La Haute Cour de Gambie a condamné mardi un soldat à 12 ans de prison pour avoir dirigé un coup d’État déjoué l’année dernière contre l’administration du président Adama Barrow.
Huit soldats ont été accusés de trahison et de complot en janvier pour leur rôle dans la tentative de coup d’État du 21 décembre 2022 dans ce pays d’Afrique de l’Ouest de 2,5 millions d’habitants presque entièrement encerclé par le Sénégal.
Deux civils et un policier ont également été inculpés de recel de trahison et de complot en vue de commettre un crime.
Sept d’entre eux, dont les deux civils et le policier, ont été acquittés et libérés à mi-procès.
Le militaire accusé d’être le meneur, Sanna Fadera, a été reconnu coupable de trahison, a statué mardi le tribunal. Trois autres soldats accusés ont été acquittés de toutes les charges retenues contre eux.
Les tentatives de coup d’État ne sont pas rares en Gambie, qui est encore sous le choc de plus de deux décennies sous l’ancien président Yahya Jammeh, marquées par l’autoritarisme et des abus présumés.
Jammeh lui-même a pris le pouvoir en 1994 et a déjoué plusieurs tentatives visant à le renverser avant de perdre les élections fin 2016 face à Barrow.
Fadera a nié toutes les accusations. Il a 30 jours pour faire appel du verdict.
Hé, les gens de REUTERS-là, il ne faut pas donner des informations de ce genre sinon ça va donner des idées aux Maliens qui voudrons un jour juger les soldats qui font les coup d’Etat au lieu d’aller défendre le pays contre les terroristes.
Kabini-Kélé.
Le coup d’État semble être un sport très populaire en Afrique. Il y a évidemment des risques. Beaucoup semblent disposés à les courir, mais non à les assumer. C’est assez lâche.
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