Cela s’explique d’abord par la vigoureuse réforme bancaire impulsée par les autorités. Les patrons corrompus et incompétents de nombreuses banques ont été destitués puis condamnés à de la prison. La transparence, le professionnalisme y ont gagné.
Transparence aussi en vue dans le secteur pétrolier, où une loi bouleversant le secteur est en débat depuis de longs mois. Le gouvernement se prépare aussi à éliminer huit milliards de dollars de subventions au prix des carburants. Ce qui dégagera des liquidités pour des investissements en infrastructures dont le pays a le plus grand besoin. Standard & Poor’s souligne d’ailleurs dans son communiqué le manque significatif d’infrastructures.
Mais le Nigeria souffre surtout de la faiblesse de ses institutions politiques, au niveau national comme régional, et d’une trop grande dépendance de son économie aux exportations de pétrole.