François Hollande a déclaré mardi que la Turquie ne pouvait introduire la peine de mort dans son droit tout en espérant pouvoir rejoindre un jour l’Union européenne et il a appelé à juger les auteurs du coup d’Etat raté conformément au droit.
François Hollande a déclaré mardi que la Turquie ne pouvait introduire la peine de mort dans son droit tout en espérant pouvoir rejoindre un jour l’Union européenne et il a appelé à juger les auteurs du coup d’Etat raté conformément au droit.
“Nous demandons maintenant que les mesures qui doivent être prises pour juger et, avant, appréhender ceux qui ont commis ce coup d’Etat puissent être conformes au droit”, a dit le président français lors d’un point de presse avec son homologue portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, au début d’une visite de travail d’une journée à Lisbonne.
“Sur la question de la peine de mort (…) chacun sait que la France fait partie des pays avec le Portugal qui poursuivent l’objectif d’abolir partout la peine de mort”, a-t-il ajouté. “Et un pays qui, à un moment, veut avoir une relation avec l’Union européenne, y compris pour des négociations d’adhésion, ne peut pas introduire la peine de mort dans son droit.”
François Hollande doit travailler avec les dirigeants portugais et irlandais, mardi à Lisbonne et jeudi à Dublin, sur les réformes qui doivent être examinées par les Européens en septembre, notamment dans les domaines de la sécurité.
Avec la relance de l’économie, l’investissement et la jeunesse, la protection des Européens a été affirmée comme priorité pour l’Europe après le vote des Britanniques en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union le 23 juin.
ZAMAN FRANCE