Trump accuse la presse d’avoir fait échouer une tentative pour tuer le chef de l’EI

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CARLOS BARRIA / REUTERS Donald Trump à Washington le 17 juillet 2017.
CARLOS BARRIA / REUTERS Donald Trump à Washington le 17 juillet 2017.

Le président américain Donald Trump a accusé samedi le New York Times d’avoir fait échoué une tentative des Etats-Unis de tuer le chef du groupe Etat islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi.

“Le défaillant New York Times a déjoué la tentative des États-Unis pour tuer le terroriste le plus recherché, Al-Baghdadi”, a tweeté le président américain, y voyant un exemple de “leur agenda malsain en matière de sécurité nationale”, sans donner plus d’explication.

Donald Trump semble faire référence à des propos du général américain Tony Thomas, vendredi, lors d’une conférence à Aspen (Colorado) au cours de laquelle il a affirmé que les forces spéciales américaines étaient “particulièrement proches” du chef de l’EI en 2015, mais ont perdu sa trace après des fuites dans la presse.

“C’était une très bonne piste. Malheureusement, cela a été divulgué dans un grand journal national environ une semaine plus tard et cette piste est morte “, a déclaré le général Thomas lors du Aspen security forum.

“Il est nécessaire d’informer le public américain de ce que nous faisons. Il est également essentiel de reconnaître ce qui entrave grandement notre capacité à faire notre travail”, a t-il ajouté.

Le New York Times avait publié en juin 2015 un article selon lequel les forces américaines avaient mis la main sur d’importantes quantités de données, détaillant la façon dont le chef de l’EI parvenait à rester invisible. L’article évoquait notamment l’utilisation par les chefs jihadistes de leurs femmes pour échanger des messages entre eux.

Le New York Times a demandé samedi à la Maison Blanche de “clarifier le tweet”.

“Si le président fait référence à cet article de 2015, le Pentagone n’a soulevé aucune objection avec le Times avant de publier cet article en 2015 et aucun responsable américain ne s’en est plaint publiquement jusqu’à maintenant”, a indiqué le New York Times au site Politico.

Le “défaillant” New York Times fait partie des cibles favorites du président américain, tout comme “Fake News” CNN et le Washington Post. Donald Trump a toutefois accordé cette semaine une longue interview exclusive au New York Times.

Le ministre américain de la Défense, James Mattis, avait estimé vendredi que Abou Bakr al-Baghdadi, était toujours “en vie”, en dépit de nombreuses rumeurs sur sa mort récente.

(©AFP / 22 juillet 2017 16h31)

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2 COMMENTAIRES

  1. La boulette de Donald Trump avec la Reine Elizabeth II,
    il a enfreint le protocole

    https://lanouvelletribune.info/2018/07/rencontre-avec-la-reine-elisabeth-les-faux-pas-de-donald-trump/

    Si Donald Trump avait offensé la famille royale en reprochant à Kate Middleton d’avoir été photographiée seins nus lors de ses vacances dans le sud de la France, en 2012, la reine a toutefois accepté de le recevoir. Un honneur pour le président américain qui s’est d’ailleurs empressé de vanter les mérites de la souveraine de 92 ans dans la presse britannique, espérant sans doute remonter dans son estime.

    Mais c’était sans compter sur le nouvel impair qu’il allait commettre.

    Connu pour ses maladresses et son comportement quelque peu brut, le président américain Donald Trump a une nouvelle fois fait parler de lui à l’occasion de sa rencontre avec la reine d’Angleterre. En effet, ce dernier s’est permis d’arriver près de 10 minutes en retard à son rendez-vous avant d’oublier totalement qu’il était en compagnie de Sa Majesté en la devançant, alors que les deux étaient en pleine promenade dans les jardins du château de Windsor.

    En effet, alors qu’il passait en revue la garde d’honneur, vêtue du traditionnel uniforme rouge et noir et de sa haute coiffe à poils d’ours, le milliardaire a fait une entrave au protocole royal, passant devant sa Majesté, tout de bleu vêtue. Celle-ci lui avait pourtant montré le chemin quelques secondes plus tôt, mais Donald Trump, visiblement peu à l’aise avec toutes ces formalités, s’est mélangé les pinceaux. Très courtoise, la reine n’a toutefois pas relevé son faux pas et s’est immédiatement replacée à ses côtés, comme si de rien n’était.

    Une attitude nonchalante qui exaspère, mais sur laquelle l’Angleterre n’a pas souhaité trop s’épancher, les journalistes et médias ayant été invités à ne pas suivre la délégation composée du couple présidentiel américain et de la Reine d’Angleterre, sur les territoires du château.

    Pour ces british, les autres enfreignent le(urs) protocoles (qui donne l’effet inverse par le poids de cet archaïsme…) c’était sans compter et oublier leurs gros bordels que ces anglosaxons ont laissé, là, avec leurs inombrables entorses, ils se sont bien fichu de tout protocoles et se permettent d’avoir des (leurs) manières, après…, tout comme le Japon qui font mine d’avoir des bonnes manières avec leurs sachets à dechets à Moscou mais ont aussi semé beaucoup de désordres dans dans leurs macabres et leurs multiples occupations…

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