celui de l’actrice porno Stormy Daniels. Dans une plainte déposée au tribunal de Los Angeles mardi, les avocats de Karen McDougal, une ancienne “Playmate” du magazine érotique “Playboy”, dénoncent pressions et menaces à son encontre pour lui faire garder le silence, ainsi que des calomnies de l’équipe légale de Trump pour la décrédibiliser.
La plainte décrit une relation “romantique de 10 mois en 2006 et 2007 entre Mme McDougal et Donald Trump” et l’intervention de la société de médias American Media («AMI») propriétaire du tabloïd “National Enquirer”, pour acheter l’histoire de Mme McDougal et son silence lorsque le magnat de l’immobilier a décidé de se lancer dans la course présidentielle de 2016. “Mme McDougal a reçu 150 000 dollars (dont la moitié sont revenus à son avocat, qu’elle ne savait pas en collusion avec l’autre camp) et la fausse promesse d’aider à lancer sa carrière d’experte en santé et forme“, poursuit le texte.
Menaces de la part des avocats de Trump
Il souligne que la liaison a aujourd’hui été exposée dans la presse et que Mme McDougal reçoit de l’équipe légale de Trump des menaces de la “ruiner financièrement” si elle parle à des journalistes. “AMI, pendant ce temps, dissémine à ces mêmes journalistes des informations fausses sur Mme McDougal“, et “elle demande par conséquent à ce tribunal d’invalider la clause de confidentialité“.
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