« Façonner l’avenir de l’Afrique avec le peuple : la contribution des autorités locales africaines à l’agenda 2063 de l’Union Africaine. » tel sera le thème central de la 7ème Edition du Sommet Africités qui se tiendra à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 29 novembre au décembre prochain. En prélude de ce grand rendez-vous du donner et du recevoir culturel des autorités locales d’Afrique, le président de l’Association des municipalités du Mali (AMM), Boubacar Bah dit Bill a animé, le jeudi 29 octobre 2015, un point de presse pour expliquer les enjeux de cette rencontre aux professionnels de la communication. C’était dans la salle de conférence du ministère de la décentralisation et de la Réforme de l’Etat en présence de son chef de Cabinet, Mme Diallo Salimata Ouattara.
Selon le conférencier, Boubacar Bah, le présent événement qui se tient tous les trois ans par cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique) est devenu l’occasion d’évaluer la mise en œuvre des politiques de décentralisation en Afrique. Cette année, a-t-il déclaré, le Mali sera présent avec une cinquantaine de participants (Maires, élus communaux, techniciens etc…) et cinq exposants. A l’en croire, un appel a été lancé aux opérateurs miniers (Rangold et Ashanti gold) et aux chambres consulaires (Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, APCAM, Chambre des métiers, Chambre des artisans). Pour la présente édition, a noté le conférencier, Boubacar bah, l’accent sera mis notamment sur la culture dogon, les manuscrits de Tombouctou, les Associations des pouvoirs locaux, les opérateurs miniers et les chambres consulaires en Afrique du Sud. Pour lui, cette culture dogon est très connue de par le monde pour sa richesse et son caractère singulier. « Notre salon en présentera des facettes avec des expositions de pagnes, d’objets de mariage, de posters géants, de films sur les danses et rites. » a-t-il expliqué. Avant de rappeler que l’opération de sauvegarde et de réhabilitation des manuscrits de Tombouctou a été largement financée par le gouvernement d’Afrique du Sud. « Des exemplaires de manuscrits (si possible) seront exposés et expliqués » a-t-il indiqué. Parlant des opérateurs miniers et chambres consulaires, le président de l’AMM, Boubacar Bah a expliqué qu’en plus des appuis directs au budget de la commune, les sociétés sud africaines Rangold et Ashanti Gold ont réalisé de nombreuses infrastructures communautaires (Centres de santé, écoles, ouvrages hydrauliques, routes et pistes) dans les collectivités où elles interviennent. Concernant les Associations des pouvoirs locaux, il dira qu’en leur qualité de structures faitières des collectivités (régions, cercles et communes), l’Association des régions du mali (ARM), l’Association des collectivités cercles du mali (ACCM) et l’Association des Municipalités du Mali (AMM) y seront présentes à Johannesburg pour montrer toute leur expertise dans le renforcement des capacités des élus et dirigeants des collectivités depuis l’avènement de la décentralisation et de la communalisation intégrale.
Moussa Dagnoko
C’est la Conference du COQ-A-L’ANE,Les Conferenciers passent du coq-a-l’ane et pretendent traiter de l’Avenir de l’Afrique a l’horizon 2063.Dans l’histoire des Faits economiques et sociaux, on part de l’hypothese que les faits sociaux et culturels sont les resultats des faits economiques et que les faits politiques sont les resultats des faits economiques.Les changements des faits sociaux et culturels requierent une periode de 50 ans ,les faits economiques une periode de 25 a 30 ans et les faits politiques une periode d’un an a dix bans (Stabilite).Le probleme est que tous ces faits emettent des effets d’entrainement ou de regression les uns sur les autres et que la coherence est obtenue en maintenant un certain equilibre entre ces tros categories de faits au cours du processus. Aller parler de ce qui doit arriver au bout de ce long processus sans parler des facteurs a court,moyen et long terme qui influent sur le deroulement du processus,voici ce qui manque de coherence et de logique.L’Afrique n’arrivera nulle part avec ce genre de rhetorique ou la demarche de l’analyse rigoureuse et de synthese fait defaut.Vous parlez de decentralisation comme s’il y avait un concept d’econmie nationale de ces micro economies.Vous parlez de culture Dogon .Avez -vous depeint les grands traits de la culture Africaine ,son evolution future?
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