WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump a accusé mercredi les services de renseignement américains de fournir illégalement des informations à la presse après les révélations parues dans le New York Times sur les relations entre des membres de son équipe de campagne et la Russie.
Dans un message matinal sur son compte Twitter, le président américain affirme que “des informations ont été illégalement fournies” au New York Times et au Washington Post “par la communauté du renseignement”.
Donald Trump met en cause dans ce message le comportement de l’Agence de sécurité nationale (NSA) et du Bureau fédéral d’investigation (FBI), mentionnant entre parenthèses les acronymes des deux agences suivis par un point d’interrogation.
Dans un autre tweet, le locataire de la Maison blanche estime que ce qu’il qualifie de “connexion russe” est un “non-sens” se résumant à une simple tentative pour “couvrir les nombreuses erreurs commises par la campagne perdante d’Hillary Clinton”.
Citant plusieurs sources, le New York Times rapportait mardi soir que des écoutes et relevés téléphoniques avaient montré que plusieurs membres de l’équipe de campagne de Donald Trump et certains de ses associés avaient multiplié les contacts avec les services de renseignement russes au cours de l’année qui a précédé l’élection présidentielle.
Ces nouvelles révélations interviennent au lendemain de la démission de Michael Flynn, conseiller présidentiel à la sécurité nationale, mise en cause après des conversations téléphoniques qu’il a eues avec l’ambassadeur de Russie à Washington fin décembre, avant l’investiture de Donald Trump.
Une telle pratique est considérée comme illégale par le droit américain.
Des parlementaires, inquiets après ces révélations, ont demandé mardi une enquête officielle sur les relations entre la Maison blanche et la Russie.
(Susan Heavey; Pierre Sérisier pour le service français, édité par Marc Angrand)