Une cellule de recrutement d’AQMI démantelée au Maroc

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Dix-huit personnes étaient encore traquées par les forces de sécurité tunisiennes vendredi, selon Ali Laarayedh, le ministre de l’intérieur. | AFP

Les autorités marocaines ont affirmé mardi 25 décembre avoir démantelé une nouvelle “cellule” de recrutement pour Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dans la région de Fès (Centre), un mois après avoir annoncé celui d’un réseau formant de jeunes djihadistes pour aller combattre au Sahel.

Cette cellule avait pour objectif “l’enrôlement et (le) recrutement de jeunes Marocains imprégnés de la pensée djihadiste afin de les envoyer aux camps d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en Algérie”, selon un communiqué du ministère de l’intérieur, cité par l’agence de presse MAP. Parmi les personnes interpellées figure “un ancien détenu dans le cadre de la loi antiterroriste”, qui avait été “extradé d’Algérie en 2005 après sa tentative de rejoindre les camps de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat” (GSPC, actuel AQMI), d’après le communiqué.

En novembre, les autorités du royaume avaient annoncé le démantèlement de plusieurs “cellules terroristes”, dont l’une visait à former des combattants pour les groupes islamistes armés contrôlant le nord du Mali, dont AQMI. Le nombre d’interpellations n’était pas précisé, le ministère de l’intérieur évoquant simplement“plusieurs membres opérant” dans les villes de Nador (Nord), Casablanca (Ouest) ou encore Laâyoune, la principale ville du Sahara occidental, ex-colonie espagnole contrôlée par le Maroc.

Le Monde.fr| 25.12.2012 à 13h58

Seize hommes liés à AQMI arrêtés en Tunisie

Le ministre tunisien de l’intérieur, Ali Laarayedh, a annoncé vendredi 21 décembre l’interpellation de seize hommes faisant partie d’un groupe lié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), à Kasserine (sud-ouest) et à Jendouba (nord-ouest), villes proches des frontières de l’Algérie voisine.

“Nous avons découvert un groupe terroriste lié à Al-Qaida au Maghreb islamique dans un camp d’entraînement dirigé par trois Algériens proches du chef d’AQMI,Abou Moussab Abdel Wadoud”, dans la région de Kasserine (300 kilomètres au sud-ouest de Tunis), a déclaré Ali Laarayedh au cours d’une conférence de presse.

Huit personnes ont été interpellées dans cette région ratissée par les forces de sécurité, qui traquent depuis le 10 décembre un groupe armé responsable de la mort d’un gendarme tunisien.

Des munitions, des explosifs, des jumelles, des cartes militaires et des tenues de combat ont été saisis, a ajouté le ministre. Le groupe dit “Phalange Okba IbnouNafaâ” s’active dans l’embrigadement et l’enrôlement de jeunes islamistes extrémistes pour les entraîner militairement dans des camps d’AQMI en Algérie et en Libye, a indiqué M. Laarayedh. Huit autres extrémistes, parmi lesquels trois Libyens, ont été appréhendés dans la région de Jendouba, a ajouté le ministre.

Les forces de sécurité tunisiennes continuent de rechercher des éléments retranchés sur les hauteurs du nord de Aïn Draham, dix-huit personnes au total étant encore traquées vendredi, a indiqué M. Laarayedh.

Le Monde.fr | 21.12.2012 à 20h09

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2 COMMENTAIRES

  1. Comme d’habitude maliweb met en titre qu’une cellule de recrutement d’AQMI au Maroc et colle avec l’article la photo du ministre de l’intérieur tunisien 😉 😉 😉 et çà se croit journaliste

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