Troublantes révélations :Ben Laden mort depuis décembre 2001 par suite de maladieSelon le ministre iranien des renseignements et des Vétérans US…

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Le brand bluff ! Ainsi est qualifiée l’opération Geronimo à l’issue de laquelle Ben Laden aurait été tué. Des voix autorisées s’élèvent aujourd’hui pour rappeler que l’ennemi public n°1 des américaine est en fait mort enterré depuis 2001. Dés révélations qui émanent de sources contradictoires, à savoir le ministre iranien des renseignements et des vétérans de l’armée américaine. L’on ne saurait donc parler d’intrigue entre les deux sources.

Le ministre iranien des renseignements, Heydar Moslehi, est formel : le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, n’a pas été tué par les Etats-Unis. Il est mort suite à une maladie depuis 2001.

Pour le ministre iranien, « Il s’agit d’un scénario monté de toutes pièces, à l’approche des présidentielles américaines, et qui vise, entre autres, à faire oublier aux électeurs américains les malheurs économiques qu’ils endurent » (lire l’article en entier, relayé par le site russe RIA Novosti :- « Ben Laden était mort bien avant l’opération américaine – ministère iranien »).

Outre le gouvernement iranien qui dit par surcroît détenir les preuves de la mort de Ben Laden depuis cette date (2011), des vétérans américains à leur tour, parlent « des années de mensonges des administrations Bush et Obama ».

Pour Gordon Duff, un ancien Marine US, « les Services Secrets et tant d’autres personnes même bien moins informées savent depuis longtemps que ben Laden est mort en décembre 2001 après avoir toujours nié être l’organisateur des attentats du 11-Septembre».

Les premières révélations de Gordon Duff datent du 5 décembre 2009. Elles ont été remises au goût du jour à la suite de cette énième mort annoncée de Ben Laden.

Pour sa part, commentateur conservateur, l’ancien Colonel de Marine Bob Pappas, précise lui aussi que « Ben Laden est mort à Tora Bora et que l’affirmation du Sénateur Kerry selon laquelle Ben Laden a pu fuir avec l’aide de Bush est un mensonge » et de rappeler que la «La traque de ben Laden» est une honte nationale.

Dr Steve Pieczenik, lui a été au cœur de l’administration américaine pendant plusieurs années en qualité d’adjoint de Henry Kissinger, de James Baker, de George Schulz, et Cyrus Vance. Il est l’initiateur du «Bureau de combat du terrorisme». Dans une émission radiophonique dénommée «Alex Jones Show», il qualifie la traque de Ben Laden, de «théâtre américain de l’absurde». Son interview (vidéo) est disponible sur le net.

Il faudra rappeler en tout état, de cause que plusieurs sources, américaines y compris, ont indiqué bien avant aujourd’hui que le chef d’Al Qaïda était condamné par sa maladie, une défaillance rénale et que les conditions de vie austères qu’il menait ne lui donnaient aucune chance de survie.

Ces questions restées sans réponses

Comment être sûr qu’Oussama Ben Laden a été abattu le jour indiqué par un commando américain ? Pourquoi aucune photo n’a été diffusée ? D’ailleurs, quelqu’un a-t-il vu la photo ? Pourquoi l’avoir abattu alors qu’existait la possibilité de le capturer vivant étant entendu qu’il n’était pas armé ? Pourquoi avoir jeté le corps à la mer après avoir traversé la moitié du pays sur une distance de presque 1000 Km ? A qui profite la mort de Ben Laden ? Et pourquoi l’ancien président Georges Bush s’est abstenu d’accompagner Obama à la cérémonie de recueillement sur les victimes du 11 Septembre?

Des questions pour le moins embarrassantes qui réconfortent la thèse selon laquelle, le Saoudien serait mort il y a presque dix ans. Les contradictions ne manquent pas en effet.

Selon le département américain de la Défense, le corps de Ben Laden a été immergé «dans le respect des traditions musulmanes».

Interrogez donc le premier imam rencontré sur votre chemin. Il vous dira que l’immersion (consistant à jeter à corps à la flotte) n’est pas prévue par les textes liturgiques. Et il faudra noter que les américains ont traversé plusieurs kilomètres de terres fermes (environ 1000 km du lieu d’exécution) pour arriver à la mer.

Parlant de photos, des élus américains ont affirmé dans un premier temps, sur la chaîne CBS, avoir vu les clichés avant de se rétracter et d’admettre qu’il s’agissait d’un photomontage…

Saxby Chambliss, membre républicain de la commission du Renseignement du Sénat, Kelly Ayotte et Scott Brown, tous deux membres de la commission de la Défense et Républicains ont en effet affirmé sur la chaîne CBS, avoir vu les photos et ont fait les commentaires suivants : «Ce n’est pas beau à voir», «ce sont vraiment ses traits», laissez-moi vous dire qu’il est mort».

Ils feront plus tard amande honorable dans un communiqué en indiquant que les photos étaient truquées.

En clair, personne ne semble avoir vu les fameuses photos, excepté Obama, lequel voit désormais sa côte de popularité grimpée à quelques encablures des élections présidentielles américaines. Un sondage Ipsos-Reuters publié mardi dernier indique en effet que « 42 % des personnes interrogées estiment que leur opinion sur Obama en matière de direction s’est considérablement améliorée à l’annonce de l’élimination de Ben Laden par les troupes d’élite américaines ».

B. S. Diarra

Pourquoi ça nous concerne ?

Qu’il soit abattu par des troupes d’élites américaines, mort il y a presqu’une décennie, ou encore vivant, le sort de d’Oussama Ben Laden affecte, à n’en pas douter les pays de la région dont le Mali aujourd’hui durement confrontés au terrorisme. Le récent appel à la vengeance lancé par AQMI n’est que l’effet-annonce de cette mort.

Faut-il rappeler qu’AL Qaïda pour le Maghreb Islamique (AQMI) a fait allégeance à Ben Laden, ou ce qui pouvait encore rester de lui ?

A l’origine, il s’agissait du groupe Salafiste (GSPC ou Groupe Salafiste pour le combat et la Prédication) constitué d’anciens combattants du FIS (Front Islamique pour le Salut) algérien.

Pourchassés jusque dans leur dernier retranchement, ils se replièrent sur le territoire des pays de la sous-région.

Ils n’avaient alors aucun lien avec Al Qaïda. Mais ce ne fut que de courte durée. Le rapport fut établi et le groupe prit le nom d’AQMI.

Le nord du Mali, alors secoué par l’instabilité et surtout marquée par l’absence de l’armée (les différents accords étaient passés par là) leur donnât l’opportunité de bien s’installer.

Le sanctuaire fut, dans un premier temps, utilisé comme terrain d’échanges des otages avant de devenir un repaire à proprement parler.

Cette présence plutôt indésirable a rendu une grande partie du pays infréquentable, tuant du coup le tourisme, principale source de revenus des populations locales. Lesquelles ont désormais d’ailleurs tendance à s’identifier à ces nouveaux occupants.

A l’annonce de la mort de son idole, le groupe a lancé un appel à la vengeance. Pas rassurant pour les gouvernements des pays de la région. L’armée malienne a d’ores et déjà des centaines de soldats.

B.S. Diarra

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