Donald Trump et ses conseillers préparent un plan pour amener la Russie et l’Ukraine à la table des négociations avant les élections américaines de novembre prochain, rapporte l’agence de presse Bloomberg. L’ancien magnat de l’immobilier n’est pas opposé à l’idée de forcer la main aux deux parties pour organiser des pourparlers de paix.
TVdB 16-02-24, 08:59 Dernière mise à jour: 11:03 Source: Bloomberg
C’est un secret de polichinelle, Donald Trump verrait d’un très bon œil la fin du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine avant l’élection présidentielle américaine prévue en novembre. Endosser un rôle de sauveur et pouvoir se targuer d’avoir réussi là où tout le monde a échoué, faire cesser la guerre, n’est pas pour lui déplaire.
Pour y parvenir, l’ancien président et son équipe envisagent de forcer Moscou et Kiev à s’asseoir à la table des négociations, avance Bloomberg, l’agence de presse spécialisée dans l’information financière. Selon des sources anonymes, un recours au chantage n’est pas à exclure.
Le plan? Si l’Ukraine refuse de participer aux pourparlers de paix, Washington menacera de couper l’aide militaire au pays. Si la Russie ne veut pas coopérer, Donald Trump prévoit d’augmenter l’aide à l’Ukraine.
Il a déjà déclaré à plusieurs reprises qu’il pouvait mettre fin à la guerre en 24 heures. Cela lui a valu d’être invité par Volodymyr Zelensky. “Si vous pouvez le faire, venez”, a déclaré le président ukrainien. Il a aussi confié sa crainte de voir Donald Trump mettre son pays devant le fait accompli.
L’OTAN aussi dans le viseur
Outre la guerre en Ukraine, l’OTAN est également dans la ligne de mire du probable candidat républicain qui songe à une “double forme” de l’Alliance. Dans ce cadre, l’article 5 de l’OTAN, qui stipule qu’une attaque contre un État membre est une attaque contre tous les membres, ne s’appliquerait qu’aux pays qui consacrent au moins 2% de leur produit intérieur brut à la défense.
Le week-end dernier, Donald Trump a suscité de vives critiques en déclarant que la Russie pouvait “faire ce qu’elle voulait” aux pays de l’OTAN qui n’investissent pas suffisamment dans la défense.
“Toute suggestion selon laquelle les Alliés ne se défendront pas les uns les autres sape notre sécurité à tous, y compris celle des États-Unis, et expose les soldats américains et européens à un risque accru (…) Toute attaque contre l’OTAN entraînera une réponse unie et énergique”, a notamment rétorqué le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
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