L’endettement des pays du Tiers-Monde – une question brûlante de l’actualité – est une fois de plus traité par CAD-Mali, qui a mis à profit les journées du 30 et 31 octobre pour sensibilisation les femmes et les jeunes sur la dette et son impact sur l’éducation et l’emploi.
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A l’ouverture de la cérémonie, à la Maison des Jeunes, Mohamed Diallo, du Conseil National de la Jeunesse , a tout d’abord fait un rappel sur l’intérêt du thème qui porte sur la dette, l’éducation et l’emploi.
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L’éducation malienne est plongée, ces derniers temps, dans une crise qui n’a que trop duré. Aussi, M. Diallo a déclaré que cette crise nous intéresse tous, avant d’évoquer l’utilité de l’éducation dans l’avenir et le développement d’un pays.
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Le devenir de toute nation dépend de la jeunesse, a soutenu M. Salif Traoré, trésorier général de la Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement-Mali (CAD-Mali).
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Selon lui, cette jeunesse doit être dotée des réalités de la dette, en trouvant des explications sur ces questions: Qu’est-ce que la dette ? Pourquoi la dette ? Comment s’endetter ? Quel est l’impact de cet endettement sur nos pays ?.
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La Coalition des Alternatives Africaines Dette et Développement (CAD-Mali) regroupant des associations, syndicats, ONG… est un mouvement de défense des droits des peuples, de résistance au système néolibéral et de promotion des alternatives. La CAD-Mali est héritière de la campagne Jubilé 2000, lancée en 1998 pour réclamer l’annulation totale et inconditionnelle de la dette des pays du Tiers- Monde.
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Depuis la fin de cette campagne en 2000, elle s’est engagée à poursuivre le même combat qui a suscité un réel espoir chez les populations des pays du Sud, victimes des politiques néolibérales.
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Depuis lors, en dépit des immenses efforts déployés par les mouvements sociaux d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie sur cette thématique de la dette, les Institutions financières internationales -Banque Mondiale et FMI-, réagissent par des effets d’annonce d’annulation de la dette.
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Les timides allègements consentis au titre de l’initiative PPTE (Petits Pays Très Endettés) ne sont, en fait, qu’un moyen de pérenniser le système de l’endettement. L’initiative sur la dette multilatérale n’a pas donné d’effet.
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Les objectifs essentiels de la CAD-Mali sont, entre autres: informer et sensibiliser les femmes et les jeunes sur la dette et son impact sur l’éducation et l’emploi, améliorer les capacités d’analyse des participants sur la problématique de la dette et son impact sur les services sociaux (éducation, emploi…), faire des propositions alternatives à l’endettement, pour une éducation et un emploi pour tous.
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Bakoroba COULIBALY
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