Le PDG de Total, Christophe de Margerie est mort lundi soir dans un accident d’avion survenu à Moscou. Son appareil, un jet privé dont il était le seul passager a percuté une déneigeuse à l’aéroport de Vuknovo. Première entreprise française par la capitalisation, le groupe est très implanté sur le continent africain.
Si Total est la cinquième compagnie pétrolière au monde, elle est tout simplement la première sur le continent africain. Total est présent dans 43 pays africains où elle emploie 10 000 salariés et près de 50 000 collaborateurs. Quand 20% de la production mondiale d’hydrocarbures est réalisée en Afrique, ce chiffre monte à plus de 30% pour Total. Et ce n’est pas nouveau.
Le premier gisement au Gabon a été découvert et exploité, à l’époque par Elf Gabon, en 1962. Total a aussi fêté cette année les 60 ans de sa présence en Angola. Il y eut une époque où cette particularité africaine de Total était même considérée comme un risque en raison de l’instabilité sur le continent africain. Aujourd’hui, au regard des risques géopolitiques dans d’autres zones de production, comme le Moyen-Orient, c’est un atout décisif. Cela Christophe de Margerie l’avait bien compris, en lançant des projets géants comme celui du gisement offshore Kaombo en Angola.
Sous sa direction, l’entreprise a lancé des recherches en Ouganda, en Côte d’Ivoire, en Afrique du Sud, au Mozambique, au Kenya ou encore au Congo. L’Afrique est donc essentielle dans la production pour Total, mais le groupe compte aussi profiter du développement et de la croissance du continent pour ses activités de distribution. Là aussi, Total est premier en Afrique avec 4 400 stations-services et 1 000 de plus devrait voir le jour d’ici à trois ans.
Par RFI
Que son âme aille en enfer !
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