Trump met Tillerson au défi de passer un test de QI

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Photo: ablo Martinez Monsivais Associated Press Selon la chaîne NBC News, le secrétaire d’État, Rex Tillerson, a qualifié le président américain, Donald Trump, de «débile» à la fin d’une réunion au Pentagone cet été.

Washington — Le président Donald Trump assure que les articles qui détaillent ses relations tendues avec le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson sont « bidon ». Mais il semble cependant avoir été touché par certains des propos rapportés.

 

Selon la chaîne NBC News, le secrétaire d’État a qualifié le président américain de « débile » à la fin d’une réunion au Pentagone cet été, des propos démentis par son porte-parole.

« Je pense que c’est une fausse information », affirme Donald Trump dans un entretien au magazine Forbes publié mardi. « Mais s’il l’a dit, je pense qu’il faudra comparer nos tests de QI. Et je peux vous dire qui va gagner », ajoute-t-il aussitôt.

Interrogé en milieu de journée dans le Bureau ovale sur le fait de savoir s’il faisait toujours confiance à son secrétaire d’État, il a répondu « oui ». N’a-t-il pas affaibli le chef de la diplomatie en le prenant publiquement à partie ? « Je n’ai affaibli personne, je ne crois pas au fait d’affaiblir qui que ce soit », a-t-il répondu.

Les deux hommes devaient déjeuner ensemble mercredi à la Maison-Blanche en présence également de Jim Mattis, secrétaire américain à la Défense.

Les révélations de NBC News avaient contraint l’ex-patron du géant pétrolier ExxonMobil à prendre la parole pour affirmer son soutien public et son « engagement pour le succès » du locataire de la Maison-Blanche. Peu après, Donald Trump avait assuré avoir « pleinement confiance en Rex », dénonçant une histoire « fabriquée par NBC ».

Quelques jours plus tôt, il avait rabroué, dans une série de tweets, son secrétaire d’État pour avoir évoqué publiquement l’existence de canaux de communication visant à sonder les intentions de la Corée du Nord. « Il perd son temps à négocier, avait-il écrit. Conserve ton énergie Rex, nous ferons ce que nous devons faire. »

Source: ledevoir.com | 11 octobre 2017 | Jérôme Cartillier – AFP à Washington

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