Le dialogue 5+5, qui réunit cinq pays de la rive nord de la Méditerranée, comme l’Italie et la France, et cinq de sa rive sud, à l’instar de l’Algérie, se retrouve à Malte ce vendredi 5 octobre 2012, pour parler notamment coopération économique et immigration clandestine. Il s’agit du premier sommet depuis neuf ans pour ce forum lancé à Rome en 1990.
C’est l’un des axes forts de la diplomatie Hollande, ce qu’il appelle « la Méditerranée des projets », la Méditerranée, horizon essentiel de la politique étrangère de la France. Mais il n’y a pas de scoop à attendre à Malte, prévient l’Elysée. Le sommet se contentera de fixer une feuille de route.
Au-delà de la coopération nord-sud entre les deux rives, ce sont les dossiers d’actualité qui occuperont l’essentiel des apartés et des entretiens bilatéraux.
La Libye d’abord, Malte en est tout près. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, devait d’ailleurs s’y rendre samedi après le sommet, avant d’y renoncer pour des raisons de sécurité.
Le Mali, ensuite, où la France milite pour une intervention militaire des pays d’Afrique de l’Ouest. François Hollande s’entretiendra notamment avec le nouveau Premier ministre algérien. Et on sait l’opposition d’Alger à toute ingérence dans sa zone d’influence.
Et au milieu de tous ces dossiers régionaux, les Européens se sont ménagés dans leur programme une rencontre consacrée à la crise de la zone euro – France, Espagne, Italie – une rencontre informelle, aucune décision n’y sera prise.
RFI / 05/010/2012