Engagé dans une crise avec la majorité présidentielle qui comptait le sanctionner au cours d’une plénière demain, le Premier ministre, Joseph Djimrangar Dadnadji a préféré prendre les devants pour ne pas étaler les divergences au sein du parti sur la place publique.
Joseph Djimrangar Dadnadji a finalement suivi la consigne de son parti : éviter d’étaler les divisions au sein du parti en démissionnant sans attendre la motion de censure.
Le Premier ministre devait passer demain vendredi 22 novembre devant l’Assemblée nationale pour répondre à une motion de censure initiée par des députés de son propre camp. Le jeu était dangereux et pouvait offrir à l’opposition une tribune pour brocarder la majorité.
Mercredi soir, la proposition lui avait été faite par la direction du parti. Mais celui-ci l’a rejetée expliquant qu’il préférait affronter le Parlement en prenant « le peuple à témoin ». Ce jeudi matin, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale ont été reçus par le chef de l’Etat. Tout semble s’être décidé au cours de cette rencontre.
Un peu après 13h30, la télé nationale a interrompu ses programmes. Dans sa lettre au chef de l’Etat lue par le secrétaire général du gouvernement, Djimangar Dadnadji écrit : « En dépit de la confiance que vous continuez à m’accorder, les relations avec la majorité couronnées par une motion de censure, s’opposent à la poursuite de ma mission. Tirant les conséquences de cette crise, je vous présente ma démission ainsi que celle de mon gouvernement ».
Par RFI / 21 novembre 2013
seul dieu protège et les djihadistes ne connaissent pas dieu ils profitent de la religion .
On ne lutte pas contre les djihadistes sans conséquence! Vous verrez
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