VIDEO : #Trump à propos de la politique d’immigration de #Merkel : “Tout le monde fait des erreurs, mais celle-là en a été une très grande.” pic.twitter.com/wQkZL2xi0o
— fandetv ن 🐬 (@fandetv) 16 janvier 2017
La main tendue vers la Russie, “l’erreur catastrophique de Merkel” sur les migrants, l’Otan “obsolète”, le “succès” du Brexit qui verra d’autres pays quitter l’UE: le président américain élu Donald Trump a réalimenté la machine à polémiques dimanche dans des entretiens à la presse européenne.
“Les sanctions font très mal à la Russie mais je pense qu’il peut se produire quelque chose qui sera profitable à beaucoup de gens”.
Juste avant Noël, Donald Trump avait ravivé le spectre d’une course aux armements en prévenant que les Etats-Unis répondraient à tout accroissement de l’arsenal nucléaire d’une autre puissance, sans citer la Russie ou la Chine.
L’Otan “obsolète”
Sujet d’inquiétude récurrent pour les Européens au moment où la Russie fait jouer ses muscles, le milliardaire a réitéré ses critiques contre l’Otan “obsolète”, reprochant à ses Etats membres de ne pas payer leur part de la défense commune et de se reposer sur les Etats-Unis.
“J’ai dit il y a longtemps que l’Otan avait des problèmes. En premier lieu qu’elle était obsolète parce qu’elle a été conçue il y a des années et des années” et “parce qu’elle ne s’est pas occupée du terrorisme. (…) En deuxième lieu, les pays (membres) ne payent pas ce qu’ils devraient”, a estimé M. Trump. Peu d’Etats de l’Alliance atlantique atteignent le niveau de 2% de leur produit intérieur brut pour les dépenses militaires, l’objectif que s’est fixé l’Otan en 2014.
Durant sa campagne présidentielle, M. Trump avait déjà tenu des propos similaires, paraissant remettre en cause l’obligation de solidarité entre pays membres de l’Otan en cas d’agression s’ils ne contribuaient pas plus aux dépenses. Les Etats-Unis portent environ 70% des dépenses militaires de l’organisation.
La chancelière allemande Angela Merkel, qui a critiqué plusieurs fois Donald Trump publiquement, a également pris une salve du futur président américain, qui a néanmoins dit avoir “beaucoup de respect” pour elle. “Je pense qu’elle a fait une erreur catastrophique et que c’était de prendre tous ces migrants illégaux”, a lâché M. Trump.
Mme Merkel avait décidé en septembre 2015 d’ouvrir ses frontières à des centaines de milliers de migrants, dont une partie fuyant la guerre civile en Syrie. Selon le milliardaire, les conséquences de cette politique d’accueil se sont fait récemment “clairement sentir” – une allusion à l’attentat au camion-bélier contre un marché de Noël à Berlin le 19 décembre (12 morts), revendiqué par l’organisation jihadiste Etat islamique.
“D’autres pays vont quitter l’UE”
M. Trump a jugé que Berlin, plutôt que d’accueillir des réfugiés, aurait mieux fait de militer pour des zones d?exclusion aérienne en Syrie pour protéger la population des bombardements. “Les pays du Golfe auraient dû payer pour ça, après tout ils ont plus d’argent que quiconque”, a-t-il dit.
Donald Trump a aussi accusé l’Allemagne de dominer l’Union européenne. “Vous regardez l’Union européenne (…) c’est en gros un instrument pour l’Allemagne. C’est la raison pour laquelle je pense que le Royaume-Uni a eu bien raison d’en sortir”, a dit le président élu. Le Brexit sera “un succès”, a-t-il assuré, annonçant vouloir conclure un accord commercial avec le Royaume-Uni “rapidement et dans les règles” et rencontrer “très rapidement” la Première ministre britannique Theresa May.
Ces propos tranchent avec ceux de Barack Obama, qui avait annoncé que le Royaume-Uni se retrouverait en bout de file d’attente pour conclure des accords commerciaux avec les Etats-Unis si jamais il quittait l’UE.
Donald Trump estime également que “d’autres pays vont quitter” l’Union européenne. “Je crois vraiment que s’ils (les pays de l’UE) n’avaient pas été obligés de prendre tous les réfugiés, avec tous les problèmes qui vont avec, il n’y aurait pas eu de Brexit”, selon M. Trump, qui entretient d’excellents rapports avec un des promoteurs de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, Nigel Farage, ex-chef du parti anti-immigrés et europhobe Ukip.
“Les peuples, les gens, veulent leur propre identité et le Royaume-Uni voulait sa propre identité”, a-t-il jugé. Lundi, la livre britannique est tombée à son plus bas niveau face au dollar depuis son plongeon éclair d’octobre dernier, à la veille d’un discours clé de Theresa May sur le Brexit. Peu après 03H00 à Tokyo (dimanche 18H00 GMT), la livre sterling a chuté sous la barre de 1,20 dollar, à 1,1986 dollar. Vers 06H00 GMT, elle oscillait autour de 1,2036 dollar, en deçà de son cours de vendredi soir (1,2197 dollar).
““J’ai dit il y a longtemps que l’Otan avait des problèmes. En premier lieu qu’elle était obsolète parce qu’elle a été conçue il y a des années et des années” “…???? Alors Donald lui aussi doit etre obsolete, etant ne il ” ya des annees et des annees”? 🙂 🙂 🙂 🙂
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