Transport aérien : Air Sénégal à l’assaut du marché américain

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HUB. Le vol bihebdomadaire au départ de Dakar vers New York et Washington/Baltimore intéresse plusieurs métropoles de l’Afrique de l’Ouest.

Les deux gros-porteurs Airbus A330-900 exploités par Air Sénégal peuvent enfin aligner un nombre d’heures de vol mensuelles respectable. Le confinement avait longtemps cloué au sol l’un des deux appareils. Aujourd’hui, avec un quotidien Dakar-Paris qui affiche de meilleurs résultats commerciaux qu’en 2019, avant la pandémie, et quatre jours d’opérations vers les États-Unis, la flotte long-courrier commence à respirer.

Faire de Dakar un hub
Depuis le 2 septembre dernier, la compagnie nationale propose deux vols par semaine entre sa base de Dakar-Blaise Diagne et les aéroports de New York-JFK puis de Baltimore (Washington Thurgood Marshall Airport). En jargon aérien, il s’agit d’un double toucher New York-Washington, ce qui peut être un peu fastidieux pour le passager se rendant à ou partant de la capitale fédérale, qui subit une escale. Pour le transporteur, ces deux destinations à l’issue d’un vol transatlantique doivent permettre un meilleur remplissage de l’avion. L’Airbus A330-900 peut accueillir 32 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 237 en Économie. Quarante mille passagers sont attendus pour une première année. Ceux-ci voyageaient auparavant via Paris, Casablanca, Lisbonne, etc.

Les billets du vol inaugural ont été vendus à un tarif préférentiel. L’aller-retour était proposé à partir de 479 000 francs CFA (environ 730 euros). De plus, les passagers disposaient d’un troisième bagage de soute en franchise. Pas moins de 12 tonnes de fret peuvent en plus être embarquées sur l’A330, ce qui contribue notablement à la recette budgétaire du vol.

Correspondances facilitées à Dakar et à New York
À l’aller comme au retour, au départ comme à l’arrivée, les horaires ont été calculés pour optimiser les correspondances au hub de Blaise-Diagne. Ainsi le départ de Dakar jeudi et dimanche à 1 h 30 permet d’assurer les correspondances depuis plusieurs villes de l’Afrique de l’Ouest comme Abidjan, Bamako, Conakry, Banjul, Nouakchott, Freetown, etc. Au retour, l’arrivée à Dakar à 12 h 25 assure d’embarquer dans les vols connectés vers la sous-région. De même, l’atterrissage à New York JF Kennedy à 6 heures laisse toute latitude pour des correspondances vers les États-Unis et le Canada.

Manque toutefois un accord tarifaire avec une compagnie américaine pour proposer des billets à prix raisonnable vers les destinations en continuation… Et la concurrence est sévère avec Delta Air Lines, qui vole aussi de Dakar à New York et offre outre-Atlantique un des plus grands réseaux intérieurs. Un autre opérateur South African Airways avait abandonné la ligne Johannesburg-Dakar-Washington en 2019. Notons que, depuis Air Afrique, Air Sénégal est la première compagnie sénégalaise à assurer une desserte transatlantique.

Source: https://www.lepoint.fr/afrique/

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3 COMMENTAIRES

  1. Jalousie vas te tuè reste Labas, au moment où les senegalais travail , toi ta rien de mieux a faire

  2. Le Sénégal est un vassal occidental
    Résultat un département français dirigé depuis Paris elle même dirigée par Washington!

  3. Pour avoir utilisé les services de cette compagnies, je suis ravi ! Belle réussite !

    Le mali qui était une des compagnies africaines, les mieux construites, est aujourd’hui dans le trou, comme le pays… à cause des politchiens minables bataradens !!!! Qu’ils meurent tous !

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