– Selon Abderaman Koulamallah, ministre des Affaires étrangères, porte-parole du Gouvernement
Une tentative de déstabilisation a été déjouée au Tchad, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, porte-parole du Gouvernement, Abderaman Koulamallah, rapporté par la presse locale, Mercredi.
“Le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, évoque une tentative de déstabilisation qui a été éradiquée”, a ainsi rapporté le journal en ligne “AlwihdaInfo” (privé) sur sa page officielle, montrant une vidéo du ministre qui s’exprimait depuis le jardin du Palais présidentiel, entouré d’hommes en uniforme.
“Il n’y a aucune crainte. Il n’y a rien de grave…” a-t-il tenu à rassurer.
Plus tôt dans la soirée, des coups de feu nourris ont été entendus aux alentours du Palais présidentiel, selon des sources concordantes.
“Situation sous contrôle après des échanges de tirs nourris et des opérations sécuritaires dans le centre-ville de la capitale”, avait ainsi rapporté “Alwihdainfo”.
La même information a été confirmée par le site “Tchadmedia” (indépendant), citant des témoins.
“Selon des témoins, les tirs sont entendus aux alentours de la place de la Nation. Des sources crédibles affirment que la situation est sous contrôle et que l’armée a érigé un périmètre sécuritaire dans la zone de la place de la Nation”, a rapporté la même source.
“Aucune inquiétude. La situation est sous contrôle”, a également déclaré l’état-major général des armées, sans donner plus de détail.
Cet événement intervient alors que le Tchad s’apprête à achever une période transitoire de trois ans, avec la tenue fin décembre d’élections législatives, provinciales et communales et dont les résultats sont attendus mi-janvier courant.
Ces élections ont été boycottées par l’opposition, en l’occurrence le parti Transformateurs de l’ancien Premier ministre Succès Masra.
Ces événements interviennent également parallèlement au retrait amorcé en décembre dernier des forces françaises qui disposent d’une base militaire importante à N’Djamena, suscitant des tensions entre Paris et N’Djamena.
Source: https://www.aa.com.tr/fr/
It is good to learn that Field Marshal Debt is same plus in control of governing Chad. However, I am disappointed that terrorists were able to launch attacks within his palace grounds.
Do we know foreigners involved with locals in plotting that attack ? Most expect NATO France to have role in that evil attack .
People of Books.
Henry Author Price Jr aka Kankan
La très maudite France est chassee lundi passe du Tchad et hier mercredi il y a tentative de destabilisation on demande la très maudite France ou sont tes sales mains? Le coup d’ Etat contre Gbagbo pour mettre Ouattara comme president ne va pas se repeter au Tchad! Adieu les soldats LGBT de la très maudite France. Adieu la FrancAfrique.
Mon petit Fanga suppôt de la junte, l’ennemi est souvent à l’intérieur….chercher ailleurs à l’extérieur est souvent inutile et vain.
Et tu fais maladroitement diversion …😂
“Ces événements interviennent également parallèlement au retrait amorcé en décembre dernier des forces françaises qui disposent d’une base militaire importante à N’Djamena, suscitant des tensions entre Paris et N’Djamena.”
Bien sûr que la France de Macron est embuscade dans ses anciennes colonies d’Afrique pour faire payer très cher aux dirigeants souverainistes africains le fait de s’être débarrassés des militaires de l’armée coloniale française !
Les évènements qui se déroulent en ce moment au Tchad montrent à quel point est juste l’analyse des causes de l’instabilité sécuritaire de l’Afrique faite par le président Assimi Goïta le 6 janvier dernier lors de son allocution.
Il faut vraiment écouter et réécouter cette intervention d’Assimi Goïta diffusée en ligne sur la chaîne YouTube de l’ORTM.
J’ai traduit, de la langue nationale bamanakan vers le français, la partie de l’intervention fracassante du président relative aux actions de déstabilisation de la France avec ses alliés occidentaux et africains sur le territoire national du Mali (minutes 30 à 43 de l’intervention).
J’ai conservé dans ma traduction le style parlé et simple de l’allocution pour rester le plus fidèle possible à ce que le chef de l’État a dit en bamanakan.
J’ajoute que je n’ai pas pu identifier dans les propos du président le nom cité d’un autre général proche de Gamou. Je pourrais préciser ce nom dans une version ultérieure de la présente traduction, si quelqu’un me le communique.
Enfin, les répétitions dans la traduction sont normalement le fait de l’auteur de l’allocution et tout ce qui se trouve entre les crochets [] sont de l’auteur de la traduction que je suis.
Présentation de vœux du président de la Transition, le Général d’armée Assimi GOÏTA aux légitimités traditionnelles, leaders religieux et la société civile, le 6 janvier 2025
(Minutes 30 et suivantes de la vidéo)
« Si vous observez bien, ils [les Français et leurs alliés occidentaux et africains] ont usé de plusieurs stratagèmes pour déstabiliser le pays [Mali].
Mais grâce à Dieu, tout ça n’a pas réussi.
Si vous regardez, en premier lieu, à l’époque où nous avons dit à la France de partir, ils sont allés faire une grande réunion à Anéfis. Ils ont rassemblé les groupes terroristes et nos groupes armés pour combattre le Mali afin d’en faire une question de Blancs [du nord] et de Noirs [du sud].
Ce jour-là, le même général Gamou était présent [à la réunion d’Anéfis]. Il a dit que lui ne combat ni l’armée [nationale] ni l’État [du Mali]. Si tu combats l’État, il [te] combat. Donc, il s’est dérobé et n’a pas accepté. Il s’est dérobé, mais un de ses compagnons les a suivis. Fahad [Ag Almahmoud], qui est mort ce jour-là [ultérieurement, le 1er décembre 2024], les a suivis. Certains se sont séparés de Gamou pour suivre les ennemis afin de combattre l’État. Ce sont eux qui ont attaqué le bateau [« Tombouctou »].
Parce que cela était le souhait des Tubabuw [Français et alliés] : puisque nous allons partir, mettons de la sauce partout, que ça devienne une question de Blancs et de Noirs.
Gamou et le général [nom d’une autre personne à préciser] n’ont pas accepté. Ils m’entendent, si c’est vrai ou faux.
Ils se sont rassemblés à Anéfis pour ensemble combattre l’État [du Mali] afin que ça devienne une question de Blancs et de Noirs. Les Tubabuw, la France, pendant qu’ils étaient en train de partir.
Dieu a fait qu’ils ne réussissent pas.
Ce qu’ils ont fait maintenant, c’est propager des fausses informations pour dire que « Gao va tomber », « Gao va être attaquée ». Ils en ont fait tellement que certains ont vendu leurs maisons pour quitter Gao. Mais nous saluons les habitants de Gao qui dans leur grande majorité sont restés auprès de leur armée et ont cru en leur armée [nationale]. Sinon, ils voulaient aussi faire tomber Gao de cette manière. Ils ont fait des tracts et distribué des papiers pour dire que « Gao va être prise ».
Quand ils ont fini ça, quand ils sont partis… Parce que si tu observes, il y a deux groupes terroristes : l’État islamique et le JNIM. Mais quand ils [les Français] combattaient, ils combattaient seulement l’État islamique. Quand ils faisaient les opérations, pendant que j’étais vice-président [de transition], leur général venait et déroulait les cartes concernant des opérations. A ce moment, il se trouvait que la position des deux groupes terroristes était connue. Ils [les Français] disaient que, non, on leur a dit de combattre l’État islamique et non le JNIM. Je leur ai dit pourquoi, ne sont-ils pas tous des terroristes ? Ils [les Français] on répondu non, non, qu’eux [les Français] combattent l’État islamique. Or, les deux [groupes terroristes] nous combattaient.
Ils [les Français] les ont combattus [les terroristes de l’État islamique] jusqu’à les affaiblir. Mais en partant [du Mali], ils les ont ressuscités. Après les avoir ressuscités, avec l’ancien président nigérien, Bazoum, ils [les Français] se sont mis à dire que Ménaka va tomber, au moment où la MINUSMA aussi devait partir, pour créer la panique chez les populations, pour diffuser des messages partout et occuper l’espace [médiatique et informationnel] en disant que « Ménaka va tomber », « Ménaka va tomber ».
Les soldats [du Mali] se sont mobilisés et Ménaka n’est pas tombé.
C’était au moment où Bazoum avait libéré de prison [du Niger] les nombreux membres de l’État islamique qu’il détenait. Parce que tout ça visait à créer des troubles dans la zone [au Mali].
Dieu a fait qu’ils ne réussissent pas.
Quand nous disons que les Tubabuw [Français et alliés] sont derrière le terrorisme, beaucoup de personnes pensent que nous le disons comme ça. Nous en avons la preuve.
Quand les combats sont devenus chauds pour les terroristes, ils sont allés faire une grande réunion au Niger, pendant que Bazoum était président, tellement ils souhaitaient que le pays [Mali] tombe.
Maintenant qu’ils [les Français et alliés] ont échoué, ils ont envoyé quelqu’un chez moi pour dire que, bon, ce que nous vous demandons [disons] c’est que nous sommes derrière les terroristes, mais ce que nous vous demandons [disons], à vous [du Mali] et au Burkina, parce que les combats étaient intenses contre eux [les terroristes] et ils ne trouvaient pas d’échappatoire, ils étaient frappés partout, ils étaient frappés partout, donc ce que nous vous demandons [disons] c’est que nous sommes derrière eux [les terroristes], mais c’est que vous épargniez le JNIM. Vous vous joignez à nous pour combattre l’État islamique afin de les affaiblir, mais nous laissons les autres [du JNIM]. Mais pour que vous sachiez que c’est nous [Français et alliés] qui sommes derrière eux [les terroristes], nous vous donnons un mois, un mois. Votre camp ne sera pas attaqué, votre pays ne sera pas attaqué. Mais si à la fin de ce mois, personne de chez vous ne subit d’attaque, vous vous joignez à nous pour combattre l’autre groupe [de l’État islamique].
Maintenant, ils ont dit qu’ils vont envoyer quelqu’un de chez eux [Français et alliés] au Burkina.
J’ai appelé le président du Burkina Faso pour lui dire de ne pas accepter.
Maintenant, il y a un autre pays à qui ils [les Français et alliés] ont dit de leur céder le passage [aux terroristes], parce que le Mali était en train de les coincer. Ils n’avaient plus de possibilité de sortie. Le Mali et un autre pays ont une frontière, le Burkina et un autre pays ont une frontière, ils [les Français et alliés] leur ont dit [aux gens de ces pays] de céder absolument le passage pour qu’ils [les terroristes] entrent dans leurs pays.
Donc, ils [les Français et alliés] ont fait pression sur eux [les gens de ces pays] et ils ont accepté.
Nous [Mali et Burkina Faso], nous avons refusé. [Nous avons dit] que s’ils [les terroristes] nous combattent nous les combattrons, s’ils laissent notre pays nous les laisserons.
Donc, ces pays leur ont permis l’entrée et ces pays sont devenus des lieux de passage. Ce sont ces pays qui sont attaqués aujourd’hui. Le Mali, le Niger et le Burkina en font partie [des pays qui dans le passé ont toléré l’entrée sur leurs territoires des terroristes et qui sont aujourd’hui attaqués]. Tous les pays qui sont attaqués, ce sont eux qui leur ont permis l’entrée. J’ai dit que les terroristes ne sont pas les gens de quelqu’un, ils ne sont pas les amis de quelqu’un. Tu as beau t’entendre avec les terroristes, ils te combattront.
Ils te combattront pourquoi ? Ce sont les Tubabuw [Français et alliés] qui sont derrière eux [les terroristes]. Si tu refuses ce que disent les Tubabuw, ce sont ces gens [les terroristes] qu’ils poussent à s’en prendre à toi. C’est ce que nous leur avons dit. Ce sont ces pays [qui refusent ce que disent les Français et alliés] qui sont aujourd’hui attaqués.
Nous, nous nous en fichons, parce que nous sommes dedans [dans la guerre] depuis plus de 10 ans. Nous nous en fichons complètement.
Donc, nous leur avons dit de refuser. Aujourd’hui, ce sont eux qui sont attaqués, ce sont eux qui sont attaqués.
Après, ils ont fait décoller un grand drone, un grand drone, pour le faire entrer au Mali. Dès qu’il est entré au Mali, le radar l’a repéré. Il était très haut, il était très grand, il était très haut. Le ministre de la défense m’a appelé pour me dire qu’un drone est entré dans notre pays et qu’ils veulent le bombarder. J’ai dit d’attendre et demandé par où il est entré. Ils m’ont donné le nom du pays. C’est un pays qui est notre voisin et avec lequel nous n’avons pas de problème. J’ai dit ne le bombardez pas, attendez que nous demandions [aux autorités de ce pays]. Donc, j’ai envoyé quelqu’un chez le président de ce pays pour lui montrer la photo et tout le reste. Je lui ai dit que ce drone est parti de votre pays pour entrer chez nous : est-ce qu’il est à vous ? Il a répondu qu’il n’est pas à eux. Donc, nous avons fait des recherches. Nous avons découvert que le drone venait d’un autre pays qui a avec le Mali une frontière commune. Il [ce pays] ne s’entend pas avec les pays de l’AES [Alliance des États du Sahel]. Toutes les personnes intelligentes comprendront.
Le drone est parti de là-bas, puis est entré en cachette dans un autre pays pour ensuite à côté [à la limite, frontière] de ce pays entrer au Mali. Ce jour, nous aurions pu le bombarder avec un missile. Mais comme il venait d’un pays qui sont nos amis pour entrer au Mali, j’ai dit au ministre de la défense de le laisser le temps de mener des recherches. Parce que si nous le bombardions et qu’il leur appartenait [à ce pays voisin ami du Mali], ça serait un problème. Ils auraient pu commettre une erreur et entrer dans notre pays sans s’en rendre. Donc, j’ai envoyé quelqu’un chez le président. Le président a dit non, ce n’est pas leur drone. J’ai dit ça ne se reproduira pas une deuxième fois, j’ai dit ça ne se reproduira pas une deuxième fois.
Donc, pourquoi ils sont venus [au Mali] ? Le pays d’où il [le drone] est venu, les Tubabuw [Français et alliés] sont chez eux. Ils ne s’entendent pas avec nous, les Tubabuw sont chez eux.
Pourquoi ils le font ?
Donc, tout ça pour vous dire que les troubles dans le pays, faire tomber le pays, ils [les Français et alliés] y travaillent.
Après, qu’est-ce qu’ils [les Français et alliés] ont fait d’autre ? Ils ont fait une vidéo, regardez les réseaux [sociaux], vous verrez la vidéo [publiée en ligne le 25 août 2023 par le journal français L’Express, intitulée « 2024 : Le Mali tombe aux mains des djihadistes », https://www.youtube.com/watch?v=I3S7dPiX5n4%5D, pour dire que le Mali va tomber en 2024, que les terroristes prendront le Mali, que s’ils prennent le Mali, ils combattront le Sénégal, ils combattront la Côte d’Ivoire. Eh, n’est-ce pas alors la fin de l’Afrique de l’ouest ? Les terroristes sont au Nigeria, le Mali est dedans, le Burkina est en guerre, le Niger est en guerre. S’ils attaquent le Sénégal et la Côte d’Ivoire… le Bénin et le Togo aussi sont attaqués, le Ghana. N’est-ce pas la fin ?
Donc, c’est pour vous dire que leur but [des Français et alliés], c’est d’en finir avec l’Afrique. Qui n’a pas compris ça, n’a rien compris. Il ne s’agit pas que du Mali. C’est pourquoi ceux qui n’ont pas compris qu’ils doivent faire cette guerre, qu’ils se joignent à nous pour faire cette guerre, ils vont comprendre, mais il sera trop tard.
Je l’ai dit, nous, nous nous en fichons. Nous sommes dedans [dans la guerre] depuis plus de 10 ans. Nous n’en avons plus peur [de la guerre]. Donc, ceux qui n’y sont pas [dans la guerre] n’auront pas le temps d’acheter du matériel, il n’auront pas le temps de se préparer. Ils [les Français et alliés] déstabiliseront leurs pays.
Donc, c’est pour vous dire que ce problème, c’est parce que la position dans laquelle se trouvent aujourd’hui les Tubabuw, ils sont dans le suicide. Ils ont perdu leurs avantages, ils ont perdu leurs avantages. Vous avez vu qu’il y a des coupures d’électricité chez eux aussi. Pourquoi il y a des coupures d’électricité chez eux ? Parce que l’uranium n’est plus exploité pour eux. Si tu peux te permettre de vendre de l’uranium à d’autres pays, c’est parce que tu en as assez pour produire de l’électricité chez toi.
Donc, là où ils sont aujourd’hui, ils sont assis sur une peau de suicide. Ils n’ont dans le cœur ni la compassion ni la pitié. C’est pourquoi nous aussi ne devons être ni dans la compassion ni dans la pitié.
Ouvrons les yeux, parce qu’ils ne lâcheront pas, les Tubabuw ne lâcheront pas. C’est une guerre de survie. Ils ne lâcheront pas. Les avantages destinés aux habitants de leurs pays leur ont été coupés. Donc, ils sont maintenant comme des kamikazes. Ils s’en fichent.
C’est pourquoi il faut qu’on comprenne qu’il faut qu’on s’entende. Parce que si nous ne nous entendons pas, nous ne pourrons pas mener cette guerre. »
““Il n’y a aucune crainte. Il n’y a rien de grave…”” dit il entouré d’hommes en armes.
Mais bien sûr !
Les Goranes du FACT et Succès Masra sont en embuscade. Pour ce dernier, dont le parcours personnel n’a rien à voir avec celui des Deby c’est pas gagné. Il vient du Sud et c’est un Ngambay.
Il ya la Corse en France, en plus il y a l’Alsace et la Loraine qui ne sont pas Francaises du tout, a celles-ci s’ajoutent la Nouvelle Calédonie, la Polynésie Francaise, etc….
L’ennemi est souvent à l’intérieur….chercher ailleurs à l’extérieur est souvent inutile et vain