Une consommation régulière de café réduirait le risque de cancer de la peau

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Consommer quotidiennement du café réduirait le risque de basaliome, le cancer de la peau le plus fréquent, selon une étude parue lundi aux Etats-Unis qui paraît confirmer des recherches antérieures effectuées sur des souris.

Selon les auteurs de cette étude, les femmes buvant plus de trois tasses de café par jour voient le danger de développer un basaliome (ou épithélioma basacellulaire) réduit de 20% comparativement à celles en consommant peu ou pas du tout. Pour les hommes —qui paraissent moins bénéficier de cet effet protecteur sans que les raisons en soient expliquées—, consommer plus de trois tasses de café quotidiennement réduit d’au moins 9% leur risque de développer ce cancer de la peau. Cette recherche présentée à une conférence de l’American Association for Cancer Research à Boston montre que plus on consomme de café plus le risque de basaliome diminue. Les auteurs de l’étude se sont eux-mêmes dits surpris de ces résultats. Si une relation avait été observée chez des souris entre la caféine sous forme de pommade et la réduction du risque de cancer de la peau, les études épidémiologiques n’avaient pas montré clairement le même lien. “Notre étude indique que la consommation de café pourrait être une option importante pour aider à prévenir ce cancer de la peau”, souligne Fengju Song, l’un des auteurs. Avec près d’un million de nouveaux cas de basaliome diagnostiqués chaque année aux Etats-Unis, des facteurs diététiques quotidiens comme boire du café, même avec des effets protecteurs modestes, pourraient avoir un grand impact sur la santé publique, jugent les chercheurs. Selon eux, ces résultats justifient des recherches supplémentaires pour mieux comprendre la relation entre la consommation de café et une moindre fréquence de ce cancer de la peau. Cette recherche a été faite avec des données provenant de deux grandes études dont une a porté sur 72.921 participants entre 1984 et 2008 et la seconde avec 39.976 personnes suivies de 1986 à 2008.

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Catastrophes naturelles : le téléphone portable peut sauver des vies

Les télécommunications modernes peuvent sauver des vies en cas de catastrophes naturelles et des procédures concrètes et applicables dans tous les pays, y compris les plus pauvres, doivent être mises en place pour s’y préparer, selon les ministre des TIC réunis jeudi à Genève. “L’an passé, les catastrophes naturelles allant des sécheresses aux éruptions volcaniques ont tué et blessé plus d’un million de personnes dans le monde”, a rappelé Brahima Sanou, membre de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), dont le congrès se termine jeudi. Dans ce contexte, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont essentielles tant pour prévoir ces catastrophes que pour ensuite organiser les secours. “Il incombe aux gouvernements et aux institutions internationales d’oeuvrer de concert à trouver des solutions pour atténuer la souffrance et réduire l’impact des catastrophes et les TIC jouent un rôle primordial en matière de préparation mais également d’information sur la manière dont il faut y réagir”, estime Saeed Ahmad Khan, vice-ministre en charge des TIC au Pakistan.

Après le tremblement de terre de 2005, “l’infrastructure que nous avons choisie de remettre en état en priorité était celle des TIC”, car selon M. Kahn, c’est celle qui permet de remettre toutes les autres en état par la suite. Le Surinam a lui tiré les leçons des inondations qui ont ravagé le pays en 2006. “A l’époque nous n’avions aucun plan d’urgence et la logistique était insuffisante pour nourrir et soigner les personnes évacuées”, raconte son ministre de la communication, Falisie Pinas. “Nous avons aujourd’hui des dispositifs de secours en matière de télécoms : les pylônes et les stations de base (pour le mobile) ont été installés en altitude pour résister aux inondations”, explique-t-il. De son côté, l’Ouganda, qui en 2007 a connu des glissements de terrain meurtriers, qui ont détruit le système de communication et ainsi empêché l’arrivée des secours, s’est doté grâce à l’aide de l’UIT d’un système de communication par satellite, qui peut servir en cas d’urgence, indique le ministre ougandais des TIC, Ruhakana Rugunda.

Le Sénateur en charge des TIC aux îles Grenades, Arley Gill, a également souligné l’importance d’utiliser les télécoms en amont pour la prévision et la détection des catastrophes naturelles. “Les systèmes d’alerte précoce peuvent nous permettre de nous préparer”. Grâce aux systèmes informatiques de prévisions météo, “nous avons constaté des progrès dans différentes régions du monde et nous sommes convaincus qu’elles pourraient nous être utiles”, plaide-t-il, ajoutant “qu’il faut partager la technologie car le développement économique ne doit pas être discriminatoire en ce domaine : sauver des vies humaines”. Si certains pays soulignent le prix de ces équipements et la nécessaire aide qui doit leur être apportée pour les acquérir, le directeur général de l’autorité de régulation des Emirats Arabes Unis, Mohamed Al Ghanim, a rappelé qu’avant de communiquer il fallait d’abord savoir quoi communiquer. Il a incité l’UIT à diffuser, parmi ses membres, une liste de données fondamentales qu’ils devront pouvoir donner aux sauveteurs en cas d’urgence : situation des hôpitaux, nombre de lits, salles d’opérations disponibles ou encore la liste des bâtiments pouvant être réquisitionnés pour l’hébergement d’urgence.

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