Le drapeau de l’Érythrée et d’autres États-membres hissés devant le palais des congrès à Niamey au Niger pour le 33ème sommet de l’Union africaine.
C’est ce jeudi 4 juillet que débutent à Niamey les travaux du 33ème sommet de l’Union Africaine, entourés d’un dispositif de sécurité spécial. La police nigérienne vient de se doter d’un grand centre de vidéosuveillance de la capitale, un outil qui servira à mieux sécuriser le sommet. Toutes les grandes artères de Niamey sont d’ores et déjà scrutées à la loupe.
Les services nigériens de sécurité n’ont pas lésiné sur les moyens pour assurer un bon déroulement du sommet de l’Union africaine (UA). Un effectif de plus de 12 000 hommes a été déployé, avec une autre réserve d’hommes prêts à intervenir, précise une source sécuritaire.
Depuis quelques semaines, un dispsitif particulier est visible à tous les carrefours de Niamey : des policiers en tenue de combat et munis de leurs armes AK47. Selon le président de la commission de sécurité du sommet, les contrôles seront renforcés autour d’un certain nombre de lieux de la conférence et d’hébergement des hôtes.
Les principaux hôtels qui logeront les chefs d’État et le palais des congrès qui accueillera ce sommet sont placés sous le contrôle de la garde présidentielle. Une trentaine de dirigeants est attendue à Niamey, un record. Le même dispositif de sécurité est renforcé au niveau des sept postes de contrôle de police qui donnent accès à la ville de Niamey.
L’Union européenne, à travers EUCAP Sahel, vient de doter ses postes de 14 nouveaux conteneurs. Ces équipements bourrés d’électronique permettront, selon les responsables, de réaliser des contrôles sécuritaires de qualité et un meilleur contrôle de la ville de Niamey pendant le sommet.
La circulation routière sera fortment pertrurbée, préviennent les autorités de la capitle nigérienne. Elle sera totalement fermée du 6 au 8 juillet sur le périmètre des lieux de la conférence et des hôtels qui hébergeront les chefs d’État.
Par RFI