VIDÉO. Les candidats à l’élection présidentielle américaine entrent dans les derniers jours de campagne et ne sont qu’à quelques points d’écart dans les sondages
C’est la dernière ligne droite pour Hillary Clinton et Donald Trump qui tentent de mobiliser leurs partisans. Ce week-end sera le dernier de la campagne présidentielle américaine, et les deux candidats à la Maison-Blanche tentent d’instiller à leur électorat un sentiment d’urgence face à la cacophonie des sondages.
Les deux camps se présentent en sauveurs de la démocratie américaine
La candidate démocrate de 69 ans ne cesse de répéter que cette élection est « la plus importante de notre vie ». Épaulée par un Barack Obama en grande forme, celle qui deviendrait la première femme à présider la première puissance mondiale rappelle à chaque étape les propos sexistes de Donald Trump, exhortant les électeurs à imaginer une Amérique qui prendrait le milliardaire comme modèle. « La meilleure façon de répudier l’intolérance et les vantardises et le harcèlement et les discours de haine et la discrimination, c’est de battre le record de participation de l’histoire des États-Unis », a-t-elle lancé jeudi soir à Raleigh, en Caroline du Nord.
Le président sortant adopte le même message apocalyptique, affirmant que l’élection pouvait changer « le cours de l’histoire ». « Tous les progrès que nous avons faits partiront par la fenêtre si nous ne gagnons pas cette élection », a-t-il dit à Jacksonville, en Floride, dans un discours très offensif contre la personnalité de Donald Trump : « C’est quelqu’un qui endommagerait notre démocratie. »
De son côté, le milliardaire populiste de 70 ans prévient depuis des jours que le 8 novembre sera la dernière chance pour « curer le marigot » de Washington et tourner la page d’un système gangréné par les groupes d’intérêts et la collusion des élites politico-économiques. Il brandit l’affaire des e-mails d’Hillary Clinton, sur lesquels se penche à nouveau le FBI, pour dénoncer la corruption supposée et l’inaptitude de l’ancienne secrétaire d’État.
Au milieu de ces échanges : une poignée d’Américains indécis qui oscillent entre deux choix qui ne les satisfont décidément pas, malgré une campagne frénétique qui monopolise les antennes des chaînes d’information depuis plus d’un an et demi.
Hillary Clinton mobilise Obama et les stars pour séduire les électeurs
Pour remporter l’élection, Hillary Clinton mise sur une forte participation des électeurs qui ont formé la « coalition Obama » : Noirs, Hispaniques et jeunes. Or les Noirs votent à ce stade moins qu’en 2012, selon les chiffres de participation du vote anticipé en Caroline du Nord et en Floride. C’est pour débloquer ce réservoir de voix qu’elle ira dans trois bastions démocrates vendredi : Pittsburgh en Pennsylvanie, Detroit dans le Michigan, et enfin Cleveland dans l’Ohio, pour un concert gratuit avec le rappeur Jay Z.
Ce week-end, toute la machinerie du camp Clinton se mettra en branle pour aller frapper aux portes des électeurs identifiés par bases de données comme sympathisants, ou leur téléphoner. Tout pour leur mâcher le travail et faire en sorte qu’ils aillent glisser leur bulletin dans l’urne mardi, voire avant.
Le président des États-Unis a ainsi donné, pendant son discours de Jacksonville, l’adresse du bureau de vote anticipé le plus proche, en incitant son auditoire à s’y rendre sans tarder. Pour attirer plus d’électeurs potentiels, Hillary Clinton fait aussi appel à des célébrités, comme Jennifer Lopez, samedi dernier, et Pharrell Williams, jeudi. Lundi soir, veille du scrutin, elle et Bill Clinton s’afficheront avec le couple Obama dans un grand meeting à Philadelphie.
Trump va-t-il surprendre l’Amérique ?
Donald Trump, lui, cherche à déjouer les pronostics en dopant l’enthousiasme de son cœur d’électorat : les hommes républicains et notamment les sans-diplômes. Il fera vendredi trois réunions publiques dans trois États : New Hampshire, Ohio et en soirée à Hershey, en Pennsylvanie. À l’échelle nationale, Hillary Clinton n’a plus que deux maigres points d’avance en moyenne, mais le suspense concerne seulement une douzaine d’États clés, où les deux camps concentrent leurs déplacements. La démocrate y domine dans une majorité de sondages récents, mais des résultats contradictoires laissent les commentateurs perplexes et donnent des sueurs froides aux démocrates.
Ainsi en Caroline du Nord, un institut donne trois points d’avance à Hillary Clinton et un autre sept points à Donald Trump. Même des États jusqu’à présent sûrs comme le New Hampshire semblent remis en jeu. « Gentil et calme. N’est-ce pas ? Reste concentré, Donald », s’est conseillé à voix haute le candidat républicain, mercredi lors d’un meeting, savourant sa remontée, et persuadé de surprendre l’Amérique et le monde mardi prochain.
L’amerique est deja surpri .la seule democratie ou on ne sait pas qui serai le president avant l’election est l’election francaise .En amerique les 270 electeurs il y a des etats “ailes” dont Trump serai capable de remporter ce nombre .
Les resulatats du primaire Trump L’EMPORTA le New Hampshire car Hillary avait perdu face a Bernie.
Comments are closed.