Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine : Un Sommet au goût de l’échec pour l’Algérie et le Kenya.

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Le Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine a tourné à un véritable désaveu pour l’Algérie et le Kenya, qui ont vainement manœuvré pour introduire la question du Sahara à l’ordre du jour d’une réunion dédiée initialement au changement climatique.

À l’instigation de l’Algérie, le Kenya qui assure la présidence tournante du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA, a cru bon de glisser la question du Sahara dans les discussions du Sommet.

Mal lui en a pris, puisque la majorité des participants ont rejeté la manœuvre, réitérant l’exclusivité de l’ONU dans la recherche d’une solution politique au différend régional sur le Sahara.

Signe de la défiance de la majorité des Chefs d’États membres au Conseil de Paix et de Sécurité, seuls 4 dirigeants sur 15 ont répondu à l’invitation du Président kényan, Uhuru Kenyatta.

Le Maroc, pour sa part, a décidé de ne pas participer à cette réunion. Il faut dire que l’Algérie se retrouve bloquée sur la question du Sahara depuis l’adoption de la Décision 693, au sommet de l’UA de Nouakchott, en juillet 2018.

Au terme de cette Décision, seule une Troïka de Chefs d’État de l’UA peut aborder la question du Sahara, et uniquement en appui aux efforts de l’ONU qui demeure le cadre exclusif sur cette question.

En dépit de cette Décision prise à l’unanimité des dirigeants africains, l’Algérie persiste à tenter d’introduire la question du Sahara dans l’agenda de l’UA. Ses dirigeants ne se préoccupent plus des formalités et oublient vite que l’Algérie prétend être un simple pays observateur, alors qu’elle avance désormais à visage découvert, reléguant aux oubliettes le polisario et sa république de papier.

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