Un mandat d’arrêt contre Soro Guillaume : L’humiliation s’arrêtera – t – elle un jour ?

C’est à la 2è personnalité de l’Etat de Côte d’Ivoire, qu’une juge, fut – elle la doyenne des juges du tribunal de première instance de Paris, a envoyé un mandat d’arrêt avant d’émettre un autre à l’effet d’être conduit manu militari à ses bureaux.

4
Guillaume Soro et le président Alassane Ouattara, le 7 août 2011 lors de l'anniversaire de l'indépendance ivoirienne. © ISSOUF SANOGO / AFP

Quelle honte pour l’Afrique et dans cette situation  inacceptable, il y a malheureusement  des africains qui s’en réjouissent. Est-ce qu’un juge français a jamais émis un mandat d’arrêt ou d’amener à un président de parlement européen ou asiatique au motif que la personnalité serait soupçonnée de crimes Pititi- patata contre un village à fortiori contre l’humanité. Les droits de l’homme ont été longtemps bafoués en Chine, en Thaïlande, dans des pays de l’ex-URSS, dans les pays arabes, a t- on jamais entendu un juge français s’exprimer dessus? C’est l’Afrique et ses dirigeants qui dérangent et qu’on voudrait coûte que coûte, humilier et réduire à leur petite expression. L’affaire tristement, ferait le chou gras de certains sites d’informations animés par des africains, mon Dieu. Les blancs nous connaissent et apprécient notre propre maladif égoïsme entre nous-mêmes, à l’endroit d’autres africains. C’était lundi, Un mandat d’arrêt a été émis, le 5 décembre à Paris, par Sabine Kheris à l’encontre de Guillaume Soro », annonce la Lettre du Continent. La juge Sabine Kheris avait déjà envoyé une convocation à Soro au mois de novembre. Arguant de son immunité, l’actuel président de l’Assemblée Nationale de Côte-d’Ivoire, argumente t –on à Paris, n’avait pas jugé opportun de répondre à cette deuxième convocation. Cette fois-ci la juge française passe à une étape supérieure, il ne s’agit plus de convocation mais de mandat d’arrêt et d’amener. Soro Guillaume selon toute vraisemblance se trouverait encore sur le territoire français.
Des policiers français se sont présentés lundi matin au domicile de Guillaume Soro, sis dans une localité de la région parisienne (95) afin de l’appréhender à son domicile, selon plusieurs sources judiciaires dignes de foi. Ce dernier ne s’y trouvait plus. Sabine Kheris, la doyenne des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris a adressé plusieurs convocations à Guillaume Soro, l’actuel chef du Parlement ivoirien. L’ancien secrétaire général des Forces nouvelles (ex-rébellion) devait être auditionné le 24 novembre dernier. L’intéressé avait sollicité une nouvelle fois, par l’intermédiaire de son avocat, le report de sa convocation à une date ultérieure sous divers prétextes. Face au refus de Guillaume Soro de répondre à ses convocations, alors qu’il séjournait encore en France la semaine dernière, la juge a dû lui délivrer un mandat d’amener. Michel Gbagbo, fils de l’ex-président Laurent Gbagbo, avait déposé plainte le lundi 25 juin 2012 via son avocate Maître Habiba Touré à Paris, avec constitution de partie civile, pour « enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants ». Michel Gbagbo, 46 ans, qui possède aussi la nationalité française, avait été arrêté avec son père le 11 avril à Abidjan et détenu jusqu’en août 2013 à
Bouna. En mars 2013, la justice française avait désigné un juge d’instruction afin de faire la lumière sur les graves sévices dont il a été victime. Guillaume Soro se trouve donc désormais dans la peau d’un fugitif et prend à chacun de ses déplacements en France le risque d’être reconnu et arrêté.

Sory de Motti

Source : Diverses presses

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. C’est une honte , non seulement pour la Côte d’Ivoire et tous les ivoiriens , mais aussi pour tous les africains
    C’est exactement une attitude de ce genre , qui résume le rapport entre la France et ses ex-colonies
    Cette juge dans son fort intérieur , dans son subconscient , considère toujours la Côte d’Ivoire comme , une Province française ou un gouvernorat français .

    Les chefs d’Etat africains sont considérés en France comme des gouverneurs français .

    La France n’a jamais traité un pays africain d’égal à égal . Cela doit changer , cela est inacceptable et inadmissible . Les chefs d’Etat africains à l’image du Héros vivant PAUL KAGAME doivent exiger le respect et un traitement d’égal à égal avec la France .

    C’est même une insulte très grave contre la Côte d’Ivoire qu’une juge française émette un mandat d’amené contre le président de l’assemblée nationale , la deuxième personnalité du pays après le président de la République . La Côte d’Ivoire est en droit de demander la tête de cette juge irresponsable et apparemment très naïve .

  2. Est ce qu’un président de l’assemblée chinois, Thaïlandais, d’un pays de l’ex-URSS, ou d’un pays arabes se rend à en France pour un oui ou pour un non?
    Est ce qu’un citoyen chinois, Thaïlandais, d’un pays de l’ex-URSS, ou d’un pays arabes porte plainte contre son autorité en France?

    M le journaliste la différence l’eau et le poisson sec est la pourriture.

  3. Qui a envoyé Laurent Gbabo à la CPI? Ce n’est pas Alassane Ouattara! Donc si les Africains se donnent aux Blancs, ils vont nous juger. Sinon pourquoi ne pas juger Laurent en Afrique?
    Donc si Guillaume est fautif, qu’il aille répondre devant la justice française que la Côte d’Ivoire prend comme exemple!

  4. salamoualekoum il faudra que nos gouvernements africains rappellent aux juges francais et a leur gouvernement que nos pays ne sont pas des departements francais et que ces accords de cooperation imposes au moment des independances soient revus

Comments are closed.