VIDÉO. Dans un camp comme dans l’autre, tous les coups sont permis à 5 jours de l’élection et alors que l’écart se réduit dans les sondages entre les deux candidats.
Barack Obama s’est joint mercredi au tir de barrage du camp démocrate contre Donald Trump, appelant sans détour les Américains à rejeter « la peur ». Les deux hommes seront à nouveau jeudi dans la très disputée Floride. Les derniers jours de la campagne pour la Maison-Blanche s’achèvent dans un festival d’invectives et d’accusations personnelles rarement vu dans l’histoire récente.
Si les Américains élisaient le 8 novembre la première femme présidente des États-Unis, cette étape historique serait assombrie par un constat : le pays est plus que jamais déchiré, sourd aux appels à l’unité de Barack Obama et des deux candidats qui se disputent sa succession.
« Rejetez la peur ! »
« Vous avez l’occasion d’écrire l’histoire », a lancé le président sortant à Chapel Hill, ville étudiante de Caroline du Nord. « Et quand j’ai dit que le sort de la république était entre vos mains, je ne plaisantais pas », a-t-il ajouté, dans une dénonciation en règle de l’impréparation du candidat républicain. « Rejetez la peur ! Choisissez l’espoir ! Votez ! » a lancé Barack Obama. Face au resserrement des sondages, dans la frénésie de la dernière ligne droite, les deux camps abandonnent toute nuance.
Le candidat républicain a affirmé mercredi en Floride que l’élection de sa rivale risquerait de provoquer une « crise constitutionnelle sans précédent » et même une « Troisième Guerre mondiale ». Longtemps à la peine dans les sondages, le milliardaire a retrouvé un second souffle depuis la relance vendredi de l’enquête du FBI sur les e-mails de son adversaire. « Nous allons gagner la Maison-Blanche, on s’y croit déjà », a-t-il lancé, lors d’un meeting en plein air à Pensacola, toujours en Floride. Puis, se parlant à lui-même à haute voix, d’un air joueur : « Doucement Donald, restons concentrés. On ne se laisse pas distraire Donald. »
Jeudi, il fera un autre meeting floridien à Jacksonville, quelques heures avant la venue du président Obama dans la même ville ; un meeting du président à Miami a toutefois été annulé sans explication. Mercredi soir, Air Force One et l’avion de Donald Trump étaient tous deux sur le tarmac de l’aéroport de Miami.
« Ce n’est pas une élection normale »
Attaquée sur sa probité depuis des mois, la candidate démocrate a, elle aussi, décidé de ne plus retenir ses coups face à un rival qui a « passé sa vie à dénigrer, dégrader, insulter et agresser les femmes ». Pour frapper l’esprit des Américains, elle leur demande d’imaginer Donald Trump dans le Bureau ovale, en charge du bouton nucléaire. « Imaginez Donald Trump, le 20 janvier 2017, prêtant serment devant le Capitole », a-t-elle dit à Las Vegas, dans l’ouest, après avoir rendu visite à des employés de casinos.
La candidate n’évoque plus qu’en passant son programme. Ses meetings sont devenus des récitations des pires propos de Donald Trump sur les femmes, les immigrés, les musulmans… « Si vous n’appartenez pas à une catégorie très étroite de gens auxquels il se sent lié, vous n’avez pas de place dans l’Amérique de Trump », a plaidé Hillary Clinton, sévère et solennelle. Le seul euphémisme est venu dans la conclusion : « Mes amis, ce n’est pas une élection normale. »
Environ 15 000 personnes lui ont ensuite fait brièvement retrouver le sourire à Tempe, sur un campus de l’Arizona, soit la deuxième plus grande affluence de sa campagne. « Il ne considère pas les Latinos comme de vrais Américains », a-t-elle accusé dans cet État qui compte une forte minorité hispanique, perdu par Barack Obama, mais que les démocrates estiment pouvoir récupérer.
L’écart se réduit
Les modèles du New York Times et du site FiveThirtyEight prédisent toujours une victoire de la démocrate avec respectivement 87 % et 67,7 % de probabilité. Mais la moyenne des sondages montre un écart réduit à moins de deux points, certains plaçant les deux candidats à égalité. Les états-majors préfèrent disséquer les études plus pertinentes, mais parfois contradictoires, réalisées dans la douzaine d’États-clés qui peuvent basculer d’un côté ou de l’autre.
Hillary Clinton reste en tête en Pennsylvanie, en Virginie, dans le Wisconsin, le New Hampshire et dans une moindre mesure en Caroline du Nord, selon un sondage Quinnipiac, ainsi que de peu en Floride, selon une nouvelle étude CNN/ORC. Donald Trump la devance dans l’Iowa, l’Ohio et dans le Nevada, trois États qui ne suffiraient pas au républicain pour entrer à la Maison-Blanche, mais le rapprocheraient de son seuil.
LA CORRUPTION C’EST CA QUI A FAIT QUE TRUMP SERA ELU ET MEME REELU EN 2020.
AU TEMPS DE HITLER IL N’Y AVAIT PAS DES RESEAUX SOCIAUX ET LES INTELLECTUELLES ALLEMENT ETAIT DE MECHE AVEC LUI .
DE NOS JOURS AUX USA LA FRANCHE PARLE DE TRUMP NE FAIT PAS DE LUI COMME ADOLPH LOIN DE LA .CE MONSIEUR N’EST MEME PAS CAPABLE DE TOUER UNE MOUCHE .IL PARLE DE TOUT ET SA BOUCHE LUI A CAUSER TROP DE TORD OUI MAIS C’ EST UN VRAI CHRETIEN .
MA PREVISION EST QU’IL GAGNERA LA PRESIDENCE ET LES REPUBLICAIN PERDRONT LE SENAT .
Si les USA ne font pas attention, ils éliraient un autre Adolph Hitler et se serait trop de regret pour l’ensemble du monde entier. Les américains se’ focalisent ces derniers jours sur des choses qui me semblent inutiles eu égard à la question des emails de Hilary en oubliant que TRUMP est carrément fou et qu’il faut rapidement que ces américains se ressaisissent en découvrant tout de suite que ces deux personnes ne sont pas comparables, une personnes qui mélange le privé et le professionnel et une personne qui est folle et qui exclu une partie des américains de l’Amérique, je préfère la première personne que la folle.
Attention! Attention! Attention! que les américains cessent de se méprendre en faisant le bon choix en novembre 2016
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